TUNIS - Le secteur de l'eau est gangrené par la corruption et la cupidité des compagnies étrangères, ce qui tue des millions d'enfants et aggrave la pauvreté, a averti mardi à Tunis Peter Eigen, président sortant de l'organisation Transparency International (TI).
"L'Afrique est l'une des régions les plus frappées par la corruption, qui est responsable des faibles progrès dans le domaine de l'eau et de l'assainissement sur le continent", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège de la Banque africaine de développement (BAD).
Dans le monde entier, "la corruption tue chaque année onze millions d'enfants parmi les moins de cinq ans, qui meurent de maladies hydriques curables et causées par le manque d'assainissement", a ajouté M. Eigen.
"La terre compte 1,2 milliard de personnes ayant des problèmes d'accès à l'eau potable, et 2,6 milliards souffrant d'un manque d'accès à l'assainissement", a-t-il poursuivi.
M. Eigen présentait un rapport thématique de TI sur le sujet qui épingle les gouvernements, et les compagnies "qui se livrent à des pratiques de corruption envers les décideurs et perpétuent l'état de pauvreté dans lequel croupissent les populations".
Le document met aussi en cause la Chine et l'Espagne, soupçonnées d'être "des pollueurs d'eau, qui surexploitent les ressources et se livrent à des pratiques de corruption".
Le Lesotho et l'Inde sont incriminés pour détournement de fonds et manipulation des marchés. Le Paraguay, le Malawi, l'Equateur, le Bangladesh, la Mauritanie, le Kenya et le Zimbabwe sont également désignés pour leur mauvaise gestion de l'eau et des infrastructures sanitaires.
"L'Afrique est l'une des régions les plus frappées par la corruption, qui est responsable des faibles progrès dans le domaine de l'eau et de l'assainissement sur le continent", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège de la Banque africaine de développement (BAD).
Dans le monde entier, "la corruption tue chaque année onze millions d'enfants parmi les moins de cinq ans, qui meurent de maladies hydriques curables et causées par le manque d'assainissement", a ajouté M. Eigen.
"La terre compte 1,2 milliard de personnes ayant des problèmes d'accès à l'eau potable, et 2,6 milliards souffrant d'un manque d'accès à l'assainissement", a-t-il poursuivi.
M. Eigen présentait un rapport thématique de TI sur le sujet qui épingle les gouvernements, et les compagnies "qui se livrent à des pratiques de corruption envers les décideurs et perpétuent l'état de pauvreté dans lequel croupissent les populations".
Le document met aussi en cause la Chine et l'Espagne, soupçonnées d'être "des pollueurs d'eau, qui surexploitent les ressources et se livrent à des pratiques de corruption".
Le Lesotho et l'Inde sont incriminés pour détournement de fonds et manipulation des marchés. Le Paraguay, le Malawi, l'Equateur, le Bangladesh, la Mauritanie, le Kenya et le Zimbabwe sont également désignés pour leur mauvaise gestion de l'eau et des infrastructures sanitaires.