
Depuis une dizaine d’années, le prix de l’eau n’en finit pas de grimper. De 1999 à 2006, le m3 est passé de 2,83 à 3,12 euros en moyenne. Pour une famille de 4 personnes consommant environ 120 m3 par an, c’est 35 euros de plus. Cela paraît peu mais, s’agissant d’une moyenne nationale, nombreux sont les ménages qui ont subi une hausse plus radicale.
De nouvelles réglementations d’origine européenne ont imposé des normes très contraignantes en matière de qualité de l’eau. Une multitude de communes qui n’étaient pas équipées en station d’épuration ont dû faire des investissements importants qui se sont ensuite répercutés sur les factures payées par les habitants concernés. « Le prix de l’eau va encore augmenter pour financer de nouveaux investissements en matière d’assainissement et de lutte contre les micropolluants présents dans les eaux souterraines », explique Jean Margat, hydrogéologue, spécialiste des ressources en eau dans le monde.
De fait, près de 60 % des nappes phréatiques sont contaminées par les pesticides. Pour répondre aux exigences européennes de plus en sévères, les collectivités devront encore investir. « Surtout les communes de 2 000 à 5 000 habitants. C’est là que se concentrent les retards les plus flagrants », ajoute Monique Chotard, directrice du Centre d’information sur l’eau (CI Eau présidé par le Directeur Clientèle de Veolia).
Factures en hausse. Ces investissements, Paris les a déjà réalisés en construisant quatre nouvelles usines de traitement des eaux souterraines. Leur rôle ? Éliminer les traces de pesticides et d’engrais chimiques des eaux collectées dans les nappes d’île-de-France. L’addition est salée : environ 135 millions d’euros. Ce qui explique en partie l’augmentation brutale du prix de l’eau à Paris (+ 9,33 %) depuis le 1er janvier 2007. Autre raison à la hausse parisienne : la baisse sensible de la consommation d’eau potable dans la capitale. Moins d’eau consommée, ce sont moins de mètres cubes facturés pour Eau de Paris, la société d’économie mixte chargée de produire et de transporter l’eau. Programmes d’investissement d’un côté, baisse des recettes de l’autre : l’augmentation des tarifs était inévitable, plaide-t-on chez EDP. Le cas parisien devrait se multiplier.
Les investissements nécessaires pour améliorer la qualité sont en partie subventionnés par les six « agences de l’eau » qui se partagent le territoire. Avec la loi sur l’eau de décembre 2006, les redevances versées à ces agences devraient encore augmenter. Or ce sont les consommateurs qui financent en grande partie ces organismes publics, via leurs factures d’eau.
Fiche de présentation du C.I.EAU
Statut : association à but non lucratif régie par la loi 1901.
Date de création : avril 1995.
Membres :
- Compagnie des Eaux de la Banlieue du Havre
- Compagnie des Eaux de la Ville de Rambouillet
- Compagnie des Eaux de Maisons-Laffitte
- Compagnie des Eaux de Paris
- Compagnie des Eaux et de l'Ozone
- Compagnie Fermière de Services Publics
- Compagnie Méditerranéenne d'Exploitation des Services d'Eau
- Eau et Chaleur en Haute Montagne
- EDACERE SA
- Entreprise Pailhes
- Veolia Eau
- SAUR
- SADE-Exploitations de l’Est de la France
- SADE-Exploitations du Nord de la France
- SADE-Exploitations de la Nièvre
- SADE-Exploitations de Normandie
- SADE-Exploitations Languedoc-Roussillon
- SADE-Exploitations du Sud-Est de la France
- SADE-Exploitations Sud-Ouest de la France
- SDEI
- SFDE
- SMADEC
- Société Anonyme des Eaux de Saint-Omer
- Société Avignonnaise des Eaux
- Société d'Entreprise et de Gestion
- Société des Eaux de la Ville d'Epernay
- Société des Eaux de l'Oise
- Société des Eaux de Cambrai
- Société des Eaux de Marseille
- Société des Eaux de Melun
- Société des Eaux de Picardie
- Société des Eaux de Trouville Deauville et Normandie
- Société des Eaux de Versailles et Saint-Cloud
- Société des Eaux du Nord
- Société des Eaux du Touquet
- Société Martiniquaise des Eaux
- Société Méridionale des Eaux
- Société Monégasque des Eaux
- Société Mosellane des Eaux
- Société Stéphanoise de Services Publics
- Société Varoise d'Aménagement et de Gestion
- SRDE
- Suez-Lyonnaise des Eaux
De nouvelles réglementations d’origine européenne ont imposé des normes très contraignantes en matière de qualité de l’eau. Une multitude de communes qui n’étaient pas équipées en station d’épuration ont dû faire des investissements importants qui se sont ensuite répercutés sur les factures payées par les habitants concernés. « Le prix de l’eau va encore augmenter pour financer de nouveaux investissements en matière d’assainissement et de lutte contre les micropolluants présents dans les eaux souterraines », explique Jean Margat, hydrogéologue, spécialiste des ressources en eau dans le monde.
