
Même si Suez affiche en façade le bilan positif de sa filiale Aguas Argentinas à Buenos Aires, revendiquant branchements d’eau potable et d’assainissement, des milliers de kilomètres de conduites ou leur réhabilitation, Suez ne sait pas comment sortir du guêpier argentin et résilier son contrat prévu initialement pour une durée de 30 ans.
Suez accuse la crise monétaire d'une Argentine très agitée politiquement, et prisonnier des contrats de concession et de la dévaluation, l’opérateur dénonce le peu de rentabilité du projet.
Un schéma qui s'est reproduit en Bolivie, à la Paz et à El Alto. «Une concession «lourde» n’est pas adaptée aux pays émergents», et un engagement long (d’une durée 30 ans) et financier n’est pas compatible avec l’instabilité politique. A l’avenir, pour la viabilité future des concessions il faudra prévoir des concessions « light » avec renégociation possible des contrats, en cas de crise politique et ou financière, pour s’en prémunir et faire financer les grands projets par les bailleurs internationaux pour ne pas avoir à répercuter leurs coûts sur les tarifs. Mais la composante humaine ne sera plus négligée : «la participation de la communauté nationale ou locale est indispensable pour assurer la pérennité des projets de distribution d’eau et d’assainissement. Au-delà de tout débat public-privé, il faut que l’opérateur sache gérer sa relation avec les communautés et assurer l’intégration citoyenne des quartiers défavorisés dans une logique de démocratie participative.»
Source JDE
Suez accuse la crise monétaire d'une Argentine très agitée politiquement, et prisonnier des contrats de concession et de la dévaluation, l’opérateur dénonce le peu de rentabilité du projet.
Un schéma qui s'est reproduit en Bolivie, à la Paz et à El Alto. «Une concession «lourde» n’est pas adaptée aux pays émergents», et un engagement long (d’une durée 30 ans) et financier n’est pas compatible avec l’instabilité politique. A l’avenir, pour la viabilité future des concessions il faudra prévoir des concessions « light » avec renégociation possible des contrats, en cas de crise politique et ou financière, pour s’en prémunir et faire financer les grands projets par les bailleurs internationaux pour ne pas avoir à répercuter leurs coûts sur les tarifs. Mais la composante humaine ne sera plus négligée : «la participation de la communauté nationale ou locale est indispensable pour assurer la pérennité des projets de distribution d’eau et d’assainissement. Au-delà de tout débat public-privé, il faut que l’opérateur sache gérer sa relation avec les communautés et assurer l’intégration citoyenne des quartiers défavorisés dans une logique de démocratie participative.»
Source JDE