Du 16 au 22 mars 2006 s'est tenu le 4ème Forum Mondial de l’Eau à Mexico. Le premier s’est tenu à Marrakech en 1997, le second à La Haye (2000), le troisième à Kyoto (2003). A l’origine de ces manifestations une organisation mise en place par les lobbies français de l’eau : Le Conseil Mondial de l’Eau.
Le Conseil Mondial de l’Eau :
Le "Conseil Mondial de l’Eau" basé à Marseille, se présente comme un "centre de réflexion international sur l’eau" regroupant plusieurs centaines d’organisations dans le monde, acteurs des secteurs publics et privés, agences des Nations Unies, Banque Mondiale et même ONG. Il s’affirme héritier de la Conférence sur l’Eau organisée par l’ONU en 1977 à Mar del Plata. En fait, comme l’OMC, c’est une organisation privée.
Son siège est à Marseille. Son actuel président est Loïc Fauchon, PDG du "Groupe des Eaux de Marseille". Ce groupe marseillais, principal initiateur du Conseil Mondial de l’Eau, est un de ces êtres à deux têtes régulièrement dénoncés pour entente anticoncurrentielle : il est constitué, à parts égales, par la Compagnie Générale des Eaux et de la Lyonnaise des Eaux.
Le "Conseil mondial de l’Eau" est donc une structure idéale pour permettre aux deux multinationales françaises de se lancer conjointement à la conquête du monde. Dans son conseil d’administration on trouve également l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, chasse gardée du député UDF André Santini, et le "Cercle Français de l’Eau". Cette autre association d’entente entre les lobbies français de l’Eau a été créée par l’ex-sénateur UMP Oudin et a pour délégué général Pierre Victoria, chargé des affaires internationales chez Véolia et ancien député socialiste de Lorient. Cette entente consensuelle entre les deux majors français de l’eau et des membres éminents de partis politiques de droite et de gauche ne doit pas nous étonner au moment où on voit l’état français vendre GDF à Suez sous couvert de "patriotisme économique".
Sous un travesti "humanitaire", le Conseil Mondial de l’Eau se fixe d’abord comme objectif de drainer les fonds publics mondiaux vers les entreprises privées de l’eau. Il faut, disent ses promoteurs, "investir 100 milliards de dollars par an dans le secteur de l’eau".
Où aller prendre cet argent ? En prélevant 1% du budget mondial de l’armement des pays développés comme le demandent les organisations altermondialiste ? Ne rêvons pas.
Le modèle est le "Partenariat Public Privé" (PPP) tel qu’il a été mis en œuvre en France. A un rythme qui s’est accéléré dans les 20 dernières années, les collectivités locales françaises ont vendu la gestion de leur eau aux trois entreprises privées qui se partagent le marché (CGE, Lyonnaise, SAUR). Les surprofits dégagés par ces entreprises (l’eau gérée par le privé est entre 20% et 30% plus chère) leur permettent de s’étendre sur la Planète et d’investir dans toutes les activités de service. Ces entreprises, et à travers elles le Conseil Mondial de l’Eau, sont donc d’ardentes propagandistes de l’Accord Général sur le Commerce des services (AGCS) qui doit leur ouvrir, toutes grandes, les portes des marchés étrangers.
Depuis 2003 cette méthode s’est donnée une doctrine : le rapport Camdessus.
Le rapport Camdessus.
Michel Camdessus est l’ancien directeur exécutif de Fonds Monétaire International (FMI). A la demande du Conseil Mondial de l’Eau, il a réuni un groupe d’experts (le Panel Camdessus) qui a présenté son rapport, intitulé "Financement de l’eau pour tous", à l’occasion du Forum de Kyoto. Un mot d’ordre : favoriser la pénétration des entreprises privées dans le monde.
Les états sont invités à créer un environnement propice à la participation du secteur privé pour la réalisation des infrastructures.
Les collectivités locales sont invitées à financer les infrastructures, quitte à s’endetter pour le faire, et à en confier l’exploitation au privé.
Les états faisant appel au privé doivent garantir aux investisseurs la pérennité des contrats (et des bénéfices qui vont avec quelle que soit l’évolution de l’économie du pays).
Le FMI et la Banque Mondiale sont invités à soutenir cette politique. En particulier en ne finançant que les projets répondant aux critères du "Partenariat Public Privé".
A la suite de ce rapport, un groupe de travail (une "Task Force", un corps expéditionnaire, rien que cela) a été mis en place pour s’assurer de la mise en œuvre de ces propositions. Les résultats de son action ont été présentés à l’occasion de 4ème Forum à Mexico.
Mexico une tribune pour les lobbies français.
En France, Mexico est préparé activement. Sous le parrainage des ministères des affaires étrangères et de l’écologie a été mis en place un "Partenariat Français pour le 4ème Forum Mondial de l’Eau" ( http://www.eau-international-france.fr/mexico/ ).
Sous le prétexte de mettre en lumière la prétendue "bonne gouvernance française" dans le domaine de l’eau, ce "Partenariat" est une véritable machine lancée à la conquête des marchés.
