LE GRAND LYON OFFRE 86 000 € DE RENTE ANNUELLE A LA SDEI A L'OCCASION DU RATTACHEMENT DE GIVORS ET GRIGNYA LA COMMUNAUTE URBAINE

Cette situation scandaleuse et quelque peu ubuesque aurait du être évitée. Rappelons que l'assainissement du Grand Lyon est le moins cher de Farnce du fait de sa gestion en régie publique.
Explications ci-dessous ...
Givors et Grigny : deux villes du département du Rhône qui ont rejoint la Communauté Urbaine de Lyon. Mais ces 2 villes avaient au préalable confié l'exploitation de leurs réseaux d'assainissement et l'épuration des eaux usées à la SDEI par des contrats d'affermage.
Le Grand Lyon s'est donc trouvé délégant dans les droits et obligations liés à ces contrats, avec la SDEI comme délégataire.
Or le Grand Lyon gère lui-même en régie son service de collecte et d'assainissement avec un tel brio qu'il en a fait le moins cher et le plus performant de France.
Afin que les abonnés de ces 2 villes soient traités de la même manière que ceux des autres communes du Grand Lyon, le tarif de leur redevance a été aligné sur celui du Grand Lyon (0.753 €/m3 HT et sans partie fixe), ce qui réjouira les abonnés de Givors et Grigny.
Mais comme la SDEI reste exploitante des services à un tarif bien supérieur, le Grand Lyon va lui reverser 2 compensations pour éponger sa perte de recette.
Pour Givors, cette "compensation" s'élèvera à environ 60 000 € par an (base 2006), pour Grigny ce sera environ 26 000 € par an.
Voilà une preuve incontestable de la nocivité des gestions par affermage et du caractère prédateur des sociétés privées auxquelles sont délégués les services publics puisque le Grand Lyon, comme on l'a vu, gère son assainissement en régie avec les tarifs les moins chers de France.
Mais il y a encore plus scandaleux.
Les contrats ont été conclus le 3 février 2005 pour Givors et le 1 janvier 2006 pour Grigny alors que ces 2 villes savaient qu'elles allaient intégrer le Grand Lyon quelques mois plus tard.
Le Grand Lyon était évidemment lui aussi au courant.
Ces 2 collectivités, en accord avec le Grand Lyon auraient donc pu ne pas renouveler les contrats voire les prolonger de quelques mois pour organiser l'intégration des services de Givors et Grigny à ceux du Grand Lyon.
C'est donc de manière délibérée et en toute connaissance de cause que la "manoeuvre" a été manigancée.
A qui pourrait-on faire croire que le Grand Lyon qui gère lui-même en régie un assainissement desservant près d'1 million et demie d'habitants était dans l'impossibilité d'en prendre en charge moins de 100 000 de plus ?
Alors pourquoi ces cadeaux à la SDEI ?
Complément d'information montrant que le Grand Lyon marche sur la tête avec la gestion de son service public d'assainissement collectif.
Et ce qui est plus grave, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la gestion de l'assainissement reproduit à l'identique les tares de celle du service de distribution d'eau potable
Depuis près de 10 ans, appliquant à la lettre la règlementation, le Grand Lyon avait réussi à moderniser son service public d'assainissement collectif sans augmenter la facture des usagers autour de 0.69 €/m3 quelle que soit la consommation d'eau, donc sans partie fixe. Probablement piqué par le même dard empoisonné que celui qui l'a conduit à faire cadeau de 86 000 € par an pendant 5 à 10 ans à la SDEI qui n'en revient toujours pas, le Grand Lyon vient brusquement d'indexer le redevance d'assainissement sur un indice inflationniste qui a fait bondir, sans justification, le prix du m3 d'eau assainie de 0.69 à 0.75 €/m3.
Cette pratique, dite du coefficient K, est contraire à la règlementation qui veut que le prix du service permette d'équilibrer les dépenses et non l'inverse. Plus grave, elle ne peut s'appliquer à la gestion en régie. Mais le Grand Lyon s'en moque, perdu dans idéologie du PPP (Partenariat Public Privé).
Le Grand Lyon devrait pourtant songer aux dégats que le coefficient K entraîne pour le prix de la distribution d'eau potable : 5 % d'augmentation par an alors que les charges réelles du service diminuent, de l'aveu même des comptes rendus techniques et financiers des délégataires.
Quels intérêts poussent nos élus à agir de la sorte ?
