
Les fuites ont lieu dans la quasi-totalité des cas entre le compteur et l'entrée dans le bâtiment.
Édouard Ryckeboer, le président de l'Association des habitants du Braden estime pourtant que Veolia a augmenté les pressions dans la période récente pour amener l'eau jusque dans les nouveaux quartiers, ce qui aurait entraîné des pressions trop fortes dans les rues proches du surpresseur de Saint-Julien. Ce surpresseur installé en 1965 aurait d'ailleurs dû être changé en 2004, selon l'association. Veolia aurait, selon lui, augmenter la pression sans en avertir les usagers, ce qui fonde l'association a demandé des indemnisations.
Quelle que soit la cause, le diamètre des tuyaux posés dans les jardins des particuliers est au coeur du débat. Le Document technique unifié (DTU) de 1959, qui fixe les règles en matière de plomberie, prévoit que les tuyaux soient en mesure de résister à la pression du réseau ou à 1,5 fois cette pression, selon les cas. Dans les années 80 et 90, la pression était réputée être à 4 bars, ce qui autorisait à utiliser des tuyaux de 6 bars, estime donc Édouard Ryckeboer.
Certains professionnels, comme Jean-Pierre Le Calvar qui vient de prendre sa retraite après avoir été plombier pendant 45 ans à Ergué-Armel, ne s'y sont pas fiés pour autant :
« Je n'ai jamais installé cela à cause des « coups de bélier Quand on ferme brusquement un robinet cela peut faire monter la pression à 8 ou 10 bars dans les tuyaux prévus pour 6 bars. Je mettais donc des tuyaux de 12 bars dans les années 60 à l'époque des tuyaux noirs en Socarex (le nom commercial des tuyaux en polyéthylène) puis du 16 bars quand c'est apparu, il y a une quinzaine d'années. »».
Un autre plombier d'Ergué-Armel, qui était salarié dans les années 80, se souvient pourtant d'avoir posé des tuyaux 6 bars : « Je faisais ce que me disait le patron. » Du côté de la Capeb (petites entreprises du bâtiment), la section plomberie promet d'y regarder de plus près, en interrogeant les professionnels. Ce devrait être fait en janvier. Pour les maisons de la rue de l'île d'Arz, il était prévu d'installer des tuyaux de 10 bars, mais l'enquête réalisée pour le rapport Guenno a permis de mettre au jour un tuyau de 6 bars.
Selon l'opinion de Jean-Pierre Le Calvar cependant, la pose de tuyaux 6 bars aurait été le fait d'entreprises extérieures bâtissant des pavillons : « Des tuyaux 6 bars au lieu de 12 bars, cela ne faisait pas une grosse économie, mais sur 100 pavillons ça finit par payer. » Il dit intervenir depuis longtemps dans les jardins des pavillons, bien avant 2004, pour des fuites sur des tuyaux 6 bars. Le rapport Guenno relève cependant que les fuites se produisent aussi bien dans les lotissements que dans le « secteur diffus ».
E. V.
Quelle que soit la cause, le diamètre des tuyaux posés dans les jardins des particuliers est au coeur du débat. Le Document technique unifié (DTU) de 1959, qui fixe les règles en matière de plomberie, prévoit que les tuyaux soient en mesure de résister à la pression du réseau ou à 1,5 fois cette pression, selon les cas. Dans les années 80 et 90, la pression était réputée être à 4 bars, ce qui autorisait à utiliser des tuyaux de 6 bars, estime donc Édouard Ryckeboer.
Certains professionnels, comme Jean-Pierre Le Calvar qui vient de prendre sa retraite après avoir été plombier pendant 45 ans à Ergué-Armel, ne s'y sont pas fiés pour autant :
« Je n'ai jamais installé cela à cause des « coups de bélier Quand on ferme brusquement un robinet cela peut faire monter la pression à 8 ou 10 bars dans les tuyaux prévus pour 6 bars. Je mettais donc des tuyaux de 12 bars dans les années 60 à l'époque des tuyaux noirs en Socarex (le nom commercial des tuyaux en polyéthylène) puis du 16 bars quand c'est apparu, il y a une quinzaine d'années. »».
Un autre plombier d'Ergué-Armel, qui était salarié dans les années 80, se souvient pourtant d'avoir posé des tuyaux 6 bars : « Je faisais ce que me disait le patron. » Du côté de la Capeb (petites entreprises du bâtiment), la section plomberie promet d'y regarder de plus près, en interrogeant les professionnels. Ce devrait être fait en janvier. Pour les maisons de la rue de l'île d'Arz, il était prévu d'installer des tuyaux de 10 bars, mais l'enquête réalisée pour le rapport Guenno a permis de mettre au jour un tuyau de 6 bars.
Selon l'opinion de Jean-Pierre Le Calvar cependant, la pose de tuyaux 6 bars aurait été le fait d'entreprises extérieures bâtissant des pavillons : « Des tuyaux 6 bars au lieu de 12 bars, cela ne faisait pas une grosse économie, mais sur 100 pavillons ça finit par payer. » Il dit intervenir depuis longtemps dans les jardins des pavillons, bien avant 2004, pour des fuites sur des tuyaux 6 bars. Le rapport Guenno relève cependant que les fuites se produisent aussi bien dans les lotissements que dans le « secteur diffus ».
E. V.
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