Outre les représentants de divers ministères et des Agences de l’Eau on y trouve des collectivités locales parmi lesquelles on note la Communauté Urbaine de Lyon ou le SEDIF (Syndicat des eaux d’Ile de France) qui ont confié la gestion de leur eau au privé et qui viennent de se faire épingler par l’enquête de "Que Choisir" pour leurs prix particulièrement élevés.
On y remarque aussi la présence forte des entreprises privées de l’eau. Véolia, Suez et SAUR s’y affichent en tant que telles mais aussi sous le couvert d’organismes "techniques", ou même d’ONG.
Ainsi le Président du "Comité International de l’association Scientifique et Technique de l’Eau pour l’Environnement" (ASTEE), Gérard Payen, est l’ancien directeur général de Eau-Suez. Pierre Victoria, délégué général du "Cercle Français de l’Eau", qui se présente, lui aussi comme une association à caractère "technique" est le Directeur Développement de Véolia.
Côté ONG, on y trouve d’authentiques organisations connues pour leurs actions sur le terrain de la coopération. D’autres, par contre, se présentant comme ONG sont des entreprises à but lucratif déclaré ou des organisations floues liant collectivités locales et professionnels de l’eau qui leur sont liés.
Il faut dire que ce 4éme forum a été l’occasion de mettre en scène une innovation française : la loi "Santini".
La loi "Santini"
La loi "n° 2005-95 du 9 février 2005 relative à la coopération internationale des collectivités territoriales et des agences de l’eau dans les domaines de l’alimentation en eau et de l’assainissement.", a souvent été désignée comme loi "Oudin-Santini". Le sénateur UMP Oudin ayant été le premier à la présenter au Sénat avant qu’elle soit défendue à l’Assemblée Nationale par le député UDF Santini.
Cependant les amis du député Santini ne veulent connaître que la loi "Santini-Oudin". Il est vrai qu’il est le véritable inspirateur de cette loi, conçue pour être mise au service de ses projets, c’est pourquoi il nous semble juste de l’appeler tout simplement : [loi "Santini".->http://seaus.free.fr/article.php3 ?id_article=13 ))
Il y a peu de lois aussi courtes pour une telle portée. Qu’on en juge :
Article 1er Après l’article L.1115-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L.1115-1-1 ainsi rédigé :
Art. L.1115-1-1. Les communes, les établissements publics de coopération intercommunale et les syndicats mixtes chargés des services publics de distribution d’eau potable et d’assainissement peuvent, dans la limite de 1% des ressources qui sont affectées aux budgets de ces services, mener des actions de coopération avec les collectivités territoriales étrangères et leurs groupements, dans le cadre des conventions prévues à l’article L.1115-1, des actions d’aide d’urgence au bénéfice de ces collectivités et groupements, ainsi que des actions de solidarité internationale dans les domaines de l’eau et de l’assainissement.
Article 2 L’article L.213-6 du code de l’environnement est complété par un alinéa ainsi rédigé :
Dans le respect des engagements internationaux de la France et dans le cadre de conventions soumises à l’avis du comité de bassin, l’agence peut mener des actions de coopération internationale dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, dans la limite de 1% de ses ressources, le cas échéant et suivant les règles statutaires en vigueur pour chaque catégorie de personnels, avec le concours de ses agents.
Pourquoi cette loi ? Dans son rapport à l’Assemblée Nationale André Santini, actuel président du Comité de bassin Seine-Normandie, s’explique :
"Certains services de distribution d’eau ou d’assainissement participent à des actions de coopération décentralisée avec les acteurs concernés de pays en développement... Certaines agences de l’eau (Rhin-Meuse, Seine-Normandie) ont aussi mené une politique de coopération internationale jusqu’à ce que la Cour des comptes, qui a contrôlé en 2002 les comptes de l’agence Rhin-Meuse, condamne cette pratique contraire au principe de spécialité des établissements publics que sont les agences de l’eau."
La loi viserait donc à rendre "légales" des opérations qui ne l’étaient pas : utiliser l’argent de l’eau et de l’assainissement pour des opérations de promotion sous couvert de "coopération".
Car il s’agit bien de cela : les communes et communautés de communes peuvent, depuis les lois sur la coopération décentralisée, voter un budget de "solidarité internationale" dans lequel la part consacrée à l’aide dans le domaine de l’eau et de l’assainissement serait conséquente. De même le parlement pourrait décider de consacrer, pourquoi pas, 1% du budget national à des opérations de coopération.
Cela ne fait pas l’affaire d’un élu qui, comme André Santini, utilise déjà l’argent que les consommateurs versent au SEDIF (syndicat des Eaux d’Ile de France) ou aux Agences de l’Eau, comme celle de Seine-Normandie, pilotée par le même André Santini, pour des opérations dont le but avoué est loin d’être uniquement le bien des populations aidées.