Il devient urgent de répondre lorsque l'on sait que l'indexation par le coefficient K des prix de l'eau et de l'assainissement sont à l'origine des surfacturations sans contrepartie assénées par les prédateurs du privé : VEOLIA, SDEI et consorts.
Explications ci-dessous ...
Givors et Grigny : deux villes du département du Rhône qui ont rejoint la Communauté Urbaine de Lyon. Mais ces 2 villes avaient au préalable confié l'exploitation de leurs réseaux d'assainissement et l'épuration des eaux usées à la SDEI par des contrats d'affermage.
Le Grand Lyon s'est donc trouvé délégant dans les droits et obligations liés à ces contrats, avec la SDEI comme délégataire.
Or le Grand Lyon gère lui-même en régie son service de collecte et d'assainissement avec un tel brio qu'il en a fait le moins cher et le plus performant de France.
Afin que les abonnés de ces 2 villes soient traités de la même manière que ceux des autres communes du Grand Lyon, le tarif de leur redevance a été aligné sur celui du Grand Lyon (0.753 €/m3 HT et sans partie fixe), ce qui réjouira les abonnés de Givors et Grigny.
Mais comme la SDEI reste exploitante des services à un tarif bien supérieur, le Grand Lyon va lui reverser 2 compensations pour éponger sa perte de recette.
Pour Givors, cette "compensation" s'élèvera à environ 60 000 € par an (base 2006), pour Grigny ce sera environ 26 000 € par an.
Voilà une preuve incontestable de la nocivité des gestions par affermage et du caractère prédateur des sociétés privées auxquelles sont délégués les services publics puisque le Grand Lyon, comme on l'a vu, gère son assainissement en régie avec les tarifs les moins chers de France.
Mais il y a encore plus scandaleux.
Les contrats ont été conclus le 3 février 2005 pour Givors et le 1 janvier 2006 pour Grigny alors que ces 2 villes savaient qu'elles allaient intégrer le Grand Lyon quelques mois plus tard.
Le Grand Lyon était évidemment lui aussi au courant.
Ces 2 collectivités, en accord avec le Grand Lyon auraient donc pu ne pas renouveler les contrats voire les prolonger de quelques mois pour organiser l'intégration des services de Givors et Grigny à ceux du Grand Lyon.
C'est donc de manière délibérée et en toute connaissance de cause que la "manoeuvre" a été manigancée.
A qui pourrait-on faire croire que le Grand Lyon qui gère lui-même en régie un assainissement desservant près d'1 million et demie d'habitants était dans l'impossibilité d'en prendre en charge moins de 100 000 de plus ?
Alors pourquoi ces cadeaux à la SDEI ?
Complément d'information montrant que le Grand Lyon marche sur la tête avec la gestion de son service public d'assainissement collectif.
Et ce qui est plus grave, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la gestion de l'assainissement reproduit à l'identique les tares de celle du service de distribution d'eau potable
Depuis près de 10 ans, appliquant à la lettre la règlementation, le Grand Lyon avait réussi à moderniser son service public d'assainissement collectif sans augmenter la facture des usagers autour de 0.69 €/m3 quelle que soit la consommation d'eau, donc sans partie fixe. Probablement piqué par le même dard empoisonné que celui qui l'a conduit à faire cadeau de 86 000 € par an pendant 5 à 10 ans à la SDEI qui n'en revient toujours pas, le Grand Lyon vient brusquement d'indexer le redevance d'assainissement sur un indice inflationniste qui a fait bondir, sans justification, le prix du m3 d'eau assainie de 0.69 à 0.75 €/m3.
Cette pratique, dite du coefficient K, est contraire à la règlementation qui veut que le prix du service permette d'équilibrer les dépenses et non l'inverse. Plus grave, elle ne peut s'appliquer à la gestion en régie. Mais le Grand Lyon s'en moque, perdu dans idéologie du PPP (Partenariat Public Privé).
Le Grand Lyon devrait pourtant songer aux dégats que le coefficient K entraîne pour le prix de la distribution d'eau potable : 5 % d'augmentation par an alors que les charges réelles du service diminuent, de l'aveu même des comptes rendus techniques et financiers des délégataires.
Quels intérêts poussent nos élus à agir de la sorte ?
Il devient urgent de répondre lorsque l'on sait que l'indexation par le coefficient K des prix de l'eau et de l'assainissement sont à l'origine des surfacturations sans contrepartie assénées par les prédateurs du privé : VEOLIA, SDEI et consorts.