De fait, près de 60 % des nappes phréatiques sont contaminées par les pesticides. Pour répondre aux exigences européennes de plus en sévères, les collectivités devront encore investir. « Surtout les communes de 2 000 à 5 000 habitants. C’est là que se concentrent les retards les plus flagrants », ajoute Monique Chotard, directrice du Centre d’information sur l’eau (CI Eau présidé par le Directeur Clientèle de Veolia).
Factures en hausse. Ces investissements, Paris les a déjà réalisés en construisant quatre nouvelles usines de traitement des eaux souterraines. Leur rôle ? Éliminer les traces de pesticides et d’engrais chimiques des eaux collectées dans les nappes d’île-de-France. L’addition est salée : environ 135 millions d’euros. Ce qui explique en partie l’augmentation brutale du prix de l’eau à Paris (+ 9,33 %) depuis le 1er janvier 2007. Autre raison à la hausse parisienne : la baisse sensible de la consommation d’eau potable dans la capitale. Moins d’eau consommée, ce sont moins de mètres cubes facturés pour Eau de Paris, la société d’économie mixte chargée de produire et de transporter l’eau. Programmes d’investissement d’un côté, baisse des recettes de l’autre : l’augmentation des tarifs était inévitable, plaide-t-on chez EDP. Le cas parisien devrait se multiplier.
Les investissements nécessaires pour améliorer la qualité sont en partie subventionnés par les six « agences de l’eau » qui se partagent le territoire. Avec la loi sur l’eau de décembre 2006, les redevances versées à ces agences devraient encore augmenter. Or ce sont les consommateurs qui financent en grande partie ces organismes publics, via leurs factures d’eau.
Fiche de présentation du C.I.EAU
Statut : association à but non lucratif régie par la loi 1901.
Date de création : avril 1995.
Membres :
- Compagnie des Eaux de la Banlieue du Havre
- Compagnie des Eaux de la Ville de Rambouillet
- Compagnie des Eaux de Maisons-Laffitte
- Compagnie des Eaux de Paris
- Compagnie des Eaux et de l'Ozone
- Compagnie Fermière de Services Publics
- Compagnie Méditerranéenne d'Exploitation des Services d'Eau
- Eau et Chaleur en Haute Montagne
- EDACERE SA
- Entreprise Pailhes
- Veolia Eau
- SAUR
- SADE-Exploitations de l’Est de la France
- SADE-Exploitations du Nord de la France
- SADE-Exploitations de la Nièvre
- SADE-Exploitations de Normandie
- SADE-Exploitations Languedoc-Roussillon
- SADE-Exploitations du Sud-Est de la France
- SADE-Exploitations Sud-Ouest de la France
- SDEI
- SFDE
- SMADEC
- Société Anonyme des Eaux de Saint-Omer
- Société Avignonnaise des Eaux
- Société d'Entreprise et de Gestion
- Société des Eaux de la Ville d'Epernay
- Société des Eaux de l'Oise
- Société des Eaux de Cambrai
- Société des Eaux de Marseille
- Société des Eaux de Melun
- Société des Eaux de Picardie
- Société des Eaux de Trouville Deauville et Normandie
- Société des Eaux de Versailles et Saint-Cloud
- Société des Eaux du Nord
- Société des Eaux du Touquet
- Société Martiniquaise des Eaux
- Société Méridionale des Eaux
- Société Monégasque des Eaux
- Société Mosellane des Eaux
- Société Stéphanoise de Services Publics
- Société Varoise d'Aménagement et de Gestion
- SRDE
- Suez-Lyonnaise des Eaux