En effet, Dans son rapport à l’Assemblée Nationale, André Santini après avoir fait l’apologie des grands groupes privés français de l’eau explique :
"donner aux communes, établissements publics de coopération intercommunale et syndicats mixtes, la possibilité de conclure des conventions de coopération internationale, est non seulement un moyen de permettre une exportation du modèle français de gestion de l’eau, mais aussi un moyen de compléter utilement la conquête de marchés par les grands groupes français."[(page 11)->http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r2041.pdf
Exporter le modèle français de l’eau, compléter la conquête des marchés par les grands groupes français, mettre en œuvre la loi "Santini" : telle est donc l’une des missions essentielles du "Partenariat Français pour le 4ème Forum Mondial de l’Eau". Fort heureusement, d’autres élus et associations y feront aussi, mais avec moins de moyens, le promotion d’un autre partenariat : un "Partenariat Public Public" qui soit une véritable coopération.
Voir aussi notre article :
Opération de détournement d’ONG en cours ?
Les membres du PARTENARIAT FRANÇAIS POUR L’EAU
vous invitent à lire sa première lettre d’information
et à visiter son nouveau site internet
Collège Etat : Ministère des Affaires étrangères et européennes, Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables, Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
Collège entreprises : ASAinfo, BIOSENS, EA-Image, Eau pure, ENEA Consulting, Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E), G2C Environnement, SYNTEC-Ingénierie, INDRAY, ISB Water, MEED, Sépia Conseils, SOGREAH
Collège collectivités territoriales : Association Française du Conseil des Communes et Régions d’Europe, Association des Départements de France, Association des Maires de France, Association des Maires des Grandes Villes de France, Association des Petites Villes de France, Association des Régions de France, Cercle Français de l’Eau, Cités Unies France, Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR)
Collège Etablissements Publics : Agence Française de Développement, Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, Agence de l’eau Adour-Garonne, Agence de l’eau Artois-Picardie, Agence de l’eau Loire-Bretagne, Agence de l’eau Rhin Meuse, Agence de l’eau Seine-Normandie, Office de l’eau de la Martinique, UBIFRANCE
Collège ONG et associations : Ambassade de l’Eau, Biefs du Pilat, Coalition Eau, Eau Vive, Fondation pour l’Education à l’Environnement, Green Cross France, Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques, Hydrotop, Office International de l’Eau (OIEau), Programme Solidarité Eau (PSEau), Secours Catholique-Caritas France Société Hydrotechnique de France Solidarités VERSeau Développement Water for all Eau sans frontières
Collège organismes scientifiques et techniques : Académie de l’Eau, Association scientifique et technique pour l’Eau et l’Environnement (ASTEE), Cemagref (Unité mixte de recherche G-EAU)
Membre associé : Institut Méditerranéen de l’Eau
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Une première remarque : c’est fou cette multitude "intéressée" par l’eau.
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Sans attendre Istanbul le PFE annonce la couleur
"La mise en oeuvre des recommandations issues du panel Camdessus de 2003 et du Plan d’Action pour l’Eau du G8 de 2003 à Evian, restent toujours d’actualité tant pour les bailleurs que pour les Etats.
La gouvernance locale se situe à la croisée de la démocratie, des services publics et du progrès économique. C’est un enjeu central pour la réussite des politiques de développement et de lutte contre la pauvreté. L’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement et les réponses aux attentes de la population pour renforcer la démocratie, ne se feront pas sans une mobilisation accrue des différents acteurs : institutionnels, privés, collectivités locales, société civile.
C’est pourquoi la Loi Oudin-Santini de février 2005 qui vise à renforcer la coopération décentralisée dans le domaine de l’eau en permettant aux collectivités locales françaises et aux agences de l’eau d’affecter jusqu’à 1% de leur budget en eau et assainissement à des actions de coopération, prend tout son sens.
• Les membres du PFE participeront à des actions et projets visant à faire de l’accès à l’eau et à l’assainissement un droit effectif. Il s’agira de renforcer les capacités des collectivités et des opérateurs locaux pour améliorer la définition des responsabilités et la compétence technique des autorités locales, pour sécuriser des contrats avec les opérateurs privés locaux et mieux partager les coûts afin que les prix de l’eau soient abordables pour tous.
• Les membres du PFE agiront pour que les collectivités locales et les agences de l’eau prennent une part plus active dans la mise en œuvre de la Loi Oudin-Santini : 10 millions d’euros par an sont mobilisés aujourd’hui mais ce montant pourrait être porté à 120 millions d’euros."
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Deuxième remarque : mise en oeuvre du rapport Camdessus qui impose le "Partenariat Public-Privé" dans le domaine de l’aide au développement, promotion de la loi Oudin-Santini qui favorise la conquête des marchés par les entreprises françaises de l’eau... on se demande bien quel rôle entendent jouer certaines "ONG" dans cette galère.
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Un coup d’oeil sur certaines des "ONG" et "Associations" du PFE :
Ambassade de l’Eau. Créée pour faire la promotion de la loi "Oudin-Santini". Jacques Oudin, qui adore les présidences, y trouve l’occasion d’en ajouter une de plus à son palmarès. Entre autres actions, elle enrôle les écoliers dans la promotion de la loi qui porte son nom :
" Les enfants sont très disponibles pour une information juste sur l’environnement et l’eau en particulier. L’Ambassade de l’Eau, en partenariat avec les agences de bassin, entre autres, organise des classes d’eau dans les écoles afin d’éduquer les enfants à l’eau... Chaque classe, en Europe, devient la correspondante d’une autre classe d’eau, dans un pays lointain où intervient le 1% Oudin."
