
Le rapport estime que vers la fin de ce siècle, le changement climatique provoquera une pénurie d'eau qui affectera la vie d'1.1 à 3.2 milliards de personnes dans le monde due à une hausse des températures de 2 à 3 degrés Celsius (3.6 à 4.8 Fahrenheit), d'après les conclusions du groupe Intergouvernemental d'études sur le Changement climatique (GIEC)
Le rapport, prévu pour avril mais dont des extraits sont parus dans "The Age newspaper", prévoit qu'en plus, entre 200 à 600 millions de personnes à travers le monde feront face à des pénuries de nourriture dans les 70 ans qui suivront, tandis que les inondations côtières frapperont 7 millions de foyers.
"Il faut savoir que chaque région de la terre sera concernée," d'après le docteur Graeme Pearman, qui a aidé à rédiger le rapport et qui s'est confié à Reuters mardi.
"Si vous regardez la Chine, comme l'Australie ils perdront les précipitations nécessaires à leurs régions agricoles," rappelle Pearman, l'ancien directeur de l'Institut supérieur des sciences du climat de l'Australie.
L'Afrique et des pays pauvres comme le Bangladesh seraient plus affectés encore parce qu'ils sont les moins capables de faire face aux inondations côtières plus importantes et à la sécheresse, d'après Pearman.
Le GIEC a été fondé en 1988 par l'Organisation Mondiale de Météorologie et le Programme d'Environnement de l'ONU pour guider des décideurs généralement sur l'impact du changement climatique. Le groupe d'experts doit sortir un rapport vendredi à Paris prédisant, qu'avant 2100, les températures mondiales s'élèveront de 2 à 4.5 degrés Celsius (3.6 à 8.1 Fahrenheit) au-dessus des niveaux pré-industriels et la hausse la plus certaine se situerait autour de 3C (5.4 F).
Ce projet rappellera la base scientifique qui permet de prédire ce changement climatique et en avril le rapport détaillera les conséquences du réchauffement climatique et les options pour s'y adapter.
Le projet de rapport contient un chapitre entier sur l'Australie - qui est en prise à une sécheresse enregistrée comme la plus mauvaise - l'avertissant due la Grande Barrière de corail du pays pourrait "fonctionnellement disparaître" à cause du blanchiment du corail.
La neige, aussi, disparaîtrait des montagnes au sud-est de l'Australie et le niveau des cours d'eau du bassin fluvial "du Murray-Darling", la principale région agricole du pays, diminuerait de 10 et 25 % avant 2050.
En Europe, les glaciers disparaîtraient des Alpes centrales, tandis que quelques îles du Pacifique seraient frappées durement par l'élévation du niveau de la mer et des tempêtes tropicales plus fréquentes. "
Pour Pearman, "c'est vraiment difficile d'essayer d'évaluer les impacts possibles de ce réchauffement climatique dans votre propre région et de s'assurer les moyens de s'y adapter,".
D'un point de vue positif, Pearman affirme que la communauté internationale pourrait faire beaucoup pour prévenir le changement climatique en changeant très rapidement ses habitudes.
"Les projections réalisées dans le rapport, qui sort cette semaine, sont fondées sur les suppositions nous tardions à réagir et que les choses continuent plus ou moins comme dans le passé."
Quelques scientifiques avancent l'idée que l'Australie - le continent habité le plus sec au monde - souffre "d'un changement climatique accéléré" comparé à d'autres nations.
Pour aller plus loin
ET EN FRANCE :
© Reuters 2007
Rob Taylor
traduction bénévole NT et SDT
Le rapport, prévu pour avril mais dont des extraits sont parus dans "The Age newspaper", prévoit qu'en plus, entre 200 à 600 millions de personnes à travers le monde feront face à des pénuries de nourriture dans les 70 ans qui suivront, tandis que les inondations côtières frapperont 7 millions de foyers.
"Il faut savoir que chaque région de la terre sera concernée," d'après le docteur Graeme Pearman, qui a aidé à rédiger le rapport et qui s'est confié à Reuters mardi.
"Si vous regardez la Chine, comme l'Australie ils perdront les précipitations nécessaires à leurs régions agricoles," rappelle Pearman, l'ancien directeur de l'Institut supérieur des sciences du climat de l'Australie.
L'Afrique et des pays pauvres comme le Bangladesh seraient plus affectés encore parce qu'ils sont les moins capables de faire face aux inondations côtières plus importantes et à la sécheresse, d'après Pearman.
