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REVUE DE PRESSE

Les altermondialistes discutent de la privatisation de l’eau au Niger- Développement : flot d'eau à Bamako

Le pari est réussi pour l’Association Alternative Espaces Citoyens qui a organisé avec succès ses activités autogérées entrant dans le cadre du Forum Social Mondial Polycentrique (FSMP) de Bamako. Alternative a ouvert le bal de ses activites par deux ateliers et une projection de film sur la question de l’eau au Niger. C’était hier 20 janvier 2006, en debut de l’après midi. Les ateliers thematiques vont se poursuivre demain avec trois autres conférences qui auront lieu, In cha Allah, l’un dans la matinée à l’espace I de l’Université dans la commune de Badaladougou et les deux autres en fin de journee à l’espace G de la maison des jeunes.



Privatisation - marchandisation- riment aussi avec violation

Les altermondialistes discutent de la privatisation de l’eau au Niger- <font color='red' size=4>Développement : flot d'eau à Bamako</font>
FSM 2006 - BAMAKO
par : Tcherno, H.B.


Un autre rendez -vous est pris aujourd hui avec les délégués altermondialistes et le public bamakois pour discuter cette fois-ci des luttes et resistances contre la mondialisation neoliberale en Afrique, de la question de la famine au Sahel et de la privatisation des services publics en Afrique. Cette derniere conference sera suivi de la projection d un documentaire intitule "rendez vous manque" qui traite de la question du chemin de fer.

Deux ateliers thématiques dont l’un porte sur la marchandisation de l’eau et ses conséquences sur les populations et l’autre sur le rôle des médias alternatifs dans le contrôle de l’action publique et la construction démocratique ont été organisés par Alternative Espaces Citoyens lors du FSMP de Bamako. Le premier atelier qui s est deroule au musee national a enregistré la participation d’un public nombreux au sein duquel figure des élus locaux de France et d’Italie.

Cet atelier qui porte sur la marchandisation de l’eau et ses conséquences sur les populations locales : cas du village de Tibiri au Niger a été présenté par deux membres de l’association à savoir Mamane Sani, membre du Conseil d Administration (CA) de la dite association et le journaliste cinéaste M. Saidou Arji. Les communications de deux conférenciers ont été précédé de la projection du film : eau source de malheur, un documentaire des productions Alternative. Temoignages a l appui, ce documentaire de 26 mns retrace la situation catastrophique des enfants du village de Tibiri, une localité située à 600 km à l’est de Niamey.

Rappelons que c’est en 1999 que ce drame a defrayé la chronique suite à un point de presse organisé par l’Association Nigérienne de défense des droits de l’Homme (Anddh) qui a diligenté une enquête dans le village suite à de nombreuses plaintes et à la publication d’une thèse de doctorat sur le probème de santé causé par la consommation de cette ’’eau maudite’’. Le travail scientifique du jeune médecin Koini Moussa a conclu à des liens entre la consommation de cette eau et les signes de maladie chez les enfants en bas age de cette commune urbaine.

La consommation de cette eau nocive a provoquée de lésions graves chez les jeunes enfants : déformation de squelettes, déformation et fragilisation de l’os du crâne et des dentaires. Les victimes porteront toute leur vie les séquelles liées à la consommation de cette eau. Les moins chanceux en sont morts dans l’indifférence générale. Dans un pays comme le Niger qui connaît déjà un taux de mortalité infanto-juvénile des plus élevés du monde (274 pour mille en 1998), ce drame qui a concerné plus de 500 enfants vient allonger la liste des victimes.

A l’époque des faits, Alternative a depeché une équipe de journalistes sur place pour appuyer le travail de mobilisation de l opinion publique entrepris par les organisations de défense des droits de l’homme. C’est a la suite de reportages realises par les journalistes que l idee de produire un documentaire a germe dans l esprit de son auteur. C est donc tout naturellement que l organisation dont il est membre a choisi d’animer un atelier sur ce sujet afin de partager avec les militants altermondialistes sa connaissance de ce dossier qui pose de manière macabre la problématique de la gestion de l’eau au Niger.

Dans le documentaire, Me Coulibaly Moussa, l’avocat commis par la FIDH et son partenaire nigérien a affirmé que les parents des victimes sont fondés à demander reparation pour l’incommensurable préjudice subi par leurs enfants. Quant à M Sidiki Kaba, président de la FIDH, il donné l’assurance totale de l’assistance juridique et financière de son organisation afin que justice soit rendue dans cette affaire.

En effet, la consommation de l’eau fournie par la SNE dans la localité de Tibiri a provoque une terrible maladie identifiée sous le nom de Fluorose osteo-dentaire. Elle est due au taux très élevé de fluor contenu dans le site qu’exploite cette société à Tibiri. La teneur de cette eau en fluor est de l’ordre de 4,77 à 6,6 mg/l contre 1,5 mg/l préconisé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les origines de ce drame silencieux qui frappe sans pitié les enfants de Tibiri remontent aux années 1984-1985, date de l’installation de la première adduction d’eau dans la commune de Tibiri.

Les résultats des analyses effectuées par des cabinets indépendants ont démontré une teneur en fluor 3 à 4 fois supérieure aux normes préconisées par l’OMS. La responsabilité de L’Etat nigérien ne souffre donc d’aucun doute. Arguments à l’appui, le conférencier a demontré dans son exposé que la SNE a failli dans sa mission de fourniture d’une eau saine aux populations. Même si cette société est aujourd’hui privatisée, selon Mamane Sani, l’Etat ne peut pas se dedouaner par rapport au drame des enfants de Tibiri.

