
DAVID HELVARG
La semaine dernière, LEON E. PANETTA et James D. Watkins retraité de l’administration sont allés au Capitole, à Washington, pour faire pression afin qu’un traité concernant les océans soit ratifié par les sénateurs. Il y 25 ans ce traité comme il y a trois ans, avait été bloqué en commission. Tous deux, co-présidents d’un groupe d’actions concernant les océans et anciens responsables d’un groupe de recherche sur l'état des Océans, ont récemment donné une note déplorable au gouvernement pour sa gestion et sa politique des océans.
Ce qui a motivé entre autres critères cette mauvaise note, c'est certainement le peu d’investissement de ce gouvernement à ratifier la convention de l’ONU sur les océans et son inaction politique au niveau international pour une meilleure gouvernance des affaires maritimes.
Cette convention est le cadre d’un traité d’accords internationaux limitant les frontières maritimes, concernant les ressources économiques et environnementales, la recherche scientifique, le contrôle de la pollution .... certains considèrent même cette convention comme un cadre juridique et 153 nations l’ont déjà signée.
Ce qui a motivé entre autres critères cette mauvaise note, c'est certainement le peu d’investissement de ce gouvernement à ratifier la convention de l’ONU sur les océans et son inaction politique au niveau international pour une meilleure gouvernance des affaires maritimes.
Cette convention est le cadre d’un traité d’accords internationaux limitant les frontières maritimes, concernant les ressources économiques et environnementales, la recherche scientifique, le contrôle de la pollution .... certains considèrent même cette convention comme un cadre juridique et 153 nations l’ont déjà signée.
Une succession de bloquages du rouage politique depuis 25 ans empêche les USA de reconnaître le traité sur les océans de l'ONU

la calotte glaciaire fond et un nouvel univers encore vierge reste à conquérir et à exploiter... par les états gourmands
Suite à son refus d'approuver le traité, les Etats-Unis ne sont pas en position de participer à des commissions même quand il s’agit de décisions capitales ou encore de se joindre à la Russie et à la Norvège dans leurs revendications territoriales dans le cadre du traité sur les eaux arctiques, où le changement climatique, responsable de la fonte de la calotte glacière, est prometteur d’un nouveau potentiel économique, énergétique et minier, augmente les zones de pêches et ouvre de nouvelles voies maritimes commerciales.
Le traité bénéficie de l'appui de l'administration Bush, de 90 sénateurs et des groupes d’influence qui vont de Greenpeace au Pentagone et du conservatoire des Océans à l'industrie pétrolière offshore. Il n’y a plus qu’à agir, alors qu’attendent les USA ?
L’historique de ce traité qui remonte à la Guerre froide est liée aux Etats-Unis et à un bateau, le Glomar Exploreur, que le milliardaire Howard Hughes a faire construire pour la C.I.A. afin de soi-disant, récupérer un sous-marin russe coulé dans les années 1970. Cette expédition était en fait une opération de couverture de la C.I.A. qui utilisa le Glomar Exploreur pour rechercher des minerais, ce qui a exacerbé la spéculation frénétique de possibles richesses sous-marines qu’il n’y avait plus qu’à ramasser. C’est alors que l'ONU avait déclaré le fonds des océans "Patrimoine commun de l'humanité."
En 1980, Elliot L. Richardson, le représentant américain à la conférence de la Mer, avait négocié un accord autorisant l’activité sous-marine de quelques compagnies minières. Mais une nouvelle délégation nommée par l'administration Reagan a mis son veto contre les autorisations obtenues par ces sociétés minières, déclarant que les ressources des océans ne peuvent appartenir qu’aux entreprises dont la technicité, le savoir-faire et les capitaux sont suffisants pour les revendiquer. En conséquence, bien qu'il y ait eu accord sur 16 des 17 points du traité, les négociations s’enlisèrent, a expliqué Richardson plus tard. Le président Reagan refusa alors de signer le traité en 1982.