Dans d’autres pays on appellerait cela : culte de la personnalité.
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Coalition Eau. Groupement d’associations qui ont fait campagne pour la loi Oudin à l’occasion de la journée mondiale de l’eau 2008.
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Eau vive. Moteur de la "Coalition Eau" et de la promotion de la loi Oudin auprès des associations. Fortement soutenue par les "institutions" et les "entreprises" du secteur :
Quelles entreprises soutiennent Eau Vive ?
Depuis sa création, Eau Vive béneficie du soutien de plusieurs entreprises et de fondations d’entreprises. Depuis 2003, le partenariat avec les entreprises et les fondations d’entreprises s’est renforcé. Les partenaires sont notamment :
Asco Jougmatic,
Aquanet,
Cargill Malt,
Crédit Agricole Solidarité Développement,
Fondation JM Bruneau,
Fondation Veolia Environnement,
Fondation Alliances,
Fondation Elle,
Le Grand Cercle Majuscule,
Leroy-Somer,
Thuasne, ....
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Office International de l’Eau (OIEau). Il oeuvre pour la diffusion de modèle français de "Partenariat Public-Privé" dans le monde. La composition de son bureau illustre bien sa fonction de lien entre "Public" et "Privé".
OFFICE INTERNATIONAL DE L’EAU
.
LISTE DES MEMBRES DU BUREAU (12 Avril 2006)
PRÉSIDENT
M. RENARD Jean - Président de l’Office International de l’Eau, représentant l’Agence de l’Eau Artois-Picardie
PRÉSIDENTS D’HONNEUR (p.m.)
M. CHERET Yvan - Ancien Président du Cefigre
M. DELAY Gérard - Ancien Président de la Fondation de l’Eau
M. TORRE Henri - Ancien Président de l’Office International de l’Eau, Ancien Ministre, Sénateur, Président du Comité de Bassin Rhône-Méditerranée et Corse
VICE - PRÉSIDENTS
M. BERTRAND Jacques - Président Directeur Général de Safège, représentant Ondéo-Suez
M. LEBRETON Claudy – Président de l’Assemblée des Départements de France
M. MOSER Eric – Directeur de l’Institut de Formation Professionnelle de la Saur
M.TRUCHOT Claude – Président du CA de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne SECRÉTAIRES
M. BEGORRE Henri - Président du Nanc.i.e. - Président de la Fédération France Eau
M. OLIVIER Dominique – Directeur Technique de Générale des Eaux - Véolia Environnement
TRÉSORIERS
M. FUNKEN Christian - Responsable Marketing de l’Activité Eau et Assainissement de Pont-à-Mousson
M. HERISSON Pierre - Sénateur de la Haute-Savoie, Maire de Sévrier (74), Vice-Président du Conseil Régional Rhône-Alpes, Président du Syndicat Intercommunal du Lac d’Annecy, Représentant l’Association des Maires de France.
AUTRES MEMBRES
Mme DELHAYE Annick - Conseil Régional PACA
Mme VAUGELADE Sylvie - Conseil Régional du Limousin
AINSI QUE
M. APARICIO MOURELO Angel - Directeur Général du Centro de Estudios y Experimentacion de Obras Publicas (CEDEX) (Espagne) Vice-Président d’Honneur
M. GRIFFITHS Tony - Directeur des Finances du Water Research Centre (WRC) (Grande-Bretagne) - Vice-Président d’Honneur
M. JAIME JAQUEZ Cristobal. - Directeur Général de la Comision Nacional del Agua (CNA) (Mexique) - Vice-Président d’Honneur
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Programme Solidarité Eau (PSEau).
D’initiative gouvernementale, l’association regroupe également institutions et entreprises (ainsi que leurs "ONG maison").
Conseil d’administration :
Président : M. René ALA (Maire d’Arles sur Tech),
Vice-Présidents : M. Christian CAMBON (SEDIF), M. Pierre-Frédéric TENIERE-BUCHOT ,
Secrétaire : M. Thierry VANDEVELDE (Waterforce-Véolia),
Trésorier : M. Antoine MALAFOSSE (Burgeap),
Monsieur Serge ALLOU (Gret)
Monsieur Yves BERTHELOT, Président du CFSI
Monsieur Stéphane CAMBOU (Conseil Régional du Limousin),
Madame Myriam CONSTANTIN (Mairie de Paris)
Monsieur Xavier CREPIN (ISTED)
Monsieur Bertrand DELANOE (AIMF)
Monsieur Bertrand GALLET (CUF)
Monsieur Marc GENTILINI, Président de l’Académie de l’Eau
Madame Josette LE FOLL-PICOU
Monsieur Guy FRADIN (AESN)
Monsieur Jean-François MATTEI, Président de la Croix-Rouge Française
Monsieur Jean-Claude OPPENEAU (ADEME)
Monsieur Rémi POCHAT (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées)
Madame Lisette PROVENCHER (Aquassistance-Lyonnaise) Monsieur Bruno VALFREY
Membres d’honneur : M. Stéphane HESSEL, Ambassadeur de France, AMF (Association des Maires de France)
Membres associés : Agence française de Développement, Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, Ministère des Affaires étrangères, Ministère de l’Equipement, Ministère de l’Emploi et de la Solidarité
Le Conseil Mondial de l’Eau :
Le "Conseil Mondial de l’Eau" basé à Marseille, se présente comme un "centre de réflexion international sur l’eau" regroupant plusieurs centaines d’organisations dans le monde, acteurs des secteurs publics et privés, agences des Nations Unies, Banque Mondiale et même ONG. Il s’affirme héritier de la Conférence sur l’Eau organisée par l’ONU en 1977 à Mar del Plata. En fait, comme l’OMC, c’est une organisation privée.