Ce drame pose de manière irrefutable le problème de l acces a l eau potable et met a nu les faux discours sur les bienfaits de la privatisation du système de distribution de l’eau au Niger. Il est la preuve de la violation du Pacte des Nations Unies sur les droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC), en matière de droit à la santé et de droit d’accès à l’eau. L’Etat nigérien a l’obligation de garantir le droit à obtenir réparation devant les tribunaux en cas de violation du droit à la santé ou à l’eau potable afin que ce type de violation ne reste pas impuni.

Au Niger, seuls 42% des populations ont accès à l’eau potable. 6% seulement disposent d’un robinet privé et 52% s’approvisionnent en eau à partir des autres points d’eau modernes (bornes fontaines). Le reste de la population se sert directement à la source : dans les fleuves ou les réserves pluviales naturelles, s’exposant ainsi à la consommation d’eaux souillées.

Imposée par la Banque mondiale, la privatisation,de la Société Nationale des Eaux (devenue en 2001 la Société d’Exploitation des Eaux du Niger, contrôlée par Vivendi Water) a entraîné une hausse des tarifs de plus de 20% alors que 60% des Nigériens vivent en-dessous du seuil de pauvreté.

Le drame des enfants de Tibiri soutient le conférencier est la preuve de la négligence de l’Etat qui avait a l epoque la responsabilite de la fourniture du precieux liquide.

Dans sa communication succinte mais riche en informations, M. Sani a expliqué comment le processus de privatisation de l’eau a été conduit au Niger. Il a rappelé que la Lyonnaise des eaux et Vivendi Water, deux sociétés françaises étaient en compétition pour le rachat du secteur de l’eau. Après le dépouillement des offres, la SNE a ete reprise par Vivendi qui s’occupe désormais de la vente de l’eau et de l’amélioration du réseau de distribution.

Suez et Vivendi contrôlent plus de de 70 pour cent du marche des services de l eau dans le monde. Ces deux societes usent de leur influence considerable aupres des preteurs multilateraux pour faire de la distribution privee de l eau, une condition a l allegement de la dette ou a des nouveaux prets.

La projection du documentaire et l’exposé ont été suivis de débats tres enrichissants. Certains intervenants ont avoue qu’ils ont été bouleversés par les images du film. Réagissant à la salle, M. Sani a suggéré d’aller vers un contrôle citoyen de la gestion de l’eau dans les collectivités. Pour lui, il n’est pas question de laisser la gestion de "l’or bleu" entre les mains des entreprises étrangères dont l’unique souci est la recherche du profit. Il a cite plusieurs exemples des effets nocifs de la privatisation qui sont entre autres les augmentations de tarifs, la baisse de la qualite de l eau, les enormes profits d investissement, les pots de vin et la corruption.

Développement : flot d'eau à Bamako

Les altermondialistes discutent de la privatisation de l’eau au Niger- <font color='red' size=4>Développement : flot d'eau à Bamako</font>
Parmi les activités tenues au cours du 6ème Forum mondial polycentrique qui s'achève ce lundi à Bamako au Mali, le thème de l'eau était très fédérateur.

Lors des diverses rencontres, les discussions visaient surtout l'effectivité de l'exploitation de cette substance par les sociétés publiques. Pour beaucoup, une telle démarche rendrait l'eau accessible à tous. Ainsi, la dernière rencontre à laquelle ont pris part les parlementaires et les responsables de mouvements sociaux de pays africains au Musée national de Bamako, samedi dernier, a abouti à "L'appel de Bamako sur l'eau".
Ce dernier propose entre autres que l'accès à l'eau soit gratuit pour la vie (les coûts associés étant pris en charge par la collectivité), à hauteur de 40 litres par jour et par personne.

En effet, dans de nombreux pays africains, et comme le soulignait un parlementaire, la promotion urgente d'une " Nouvelle culture de l'eau " s'impose. Non seulement la privatisation de ce secteur fait surtout l'affaire des compagnies multinationales occidentales, mais en plus, elle rend plus difficiles les conditions de vie des populations. Le fait est plus patent au Mali, où même avec la reprise du contrôle de l'eau par le gouvernement, la question de l'accès à cette substance demeure. " En effet, pas plus de 40 % de Maliens ont accès à l'eau potable. Le reste de la population fait des dizaines de kilomètres pour s'approvisionner en eau non potable. Dans un même temps, le coût de construction d'un forage est de l'ordre de 3 à 5 millions de Fcfa. C'est impensable dans un pays où le revenu moyen par habitat représente moins de 300 Fcfa par jour ", explique Boubacar Touré, député élu à l'assemblée nationale du Mali, membre de la commission développement rural et environnement.

Pour que le voeu de "l'Appel de Bamako" se réalise, sur le plan continental, ses signataires pensent qu'il est prioritaire de promouvoir des réseaux de "défenseurs de l'eau" contre la marchandisation de l'eau dans le continent. Et sur le plan mondial, ils proposent que les organisations et entreprises publiques qui s'occupent de l'exploitation de l'eau dans le monde créent une Alliance mondiale . L'objectif de cette union serait, entre autres, de contrecarrer les actions de Aquafed, la Fédération internationale des opérateurs privés de service d'eau qui a été créée l'an dernier.

Toutefois, pour Boubacar Touré, le fait que les parlementaires et les responsables de mouvements sociaux et experts se mettent déjà ensemble est une avancée majeure. " Dans le contexte Africain, le député se débat en fonction de ce qu'il sait. Hors, il n'a pas la science infuse. Il lui faut des gens de terrain pour éveiller son attention. Notamment sur ces privatisations sauvages qui mettent l'eau à des coûts insupportables " , conclut-il.

Le Quotidien Mutations (Yaoundé)
23 Janvier 2006
Cathy Yogo, à Bamako

Jeudi 26 Janvier 2006
Samedi 4 Février 2006
JEAN-LUC TOULY
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