PDG : Antoine Frérot (nov. 2009–)
Création : 14 décembre 1853
Cours de l'action : VIE (EPA) 15,10 € (-6,62 %)
Le n°1 mondial du traitement de l'eau et des déchets a dégagé un bénéfice de 382 millions d'euros l'an passé, en recul de 15%. Son PDG, Antoine Frérot, annonce des économies accrues d'ici à 2018.
Confronté à un environnement "durci", et après l'annonce de résultats 2016 conformes aux objectifs grâce à un bon quatrième trimestre, le PDG de Veolia, Antoine Frérot, a revu à la baisse ses objectifs pour 2018 et annoncé un effort accru en matière de réductions de coûts .
Les résultats tout d'abord. Le chiffre d'affaires 2016 s'isncrit en recul de 2,3% à 24,39 milliards d'euros. À changes constants, la baisse est moins marquée (-0,4%), grâce à une reprise de la croissance au quatrième trimestre (+1,9%). Pénalisé par des charges de restructuration à hauteur de 163 millions d'euros, des provisions et dépréciations d'actifs non courants, le bénéfice net est en baisse de 15% à 382 millions d'euros. Mais le résultat net courant, objectif de référence du groupe, a progressé de hausse de 5,1% à 610 millions d'euros.
Des résultats inférieurs au consensus réalisé par Reuters. Les analystes attendaient en moyenne un résultat net part du groupe de 568 millions d'euros, un Ebitda de 3 milliards et un chiffre d'affaires de 24,6 milliards.
Vents contraires
Quid de 2017 et 2018 ? Antoine Frérot, a souligné jeudi lors d'une conférence téléphonique que Veolia ferait face cette année à des "vents contraires", notamment une inflation faible. Interrogé par les analystes sur un éventuel rachat de GE Water & Process Technologies, filiale de General Electric spécialisée dans le traitement de l'eau pour les industriels, Antoine Frérot a répondu : "Nous avons regardé et nous avons décidé que [ces actifs] n'étaient pas intéressants pour Veolia, et nous n'avons pas fait d'offre". Quant à un éventuel rapprochement avec Suez - hypothèse déjà évoquée par le passé- , il a ajouté qu'il n'y avait pas de projet en ce sens et que les conditions n'étaient pas réunies.
Le n°1 mondial du traitement de l'eau et des déchets estime que 2017 sera une "année de transition", avec un redémarrage de la croissance de son chiffre d'affaires, une "stabilité ou une croissance modérée" de son Ebitda et des économies portées à plus de 250 millions d'euros, après 245 millions en 2016 et plus de 300 millions prévus pour 2018, soit quelque 800 millions sur 2016-2018, contre plus de 600 millions visés précédemment.
Il a enfin précisé qu'il visait désormais un Ebitda de 3,3 à 3,5 milliards d'euros en 2019, contre 3,5 milliards prévus dès 2018 auparavant (à changes constants).
Veolia propose un dividende de 0,80 euro par action au titre de 2016 (+9,6%), payable en numéraire.
Création : 14 décembre 1853
Cours de l'action : VIE (EPA) 15,10 € (-6,62 %)
Le n°1 mondial du traitement de l'eau et des déchets a dégagé un bénéfice de 382 millions d'euros l'an passé, en recul de 15%. Son PDG, Antoine Frérot, annonce des économies accrues d'ici à 2018.
Confronté à un environnement "durci", et après l'annonce de résultats 2016 conformes aux objectifs grâce à un bon quatrième trimestre, le PDG de Veolia, Antoine Frérot, a revu à la baisse ses objectifs pour 2018 et annoncé un effort accru en matière de réductions de coûts .
Les résultats tout d'abord. Le chiffre d'affaires 2016 s'isncrit en recul de 2,3% à 24,39 milliards d'euros. À changes constants, la baisse est moins marquée (-0,4%), grâce à une reprise de la croissance au quatrième trimestre (+1,9%). Pénalisé par des charges de restructuration à hauteur de 163 millions d'euros, des provisions et dépréciations d'actifs non courants, le bénéfice net est en baisse de 15% à 382 millions d'euros. Mais le résultat net courant, objectif de référence du groupe, a progressé de hausse de 5,1% à 610 millions d'euros.
Des résultats inférieurs au consensus réalisé par Reuters. Les analystes attendaient en moyenne un résultat net part du groupe de 568 millions d'euros, un Ebitda de 3 milliards et un chiffre d'affaires de 24,6 milliards.
Vents contraires
Quid de 2017 et 2018 ? Antoine Frérot, a souligné jeudi lors d'une conférence téléphonique que Veolia ferait face cette année à des "vents contraires", notamment une inflation faible. Interrogé par les analystes sur un éventuel rachat de GE Water & Process Technologies, filiale de General Electric spécialisée dans le traitement de l'eau pour les industriels, Antoine Frérot a répondu : "Nous avons regardé et nous avons décidé que [ces actifs] n'étaient pas intéressants pour Veolia, et nous n'avons pas fait d'offre". Quant à un éventuel rapprochement avec Suez - hypothèse déjà évoquée par le passé- , il a ajouté qu'il n'y avait pas de projet en ce sens et que les conditions n'étaient pas réunies.
Le n°1 mondial du traitement de l'eau et des déchets estime que 2017 sera une "année de transition", avec un redémarrage de la croissance de son chiffre d'affaires, une "stabilité ou une croissance modérée" de son Ebitda et des économies portées à plus de 250 millions d'euros, après 245 millions en 2016 et plus de 300 millions prévus pour 2018, soit quelque 800 millions sur 2016-2018, contre plus de 600 millions visés précédemment.
Il a enfin précisé qu'il visait désormais un Ebitda de 3,3 à 3,5 milliards d'euros en 2019, contre 3,5 milliards prévus dès 2018 auparavant (à changes constants).
Veolia propose un dividende de 0,80 euro par action au titre de 2016 (+9,6%), payable en numéraire.