Son siège est à Marseille. Son actuel président est Loïc Fauchon, PDG du "Groupe des Eaux de Marseille". Ce groupe marseillais, principal initiateur du Conseil Mondial de l’Eau, est un de ces êtres à deux têtes régulièrement dénoncés pour entente anticoncurrentielle : il est constitué, à parts égales, par la Compagnie Générale des Eaux et de la Lyonnaise des Eaux.
Le "Conseil mondial de l’Eau" est donc une structure idéale pour permettre aux deux multinationales françaises de se lancer conjointement à la conquête du monde. Dans son conseil d’administration on trouve également l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, chasse gardée du député UDF André Santini, et le "Cercle Français de l’Eau". Cette autre association d’entente entre les lobbies français de l’Eau a été créée par l’ex-sénateur UMP Oudin et a pour délégué général Pierre Victoria, chargé des affaires internationales chez Véolia et ancien député socialiste de Lorient. Cette entente consensuelle entre les deux majors français de l’eau et des membres éminents de partis politiques de droite et de gauche ne doit pas nous étonner au moment où on voit l’état français vendre GDF à Suez sous couvert de "patriotisme économique".
Sous un travesti "humanitaire", le Conseil Mondial de l’Eau se fixe d’abord comme objectif de drainer les fonds publics mondiaux vers les entreprises privées de l’eau. Il faut, disent ses promoteurs, "investir 100 milliards de dollars par an dans le secteur de l’eau".
Où aller prendre cet argent ? En prélevant 1% du budget mondial de l’armement des pays développés comme le demandent les organisations altermondialiste ? Ne rêvons pas.
Le modèle est le "Partenariat Public Privé" (PPP) tel qu’il a été mis en œuvre en France. A un rythme qui s’est accéléré dans les 20 dernières années, les collectivités locales françaises ont vendu la gestion de leur eau aux trois entreprises privées qui se partagent le marché (CGE, Lyonnaise, SAUR). Les surprofits dégagés par ces entreprises (l’eau gérée par le privé est entre 20% et 30% plus chère) leur permettent de s’étendre sur la Planète et d’investir dans toutes les activités de service. Ces entreprises, et à travers elles le Conseil Mondial de l’Eau, sont donc d’ardentes propagandistes de l’Accord Général sur le Commerce des services (AGCS) qui doit leur ouvrir, toutes grandes, les portes des marchés étrangers.
Depuis 2003 cette méthode s’est donnée une doctrine : le rapport Camdessus.
Le rapport Camdessus.
Michel Camdessus est l’ancien directeur exécutif de Fonds Monétaire International (FMI). A la demande du Conseil Mondial de l’Eau, il a réuni un groupe d’experts (le Panel Camdessus) qui a présenté son rapport, intitulé "Financement de l’eau pour tous", à l’occasion du Forum de Kyoto. Un mot d’ordre : favoriser la pénétration des entreprises privées dans le monde.
Les états sont invités à créer un environnement propice à la participation du secteur privé pour la réalisation des infrastructures.
Les collectivités locales sont invitées à financer les infrastructures, quitte à s’endetter pour le faire, et à en confier l’exploitation au privé.
Les états faisant appel au privé doivent garantir aux investisseurs la pérennité des contrats (et des bénéfices qui vont avec quelle que soit l’évolution de l’économie du pays).
Le FMI et la Banque Mondiale sont invités à soutenir cette politique. En particulier en ne finançant que les projets répondant aux critères du "Partenariat Public Privé".
A la suite de ce rapport, un groupe de travail (une "Task Force", un corps expéditionnaire, rien que cela) a été mis en place pour s’assurer de la mise en œuvre de ces propositions. Les résultats de son action ont été présentés à l’occasion de 4ème Forum à Mexico.
Mexico une tribune pour les lobbies français.
En France, Mexico est préparé activement. Sous le parrainage des ministères des affaires étrangères et de l’écologie a été mis en place un "Partenariat Français pour le 4ème Forum Mondial de l’Eau" ( http://www.eau-international-france.fr/mexico/ ).
Sous le prétexte de mettre en lumière la prétendue "bonne gouvernance française" dans le domaine de l’eau, ce "Partenariat" est une véritable machine lancée à la conquête des marchés.
Outre les représentants de divers ministères et des Agences de l’Eau on y trouve des collectivités locales parmi lesquelles on note la Communauté Urbaine de Lyon ou le SEDIF (Syndicat des eaux d’Ile de France) qui ont confié la gestion de leur eau au privé et qui viennent de se faire épingler par l’enquête de "Que Choisir" pour leurs prix particulièrement élevés.