Le président Clinton obtint que soit rédigé par les autorités de l’ONU un accord permettant l’accès des fonds sous-marins à plus d'entreprises, ce qui devait politiquement lui permettre, en 1994, comme de nombreux autres chefs d’Etat, de signer ce traité, qui devait être ensuite ratifié par le Sénat. La majorité démocrate au Sénat devait adopter ce traité, mais le vote fut bloqué par le chef de la Commission des Relations étrangères, le Sénateur Jesse Helms de la Caroline du Nord.
Son Chef de cabinet confia « que le sénateur, sur ce point n'a pas voulu être lié à un tel traité dans lequel "les Etats-Unis ont le même poids politique que les autres états membres. Soit une voix par état membre."
En 2004, le Sénateur Jesse Helms fut remplacé par un Républicain de l'Indiana, le Sénateur Richard G. Lugar, qui obtint un soutien total de la Commission des Relations Etrangères pour la ratification du traité par le Sénat essaya à nouveau de l’inscrire à l’ordre du jour, mais il fut bloqué par le chef de la majorité des députés Républicains Bill Frist du Tennessee...
Les partisans de B. Frist, des Républicains Radicaux, comme Phyllis Schlafly et Oliver L. North. considérèrent le traité comme une tentative de l'ONU de saper la souveraineté américaine.
Le traité bénéficie de l'appui de l'administration Bush, de 90 sénateurs et des groupes d’influence qui vont de Greenpeace au Pentagone et du conservatoire des Océans à l'industrie pétrolière offshore. Il n’y a plus qu’à agir, alors qu’attendent les USA ?
L’historique de ce traité qui remonte à la Guerre froide est liée aux Etats-Unis et à un bateau, le Glomar Exploreur, que le milliardaire Howard Hughes a faire construire pour la C.I.A. afin de soi-disant, récupérer un sous-marin russe coulé dans les années 1970. Cette expédition était en fait une opération de couverture de la C.I.A. qui utilisa le Glomar Exploreur pour rechercher des minerais, ce qui a exacerbé la spéculation frénétique de possibles richesses sous-marines qu’il n’y avait plus qu’à ramasser. C’est alors que l'ONU avait déclaré le fonds des océans "Patrimoine commun de l'humanité."
En 1980, Elliot L. Richardson, le représentant américain à la conférence de la Mer, avait négocié un accord autorisant l’activité sous-marine de quelques compagnies minières. Mais une nouvelle délégation nommée par l'administration Reagan a mis son veto contre les autorisations obtenues par ces sociétés minières, déclarant que les ressources des océans ne peuvent appartenir qu’aux entreprises dont la technicité, le savoir-faire et les capitaux sont suffisants pour les revendiquer. En conséquence, bien qu'il y ait eu accord sur 16 des 17 points du traité, les négociations s’enlisèrent, a expliqué Richardson plus tard. Le président Reagan refusa alors de signer le traité en 1982.
Le président Clinton obtint que soit rédigé par les autorités de l’ONU un accord permettant l’accès des fonds sous-marins à plus d'entreprises, ce qui devait politiquement lui permettre, en 1994, comme de nombreux autres chefs d’Etat, de signer ce traité, qui devait être ensuite ratifié par le Sénat. La majorité démocrate au Sénat devait adopter ce traité, mais le vote fut bloqué par le chef de la Commission des Relations étrangères, le Sénateur Jesse Helms de la Caroline du Nord.
Son Chef de cabinet confia « que le sénateur, sur ce point n'a pas voulu être lié à un tel traité dans lequel "les Etats-Unis ont le même poids politique que les autres états membres. Soit une voix par état membre."
En 2004, le Sénateur Jesse Helms fut remplacé par un Républicain de l'Indiana, le Sénateur Richard G. Lugar, qui obtint un soutien total de la Commission des Relations Etrangères pour la ratification du traité par le Sénat essaya à nouveau de l’inscrire à l’ordre du jour, mais il fut bloqué par le chef de la majorité des députés Républicains Bill Frist du Tennessee...
Les partisans de B. Frist, des Républicains Radicaux, comme Phyllis Schlafly et Oliver L. North. considérèrent le traité comme une tentative de l'ONU de saper la souveraineté américaine.
