
L’association Anticor (élus contre la corruption) est entrée hier soir dans la campagne. Au Théâtre de l’opprimé, un théâtre de poche situé dans un entrepôt, le long des voies de chemin de fer de la Gare de Lyon, à Paris, plusieurs dizaines de militants étaient réunis pour présenter les thèmes de leur combat.
Vêtus de blouses blanches de médecins et de tee-shirts barrés du slogan "Les corrompus ne se recyclent pas" ou "Contre la corruption, immunisons la politique", ils ont donné lecture d’une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle, avant de distribuer des préservatifs marqués "La corruption ne passera pas par nous".
Sur les gradins, quelques responsables politiques étaient présents : Christiane Taubira (députée PRG de Guyane, récemment ralliée à la candidate Ségolène Royal), Corinne Lepage (ancienne ministre, présidente de Cap21) et Yann Werhling (porte-parole des Verts).
"La France est souffrante, atteinte d’un virus qui la mine : la corruption", ont déclaré les responsables d’Anticor, qui dénoncent "le recyclage de candidats douteux comme Alain Juppé à Bordeaux, Patrick Balkany à Levallois, Jacques Mellick à Béthune, par des partis dits républicains, qui ont souvent été unis dans des pactes de corruption liés à leur financement occulte".
Conséquence : les élus honnêtes sont aussi les victimes collatérales de la corruption. Ils sont perçus comme « tous pourris » par des citoyens qui se méfient d’eux. Anticor estime urgent non seulement de lutter contre la corruption, mais aussi de réhabiliter la politique en valorisant l’éthique de celles et ceux qui se battent pour servir l’intérêt général.
Plusieurs réunions publiques sont prévues en février et mars : Asnières, Lille, Marseille, Nice, Grenoble, Bordeaux, Toulouse, Nîmes...
Fin mars, un prix de l’éthique et du courage sera remis aux candidats qui se seront le plus engagés à défendre le credo de l’association.
Vêtus de blouses blanches de médecins et de tee-shirts barrés du slogan "Les corrompus ne se recyclent pas" ou "Contre la corruption, immunisons la politique", ils ont donné lecture d’une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle, avant de distribuer des préservatifs marqués "La corruption ne passera pas par nous".
Sur les gradins, quelques responsables politiques étaient présents : Christiane Taubira (députée PRG de Guyane, récemment ralliée à la candidate Ségolène Royal), Corinne Lepage (ancienne ministre, présidente de Cap21) et Yann Werhling (porte-parole des Verts).
"La France est souffrante, atteinte d’un virus qui la mine : la corruption", ont déclaré les responsables d’Anticor, qui dénoncent "le recyclage de candidats douteux comme Alain Juppé à Bordeaux, Patrick Balkany à Levallois, Jacques Mellick à Béthune, par des partis dits républicains, qui ont souvent été unis dans des pactes de corruption liés à leur financement occulte".
Conséquence : les élus honnêtes sont aussi les victimes collatérales de la corruption. Ils sont perçus comme « tous pourris » par des citoyens qui se méfient d’eux. Anticor estime urgent non seulement de lutter contre la corruption, mais aussi de réhabiliter la politique en valorisant l’éthique de celles et ceux qui se battent pour servir l’intérêt général.
Plusieurs réunions publiques sont prévues en février et mars : Asnières, Lille, Marseille, Nice, Grenoble, Bordeaux, Toulouse, Nîmes...
Fin mars, un prix de l’éthique et du courage sera remis aux candidats qui se seront le plus engagés à défendre le credo de l’association.