Dans cette enquête fin janvier, l'association de consommateurs assurait que l'eau était facturée jusqu'à deux fois ce qu'elle coûte en Ile-de-France.

"Le syndicat des Eaux d'Ile-de-France (Sedif), qui alimente 4 millions de personnes autour de Paris, a justifié jeudi ses tarifs et dénoncé une enquête de l'UFC-Que Choisir qui le mettait en cause. L'examen des méthodes de calcul retenues par la magazine (...) démontre de nombreuses omissions ou erreurs et conduit à des conclusions hâtives et erronnées", ont expliqué les responsables du Sedif, présidé par le maire d'Issy-les-Moulineaux, André Santini.
Le syndicat affirme vendre chaque année "270 millions de m3, soit 25% de plus" que les 201 annoncés par l'UFC-Que Choisir. Or chaque m3 entraîne une dépense d'énergie de 3,6 centimes, et non de 2 comme indiqué dans l'article.
Au 1er janvier 2006, les consommateurs des 144 communes desservies payaient 1,51 EUR/m3, selon le Sedif. Ce coût est plus élevé qu'à Paris, a-t-il expliqué, parce que le Sedif dessert un réseau disparate et très étendu et qu'il puise 97% de ses ressources dans les trois grands fleuves de la région, la Marne, la Seine et l'Oise, "qui nécessitent un traitement onéreux en raison de leur moindre qualité".
Le Syndicat a également présenté son plan d'investissements qui prévoit d'affecter plus d'un milliard d'euros sur cinq ans à la maintenance des installations (réservoirs, usines, canalisations), notamment au remplacement de 230 branchements en plomb, désormais interdits par un règlement européen, à la modernisation des filières de traitement et à sécuriser l'approvisionnement.
Ce plan a nécessité une hausse des tarifs de 4,6% des tarifs au 1er janvier, a-t-il reconnu.
Etablissement public administratif, qui dessert 144 communes de banlieue parisienne, le Sedif "ne peut, par définition, réaliser des profits", ont souligné ses responsables.
ach/cv/mfm
PARIS, 9 mars 2006 (AFP) -
Le syndicat affirme vendre chaque année "270 millions de m3, soit 25% de plus" que les 201 annoncés par l'UFC-Que Choisir. Or chaque m3 entraîne une dépense d'énergie de 3,6 centimes, et non de 2 comme indiqué dans l'article.
Au 1er janvier 2006, les consommateurs des 144 communes desservies payaient 1,51 EUR/m3, selon le Sedif. Ce coût est plus élevé qu'à Paris, a-t-il expliqué, parce que le Sedif dessert un réseau disparate et très étendu et qu'il puise 97% de ses ressources dans les trois grands fleuves de la région, la Marne, la Seine et l'Oise, "qui nécessitent un traitement onéreux en raison de leur moindre qualité".
Le Syndicat a également présenté son plan d'investissements qui prévoit d'affecter plus d'un milliard d'euros sur cinq ans à la maintenance des installations (réservoirs, usines, canalisations), notamment au remplacement de 230 branchements en plomb, désormais interdits par un règlement européen, à la modernisation des filières de traitement et à sécuriser l'approvisionnement.
Ce plan a nécessité une hausse des tarifs de 4,6% des tarifs au 1er janvier, a-t-il reconnu.
Etablissement public administratif, qui dessert 144 communes de banlieue parisienne, le Sedif "ne peut, par définition, réaliser des profits", ont souligné ses responsables.
ach/cv/mfm
PARIS, 9 mars 2006 (AFP) -