Le manque de volonté politique des USA à participer à la bonne gouvernance des océans rend difficile la restauration de la qualité des eaux maritimes qui sont en danger

Toutes les sources de pollution des océans et mers
Depuis la prise du pouvoir en 2006, au Sénat, et au Congrès par les Démocrates, l’administration Bush républicaine ainsi que le Président Bush lui-même sont devenus plus favorables à la signature de ce traité des océans. Le Conseiller pour la sécurité nationale, M. Stephen J. Hadley est devenu un fervent supporter. Ce qui laisse peut-être présager une nouvelle possibilité de ratification du traité au Sénat et un passage pour examen devant la commission des Relations Etrangères avec à sa tête le Sénateur, Joseph R. Biden du Delaware.
Le cabinet du Sénateur Démocrate Biden déclare pourtant qu'il y a de nombreux traités à examiner avant celui-ci et qu’il n’est pas inscrit à l’ordre du jour pour un vote au Sénat. Bien que le sénateur (et candidat à la Présidentielle) fut acquis à l’adoption de ce traité comme membre de cette commission des Relations Etrangères en 2004, ses priorités en 2007 semblent maintenant dirigées vers d’autres sujets comme l’Irak et l’Afghanistan où les guerres font rage.
Ainsi le fait d’établir une gestion internationale qui règle l’utilisation et les opérations sur 71% de la surface de la terre n’est-ce pas suffisant pour mener une politique étrangère significative et influente ?
Si les Etats-Unis ne peuvent pas consentir à s'engager dans la gouvernance globale des océans, comment peut-on commencer à réfléchir à une politique complexe de restauration de nos océans, malades et même en danger de mort.
Va-t-on continuer à jouer longtemps à ce petit jeu politique pour tenter de ratifier ce traité, ou va-t-on enfin participer à l’amélioration de la santé des océans par une approche globale?
Le cabinet du Sénateur Démocrate Biden déclare pourtant qu'il y a de nombreux traités à examiner avant celui-ci et qu’il n’est pas inscrit à l’ordre du jour pour un vote au Sénat. Bien que le sénateur (et candidat à la Présidentielle) fut acquis à l’adoption de ce traité comme membre de cette commission des Relations Etrangères en 2004, ses priorités en 2007 semblent maintenant dirigées vers d’autres sujets comme l’Irak et l’Afghanistan où les guerres font rage.
Ainsi le fait d’établir une gestion internationale qui règle l’utilisation et les opérations sur 71% de la surface de la terre n’est-ce pas suffisant pour mener une politique étrangère significative et influente ?
Si les Etats-Unis ne peuvent pas consentir à s'engager dans la gouvernance globale des océans, comment peut-on commencer à réfléchir à une politique complexe de restauration de nos océans, malades et même en danger de mort.
Va-t-on continuer à jouer longtemps à ce petit jeu politique pour tenter de ratifier ce traité, ou va-t-on enfin participer à l’amélioration de la santé des océans par une approche globale?

Le 12 mars 2007
DAVID HELVARG, président de la « la campagne de sensibilisation Frontière Bleue » et auteur "d’un ouvrage’ la Frontière Bleue : Messsage depuis les profondeurs des Océans Américains."
traduction bénévole N T et SDT
DAVID HELVARG, président de la « la campagne de sensibilisation Frontière Bleue » et auteur "d’un ouvrage’ la Frontière Bleue : Messsage depuis les profondeurs des Océans Américains."
traduction bénévole N T et SDT
Troubled waters on U.N. oceans treaty
http://www.latimes.com/news/opinion/la-oe-helvarg12mar12,0,5228022.story?track=ntothtml
The U.S. has been the major stumbling block to a worldwide agreement on ocean governance and fixing damaged seas.
By David Helvarg
DAVID HELVARG is president of the Blue Frontier Campaign and the author of "Blue Frontier: Dispatches from America's Ocean Wilderness."