On y remarque aussi la présence forte des entreprises privées de l’eau. Véolia, Suez et SAUR s’y affichent en tant que telles mais aussi sous le couvert d’organismes "techniques", ou même d’ONG.
Ainsi le Président du "Comité International de l’association Scientifique et Technique de l’Eau pour l’Environnement" (ASTEE), Gérard Payen, est l’ancien directeur général de Eau-Suez. Pierre Victoria, délégué général du "Cercle Français de l’Eau", qui se présente, lui aussi comme une association à caractère "technique" est le Directeur Développement de Véolia.
Côté ONG, on y trouve d’authentiques organisations connues pour leurs actions sur le terrain de la coopération. D’autres, par contre, se présentant comme ONG sont des entreprises à but lucratif déclaré ou des organisations floues liant collectivités locales et professionnels de l’eau qui leur sont liés.
Il faut dire que ce 4éme forum a été l’occasion de mettre en scène une innovation française : la loi "Santini".
La loi "Santini"
La loi "n° 2005-95 du 9 février 2005 relative à la coopération internationale des collectivités territoriales et des agences de l’eau dans les domaines de l’alimentation en eau et de l’assainissement.", a souvent été désignée comme loi "Oudin-Santini". Le sénateur UMP Oudin ayant été le premier à la présenter au Sénat avant qu’elle soit défendue à l’Assemblée Nationale par le député UDF Santini.
Cependant les amis du député Santini ne veulent connaître que la loi "Santini-Oudin". Il est vrai qu’il est le véritable inspirateur de cette loi, conçue pour être mise au service de ses projets, c’est pourquoi il nous semble juste de l’appeler tout simplement : [loi "Santini".->http://seaus.free.fr/article.php3 ?id_article=13 ))
Il y a peu de lois aussi courtes pour une telle portée. Qu’on en juge :
Article 1er Après l’article L.1115-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L.1115-1-1 ainsi rédigé :
Art. L.1115-1-1. Les communes, les établissements publics de coopération intercommunale et les syndicats mixtes chargés des services publics de distribution d’eau potable et d’assainissement peuvent, dans la limite de 1% des ressources qui sont affectées aux budgets de ces services, mener des actions de coopération avec les collectivités territoriales étrangères et leurs groupements, dans le cadre des conventions prévues à l’article L.1115-1, des actions d’aide d’urgence au bénéfice de ces collectivités et groupements, ainsi que des actions de solidarité internationale dans les domaines de l’eau et de l’assainissement.
Article 2 L’article L.213-6 du code de l’environnement est complété par un alinéa ainsi rédigé :
Dans le respect des engagements internationaux de la France et dans le cadre de conventions soumises à l’avis du comité de bassin, l’agence peut mener des actions de coopération internationale dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, dans la limite de 1% de ses ressources, le cas échéant et suivant les règles statutaires en vigueur pour chaque catégorie de personnels, avec le concours de ses agents.
Pourquoi cette loi ? Dans son rapport à l’Assemblée Nationale André Santini, actuel président du Comité de bassin Seine-Normandie, s’explique :
"Certains services de distribution d’eau ou d’assainissement participent à des actions de coopération décentralisée avec les acteurs concernés de pays en développement... Certaines agences de l’eau (Rhin-Meuse, Seine-Normandie) ont aussi mené une politique de coopération internationale jusqu’à ce que la Cour des comptes, qui a contrôlé en 2002 les comptes de l’agence Rhin-Meuse, condamne cette pratique contraire au principe de spécialité des établissements publics que sont les agences de l’eau."
La loi viserait donc à rendre "légales" des opérations qui ne l’étaient pas : utiliser l’argent de l’eau et de l’assainissement pour des opérations de promotion sous couvert de "coopération".
Car il s’agit bien de cela : les communes et communautés de communes peuvent, depuis les lois sur la coopération décentralisée, voter un budget de "solidarité internationale" dans lequel la part consacrée à l’aide dans le domaine de l’eau et de l’assainissement serait conséquente. De même le parlement pourrait décider de consacrer, pourquoi pas, 1% du budget national à des opérations de coopération.
Cela ne fait pas l’affaire d’un élu qui, comme André Santini, utilise déjà l’argent que les consommateurs versent au SEDIF (syndicat des Eaux d’Ile de France) ou aux Agences de l’Eau, comme celle de Seine-Normandie, pilotée par le même André Santini, pour des opérations dont le but avoué est loin d’être uniquement le bien des populations aidées.
En effet, Dans son rapport à l’Assemblée Nationale, André Santini après avoir fait l’apologie des grands groupes privés français de l’eau explique :
"donner aux communes, établissements publics de coopération intercommunale et syndicats mixtes, la possibilité de conclure des conventions de coopération internationale, est non seulement un moyen de permettre une exportation du modèle français de gestion de l’eau, mais aussi un moyen de compléter utilement la conquête de marchés par les grands groupes français."[(page 11)->http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r2041.pdf
Exporter le modèle français de l’eau, compléter la conquête des marchés par les grands groupes français, mettre en œuvre la loi "Santini" : telle est donc l’une des missions essentielles du "Partenariat Français pour le 4ème Forum Mondial de l’Eau". Fort heureusement, d’autres élus et associations y feront aussi, mais avec moins de moyens, le promotion d’un autre partenariat : un "Partenariat Public Public" qui soit une véritable coopération.