Le GIEC a été fondé en 1988 par l'Organisation Mondiale de Météorologie et le Programme d'Environnement de l'ONU pour guider des décideurs généralement sur l'impact du changement climatique. Le groupe d'experts doit sortir un rapport vendredi à Paris prédisant, qu'avant 2100, les températures mondiales s'élèveront de 2 à 4.5 degrés Celsius (3.6 à 8.1 Fahrenheit) au-dessus des niveaux pré-industriels et la hausse la plus certaine se situerait autour de 3C (5.4 F).
Ce projet rappellera la base scientifique qui permet de prédire ce changement climatique et en avril le rapport détaillera les conséquences du réchauffement climatique et les options pour s'y adapter.
Le projet de rapport contient un chapitre entier sur l'Australie - qui est en prise à une sécheresse enregistrée comme la plus mauvaise - l'avertissant due la Grande Barrière de corail du pays pourrait "fonctionnellement disparaître" à cause du blanchiment du corail.
La neige, aussi, disparaîtrait des montagnes au sud-est de l'Australie et le niveau des cours d'eau du bassin fluvial "du Murray-Darling", la principale région agricole du pays, diminuerait de 10 et 25 % avant 2050.
En Europe, les glaciers disparaîtraient des Alpes centrales, tandis que quelques îles du Pacifique seraient frappées durement par l'élévation du niveau de la mer et des tempêtes tropicales plus fréquentes. "
Pour Pearman, "c'est vraiment difficile d'essayer d'évaluer les impacts possibles de ce réchauffement climatique dans votre propre région et de s'assurer les moyens de s'y adapter,".
D'un point de vue positif, Pearman affirme que la communauté internationale pourrait faire beaucoup pour prévenir le changement climatique en changeant très rapidement ses habitudes.
"Les projections réalisées dans le rapport, qui sort cette semaine, sont fondées sur les suppositions nous tardions à réagir et que les choses continuent plus ou moins comme dans le passé."
Quelques scientifiques avancent l'idée que l'Australie - le continent habité le plus sec au monde - souffre "d'un changement climatique accéléré" comparé à d'autres nations.
Pour aller plus loin
ET EN FRANCE :
© Reuters 2007
Rob Taylor
traduction bénévole NT et SDT
Millions to Go Hungry, Waterless: Climate Report
by Rob Taylor
Rising temperatures will leave millions more people hungry by 2080 and cause critical water shortages in China and Australia, as well as parts of Europe and the United States, according to a new global climate report.
By the end of the century, climate change will bring water scarcity to between 1.1 and 3.2 billion people as temperatures rise by 2 to 3 Celsius (3.6 to 4.8 Fahrenheit), a leaked draft of an Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) report said.
The report, due for release in April but detailed in The Age newspaper, said an additional 200 million to 600 million people across the world would face food shortages in another 70 years, while coastal flooding would hit another 7 million homes.
"The message is that every region of the earth will have exposure," Dr Graeme Pearman, who helped draft the report, told Reuters on Tuesday.
"If you look at China, like Australia they will lose significant rainfall in their agricultural areas," said Pearman, the former climate director of Australia's top science body, the Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization.
Africa and poor countries such as Bangladesh would be most affected because they were least able to cope with greater coastal damage and drought, said Pearman.
The IPCC was set up in 1988 by the World Meteorological Organization and the U.N. Environment Program to guide policy makers globally on the impact of climate change.
The panel is to release a report on Friday in Paris forecasting global temperatures rising by 2 to 4.5 Celsius (3.6 to 8.1 Fahrenheit) above pre-industrial levels by 2100, with a "best estimate" of a 3C (5.4 F) rise.
That report will summarize the scientific basis of climate change, while the April draft details the consequences of global warming and options for adapting to them.
The draft contains an entire chapter on Australia -- which is in the grip of its worst recorded drought -- warning the country's Great Barrier Reef would become "functionally extinct" because of coral bleaching.
As well, snow would disappear from Australia's southeast alps, while water inflows to the Murray-Darling river basin, the country's main agricultural region, would fall by 10 and 25 percent by 2050.
In Europe, glaciers would disappear from the central Alps, while some Pacific island nations would be hit hard by rising sea levels and more frequent tropical storms.
"It's really a story of trying to assess in your own region what your exposure will be, and making sure you have ways to deal with it," said Pearman.
On the positive side, Pearman said there was an enormous amount the international community could do to avert climate change if swift action was taken.
"The projections in the report that comes out this week are based on the assumption that we are slow to respond and that things continue more-or-less as they have in the past."
Some scientists say Australia -- the world's driest inhabited continent -- is suffering from "accelerated climate change" compared to other nations.
© Reuters 2007