March 12, 2007
LEON E. PANETTA and retired Adm. James D. Watkins were on Capitol Hill last week lobbying for a treaty that, depending on how you look at it, is three to 25 years overdue for a Senate vote. As co-chairmen of the Joint Ocean Commission Initiative and former heads of two major blue-ribbon panels on the state of our seas, they recently gave the government a C-minus in ocean policy. One of the categories that helped drag that grade down was international leadership - in which the U.S. was given a D-minus because of its ongoing failure to ratify the U.N. Convention on the Law of the Sea.
The convention is the framework treaty for international agreements relating to marine boundaries, economic and environmental resources, scientific research, pollution control and more. Some call it the constitution of the ocean, and 153 nations have signed on.
As a result of its failure to approve the treaty, the U.S. is not in a position to participate in vital decision-making bodies, including joining nations such as Russia and Norway that are staking territorial claims under the treaty in Arctic waters, where climate change is melting ice and opening up the potential for new energy, mineral, fishing and global shipping operations.
The treaty has the support of the Bush administration, 90 senators and almost every maritime interest group, from Greenpeace to the Pentagon, the Ocean Conservancy to the offshore oil industry. In terms of policy, it's not low-hanging fruit, it's more like fruit on the ground. So what's the problem?
The story of the Law of the Sea treaty and the U.S. goes back to the Cold War and a ship, the Glomar Explorer, which Howard Hughes built for the CIA to retrieve a sunken Russian submarine in the 1970s. The CIA cover story was that the Glomar Explorer would be mining deep-sea minerals, and this inspired frenzied speculation that there was a trillion dollars of wealth just waiting to be vacuumed off the ocean floor. But the U.N. had declared the deep oceans "the common heritage of mankind."
By 1980, Elliot L. Richardson, the U.S. special representative to the Law of the Sea conference, had worked out a compromise agreement allowing for some corporate ocean mining, but a new delegation appointed by the Reagan administration nixed any "giveaway" of deep-sea minerals, insisting that the oceans' resources belonged to those with the capital and technology to claim them. As a result, although there was agreement on 16 of 17 treaty issues, negotiations stalled, Richardson later told me. President Reagan refused to sign the treaty in 1982.
President Clinton got greater corporate access written into the U.N. rules so that, in 1994, he was politically able to join many other heads of state in signing the treaty, but that still left the Senate to ratify it. A majority was prepared to do just that, but the vote was blocked by the Foreign Relations Committee chairman, Sen. Jesse Helms of North Carolina. His top staffer on the issue told me that the senator didn't want to be part of a U.N. agreement in which "the U.S. doesn't have a greater vote than anyone else."
In 2004, Helms' replacement as head of the panel, Republican Richard G. Lugar of Indiana, got unanimous committee endorsement for the treaty and again tried to move it to a floor vote, only to be blocked by then-Majority Leader Bill Frist (R-Tenn.). Frist's supporters on the right, including Phyllis Schlafly and Oliver L. North, saw the treaty as part of a U.N. attempt to undermine U.S. sovereignty.
Since the Democratic takeover of the House and Senate in 2006, the Bush administration, if not the president himself, has become more outspoken in its support of the Law of the Sea treaty. National security advisor Stephen J. Hadley is promoting it.
Which leaves bringing the treaty to a floor vote - and certain passage - in the hands of the new Senate Foreign Relations Committee chairman, Joseph R. Biden Jr. of Delaware, right? Not quite.
Biden's staff says there are lots of treaties pending; this one is not scheduled for a vote. Although the senator (and presidential candidate) voted for it as a committee member in 2004, his priorities now are the wars in Iraq and Afghanistan. Yet isn't establishing an international approach to using and operating on 71% of our planet's surface just as significant a foreign policy and leadership issue?
If the U.S. can't agree to engage in global ocean governance, how can it ever begin to address the complex and challenging task of restoring our damaged oceans to health? It's long past time to schedule the Law of the Sea vote, get our overdue homework done and improve our ocean policy grade.
The U.S. has been the major stumbling block to a worldwide agreement on ocean governance and fixing damaged seas.
By David Helvarg
DAVID HELVARG is president of the Blue Frontier Campaign and the author of "Blue Frontier: Dispatches from America's Ocean Wilderness."