Voir aussi notre article :
Opération de détournement d’ONG en cours ?
Les membres du PARTENARIAT FRANÇAIS POUR L’EAU
vous invitent à lire sa première lettre d’information
et à visiter son nouveau site internet
Collège Etat : Ministère des Affaires étrangères et européennes, Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables, Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
Collège entreprises : ASAinfo, BIOSENS, EA-Image, Eau pure, ENEA Consulting, Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E), G2C Environnement, SYNTEC-Ingénierie, INDRAY, ISB Water, MEED, Sépia Conseils, SOGREAH
Collège collectivités territoriales : Association Française du Conseil des Communes et Régions d’Europe, Association des Départements de France, Association des Maires de France, Association des Maires des Grandes Villes de France, Association des Petites Villes de France, Association des Régions de France, Cercle Français de l’Eau, Cités Unies France, Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR)
Collège Etablissements Publics : Agence Française de Développement, Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, Agence de l’eau Adour-Garonne, Agence de l’eau Artois-Picardie, Agence de l’eau Loire-Bretagne, Agence de l’eau Rhin Meuse, Agence de l’eau Seine-Normandie, Office de l’eau de la Martinique, UBIFRANCE
Collège ONG et associations : Ambassade de l’Eau, Biefs du Pilat, Coalition Eau, Eau Vive, Fondation pour l’Education à l’Environnement, Green Cross France, Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques, Hydrotop, Office International de l’Eau (OIEau), Programme Solidarité Eau (PSEau), Secours Catholique-Caritas France Société Hydrotechnique de France Solidarités VERSeau Développement Water for all Eau sans frontières
Collège organismes scientifiques et techniques : Académie de l’Eau, Association scientifique et technique pour l’Eau et l’Environnement (ASTEE), Cemagref (Unité mixte de recherche G-EAU)
Membre associé : Institut Méditerranéen de l’Eau
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Une première remarque : c’est fou cette multitude "intéressée" par l’eau.
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Sans attendre Istanbul le PFE annonce la couleur
"La mise en oeuvre des recommandations issues du panel Camdessus de 2003 et du Plan d’Action pour l’Eau du G8 de 2003 à Evian, restent toujours d’actualité tant pour les bailleurs que pour les Etats.
La gouvernance locale se situe à la croisée de la démocratie, des services publics et du progrès économique. C’est un enjeu central pour la réussite des politiques de développement et de lutte contre la pauvreté. L’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement et les réponses aux attentes de la population pour renforcer la démocratie, ne se feront pas sans une mobilisation accrue des différents acteurs : institutionnels, privés, collectivités locales, société civile.
C’est pourquoi la Loi Oudin-Santini de février 2005 qui vise à renforcer la coopération décentralisée dans le domaine de l’eau en permettant aux collectivités locales françaises et aux agences de l’eau d’affecter jusqu’à 1% de leur budget en eau et assainissement à des actions de coopération, prend tout son sens.
• Les membres du PFE participeront à des actions et projets visant à faire de l’accès à l’eau et à l’assainissement un droit effectif. Il s’agira de renforcer les capacités des collectivités et des opérateurs locaux pour améliorer la définition des responsabilités et la compétence technique des autorités locales, pour sécuriser des contrats avec les opérateurs privés locaux et mieux partager les coûts afin que les prix de l’eau soient abordables pour tous.
• Les membres du PFE agiront pour que les collectivités locales et les agences de l’eau prennent une part plus active dans la mise en œuvre de la Loi Oudin-Santini : 10 millions d’euros par an sont mobilisés aujourd’hui mais ce montant pourrait être porté à 120 millions d’euros."
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Deuxième remarque : mise en oeuvre du rapport Camdessus qui impose le "Partenariat Public-Privé" dans le domaine de l’aide au développement, promotion de la loi Oudin-Santini qui favorise la conquête des marchés par les entreprises françaises de l’eau... on se demande bien quel rôle entendent jouer certaines "ONG" dans cette galère.
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Un coup d’oeil sur certaines des "ONG" et "Associations" du PFE :
Ambassade de l’Eau. Créée pour faire la promotion de la loi "Oudin-Santini". Jacques Oudin, qui adore les présidences, y trouve l’occasion d’en ajouter une de plus à son palmarès. Entre autres actions, elle enrôle les écoliers dans la promotion de la loi qui porte son nom :
" Les enfants sont très disponibles pour une information juste sur l’environnement et l’eau en particulier. L’Ambassade de l’Eau, en partenariat avec les agences de bassin, entre autres, organise des classes d’eau dans les écoles afin d’éduquer les enfants à l’eau... Chaque classe, en Europe, devient la correspondante d’une autre classe d’eau, dans un pays lointain où intervient le 1% Oudin."
Dans d’autres pays on appellerait cela : culte de la personnalité.
