Le comité national de suivi des effets de la sécheresse sur la ressource en eau s’est réuni le 19 septembre pour la dernière fois de l’année.

Points Noirs
- 62 départements sont toujours soumis à des arrêtés limitant les prélèvements d’eau, avec des zones toujours dans le rouge comme :
- dans le bassin parisien,
- dans la région Centre
- dans le sud de la Garonne.

- pour 34 départements les débits des cours d’eau demeurent faibles pour la saison
-sur les deux tiers du territoire
- une mortalité piscicole accrue dans l'ensemble du territoire.


Points positifs
- pas eu de coupures d’eau potable,
- les barrages remplis totalement.
- 8% des surfaces cultivées en maïs ont été abandonnées au profit d’autres cultures comme les petits pois et le blé, qui nécessitent moins d’apport d’eau.
- les surfaces de maïs ont diminué de 20% depuis 2 ans, ce qui permet de réduire l’irrigation.
- seule la centrale thermique d’Aramon a utilisé sa dérogation pour fonctionner le 27 juillet suivant les modalités définies par l’autorisation ministérielle.
-Trois dérogations acceptées à titre préventif pour assurer le maintien de la sécurité du réseau de distribution électrique.


Les bassins versants

Au sujet des bassins versants pilotes, qui présentent un déséquilibre entre ressources disponibles et besoins en eau, l’objectif de l’expérimentation était de trouver des solutions pérennes au déficit en eau, afin de remplacer les gestions de crise annuelles.

A part pour la nappe phréatique de Champigny, très exploitée pour l’eau potable de la région parisienne, les solutions peu nombreuses dépendent d'abord du type de bassin versant et des réalités écologiques et économiques comme dans les bassins où l’irrigation doit trouver des solutions durables avec :
- les agriculteurs;
- les industries agro-alimentaires