March 12, 2007
LEON E. PANETTA and retired Adm. James D. Watkins were on Capitol Hill last week lobbying for a treaty that, depending on how you look at it, is three to 25 years overdue for a Senate vote. As co-chairmen of the Joint Ocean Commission Initiative and former heads of two major blue-ribbon panels on the state of our seas, they recently gave the government a C-minus in ocean policy. One of the categories that helped drag that grade down was international leadership - in which the U.S. was given a D-minus because of its ongoing failure to ratify the U.N. Convention on the Law of the Sea.
The convention is the framework treaty for international agreements relating to marine boundaries, economic and environmental resources, scientific research, pollution control and more. Some call it the constitution of the ocean, and 153 nations have signed on.
As a result of its failure to approve the treaty, the U.S. is not in a position to participate in vital decision-making bodies, including joining nations such as Russia and Norway that are staking territorial claims under the treaty in Arctic waters, where climate change is melting ice and opening up the potential for new energy, mineral, fishing and global shipping operations.
The treaty has the support of the Bush administration, 90 senators and almost every maritime interest group, from Greenpeace to the Pentagon, the Ocean Conservancy to the offshore oil industry. In terms of policy, it's not low-hanging fruit, it's more like fruit on the ground. So what's the problem?
The story of the Law of the Sea treaty and the U.S. goes back to the Cold War and a ship, the Glomar Explorer, which Howard Hughes built for the CIA to retrieve a sunken Russian submarine in the 1970s. The CIA cover story was that the Glomar Explorer would be mining deep-sea minerals, and this inspired frenzied speculation that there was a trillion dollars of wealth just waiting to be vacuumed off the ocean floor. But the U.N. had declared the deep oceans "the common heritage of mankind."
By 1980, Elliot L. Richardson, the U.S. special representative to the Law of the Sea conference, had worked out a compromise agreement allowing for some corporate ocean mining, but a new delegation appointed by the Reagan administration nixed any "giveaway" of deep-sea minerals, insisting that the oceans' resources belonged to those with the capital and technology to claim them. As a result, although there was agreement on 16 of 17 treaty issues, negotiations stalled, Richardson later told me. President Reagan refused to sign the treaty in 1982.
President Clinton got greater corporate access written into the U.N. rules so that, in 1994, he was politically able to join many other heads of state in signing the treaty, but that still left the Senate to ratify it. A majority was prepared to do just that, but the vote was blocked by the Foreign Relations Committee chairman, Sen. Jesse Helms of North Carolina. His top staffer on the issue told me that the senator didn't want to be part of a U.N. agreement in which "the U.S. doesn't have a greater vote than anyone else."
In 2004, Helms' replacement as head of the panel, Republican Richard G. Lugar of Indiana, got unanimous committee endorsement for the treaty and again tried to move it to a floor vote, only to be blocked by then-Majority Leader Bill Frist (R-Tenn.). Frist's supporters on the right, including Phyllis Schlafly and Oliver L. North, saw the treaty as part of a U.N. attempt to undermine U.S. sovereignty.
Since the Democratic takeover of the House and Senate in 2006, the Bush administration, if not the president himself, has become more outspoken in its support of the Law of the Sea treaty. National security advisor Stephen J. Hadley is promoting it.
Which leaves bringing the treaty to a floor vote - and certain passage - in the hands of the new Senate Foreign Relations Committee chairman, Joseph R. Biden Jr. of Delaware, right? Not quite.
Biden's staff says there are lots of treaties pending; this one is not scheduled for a vote. Although the senator (and presidential candidate) voted for it as a committee member in 2004, his priorities now are the wars in Iraq and Afghanistan. Yet isn't establishing an international approach to using and operating on 71% of our planet's surface just as significant a foreign policy and leadership issue?
If the U.S. can't agree to engage in global ocean governance, how can it ever begin to address the complex and challenging task of restoring our damaged oceans to health? It's long past time to schedule the Law of the Sea vote, get our overdue homework done and improve our ocean policy grade.