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Coalition Eau. Groupement d’associations qui ont fait campagne pour la loi Oudin à l’occasion de la journée mondiale de l’eau 2008.
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Eau vive. Moteur de la "Coalition Eau" et de la promotion de la loi Oudin auprès des associations. Fortement soutenue par les "institutions" et les "entreprises" du secteur :
Quelles entreprises soutiennent Eau Vive ?
Depuis sa création, Eau Vive béneficie du soutien de plusieurs entreprises et de fondations d’entreprises. Depuis 2003, le partenariat avec les entreprises et les fondations d’entreprises s’est renforcé. Les partenaires sont notamment :
Asco Jougmatic,
Aquanet,
Cargill Malt,
Crédit Agricole Solidarité Développement,
Fondation JM Bruneau,
Fondation Veolia Environnement,
Fondation Alliances,
Fondation Elle,
Le Grand Cercle Majuscule,
Leroy-Somer,
Thuasne, ....
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Office International de l’Eau (OIEau). Il oeuvre pour la diffusion de modèle français de "Partenariat Public-Privé" dans le monde. La composition de son bureau illustre bien sa fonction de lien entre "Public" et "Privé".
OFFICE INTERNATIONAL DE L’EAU
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LISTE DES MEMBRES DU BUREAU (12 Avril 2006)
PRÉSIDENT
M. RENARD Jean - Président de l’Office International de l’Eau, représentant l’Agence de l’Eau Artois-Picardie
PRÉSIDENTS D’HONNEUR (p.m.)
M. CHERET Yvan - Ancien Président du Cefigre
M. DELAY Gérard - Ancien Président de la Fondation de l’Eau
M. TORRE Henri - Ancien Président de l’Office International de l’Eau, Ancien Ministre, Sénateur, Président du Comité de Bassin Rhône-Méditerranée et Corse
VICE - PRÉSIDENTS
M. BERTRAND Jacques - Président Directeur Général de Safège, représentant Ondéo-Suez
M. LEBRETON Claudy – Président de l’Assemblée des Départements de France
M. MOSER Eric – Directeur de l’Institut de Formation Professionnelle de la Saur
M.TRUCHOT Claude – Président du CA de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne SECRÉTAIRES
M. BEGORRE Henri - Président du Nanc.i.e. - Président de la Fédération France Eau
M. OLIVIER Dominique – Directeur Technique de Générale des Eaux - Véolia Environnement
TRÉSORIERS
M. FUNKEN Christian - Responsable Marketing de l’Activité Eau et Assainissement de Pont-à-Mousson
M. HERISSON Pierre - Sénateur de la Haute-Savoie, Maire de Sévrier (74), Vice-Président du Conseil Régional Rhône-Alpes, Président du Syndicat Intercommunal du Lac d’Annecy, Représentant l’Association des Maires de France.
AUTRES MEMBRES
Mme DELHAYE Annick - Conseil Régional PACA
Mme VAUGELADE Sylvie - Conseil Régional du Limousin
AINSI QUE
M. APARICIO MOURELO Angel - Directeur Général du Centro de Estudios y Experimentacion de Obras Publicas (CEDEX) (Espagne) Vice-Président d’Honneur
M. GRIFFITHS Tony - Directeur des Finances du Water Research Centre (WRC) (Grande-Bretagne) - Vice-Président d’Honneur
M. JAIME JAQUEZ Cristobal. - Directeur Général de la Comision Nacional del Agua (CNA) (Mexique) - Vice-Président d’Honneur
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Programme Solidarité Eau (PSEau).
D’initiative gouvernementale, l’association regroupe également institutions et entreprises (ainsi que leurs "ONG maison").
Conseil d’administration :
Président : M. René ALA (Maire d’Arles sur Tech),
Vice-Présidents : M. Christian CAMBON (SEDIF), M. Pierre-Frédéric TENIERE-BUCHOT ,
Secrétaire : M. Thierry VANDEVELDE (Waterforce-Véolia),
Trésorier : M. Antoine MALAFOSSE (Burgeap),
Monsieur Serge ALLOU (Gret)
Monsieur Yves BERTHELOT, Président du CFSI
Monsieur Stéphane CAMBOU (Conseil Régional du Limousin),
Madame Myriam CONSTANTIN (Mairie de Paris)
Monsieur Xavier CREPIN (ISTED)
Monsieur Bertrand DELANOE (AIMF)
Monsieur Bertrand GALLET (CUF)
Monsieur Marc GENTILINI, Président de l’Académie de l’Eau
Madame Josette LE FOLL-PICOU
Monsieur Guy FRADIN (AESN)
Monsieur Jean-François MATTEI, Président de la Croix-Rouge Française
Monsieur Jean-Claude OPPENEAU (ADEME)
Monsieur Rémi POCHAT (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées)
Madame Lisette PROVENCHER (Aquassistance-Lyonnaise) Monsieur Bruno VALFREY
Membres d’honneur : M. Stéphane HESSEL, Ambassadeur de France, AMF (Association des Maires de France)
Membres associés : Agence française de Développement, Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, Ministère des Affaires étrangères, Ministère de l’Equipement, Ministère de l’Emploi et de la Solidarité