LITIGE. L'association Abue se bat depuis près d'un an contre Veolia pour des surfacturations
Catherine Millard, Claude Bontemps et Max Biro, trésorière, président et secrétaire de l'Abue.()
Pour les usagers de l'eau, en litige avec l'ancien délégataire Veolia depuis avril 2008, la coupe est pleine. « Nous sommes lassés de ne pas être entendus, ni par Veolia, ni par la mairie qui a les moyens d'agir et nous sommes prêts aujourd'hui à montrer les dents sérieusement », lance Max Biro, secrétaire de l'association Baïse des usagers de l'eau (Abue).
Confortés par la récente victoire d'une association similaire de Quimper devant les tribunaux, face à Veolia, dans un litige équivalent, les membres d'Abue se disent décidés à aller en justice si rien n'évolue rapidement en leur faveur.
Lundi soir, l'association a d'ailleurs modifié ses statuts en ce sens lors d'une assemblée générale extraordinaire. « D'ici la fin de la semaine, nous écrirons une nouvelle fois à Veolia pour lui faire part de nos griefs. Si nous n'obtenons pas l'annulation des factures indues et le remboursement de celles débitées automatiquement, nous irons en justice comme nos amis de Quimper », confie le président Claude Bontemps.
Surpression contestée
Depuis près d'un an, l'Abue conteste des factures exorbitantes et anormales envoyées à de nombreux Condomois. Des surconsommations que ces usagers attribuent à une surpression de la responsabilité du délégataire. Une version alors contestée par Veolia qui évoquait de son côté des fuites de la responsabilité des usagers.
Et Max Biro d'argumenter que tout contrat de fermage comprend un règlement de service indiquant les droits et devoirs du prestataire et des usagers. « Un règlement qui doit être envoyé à chaque usager. Ce qui n'a jamais été fait à Condom ». Or, selon ce document, il serait de la responsabilité du délégataire de poser des réducteurs de pression pour éviter les dégâts de la surpression. « Et s'il n'en met pas, comme Veolia à Condom, les problèmes doivent être à sa charge », souligne le secrétaire de l'Abue.
Lors de leur assemblée générale, les membres d'abus ont, par ailleurs, regretté le silence de la mairie dans cette affaire, malgré plusieurs rencontres et de nombreux courriers. « Le maire devrait être notre allié naturel puisque la loi lui donne le droit et le devoir de contrôler le délégataire et donc d'obtenir réparation lors de dysfonctionnements », poursuit Max Biro.
Ce samedi, les membres du bureau de l'Abue se rendront aux États généraux de l'eau, à Toulouse, où ils prendront à nouveau de nombreux contacts et conseils pour préparer leur action en justice.
Abue. Tél. 05 62 28 12 75
Catherine Millard, Claude Bontemps et Max Biro, trésorière, président et secrétaire de l'Abue.()
Pour les usagers de l'eau, en litige avec l'ancien délégataire Veolia depuis avril 2008, la coupe est pleine. « Nous sommes lassés de ne pas être entendus, ni par Veolia, ni par la mairie qui a les moyens d'agir et nous sommes prêts aujourd'hui à montrer les dents sérieusement », lance Max Biro, secrétaire de l'association Baïse des usagers de l'eau (Abue).
Confortés par la récente victoire d'une association similaire de Quimper devant les tribunaux, face à Veolia, dans un litige équivalent, les membres d'Abue se disent décidés à aller en justice si rien n'évolue rapidement en leur faveur.
Lundi soir, l'association a d'ailleurs modifié ses statuts en ce sens lors d'une assemblée générale extraordinaire. « D'ici la fin de la semaine, nous écrirons une nouvelle fois à Veolia pour lui faire part de nos griefs. Si nous n'obtenons pas l'annulation des factures indues et le remboursement de celles débitées automatiquement, nous irons en justice comme nos amis de Quimper », confie le président Claude Bontemps.
Surpression contestée
Depuis près d'un an, l'Abue conteste des factures exorbitantes et anormales envoyées à de nombreux Condomois. Des surconsommations que ces usagers attribuent à une surpression de la responsabilité du délégataire. Une version alors contestée par Veolia qui évoquait de son côté des fuites de la responsabilité des usagers.
Et Max Biro d'argumenter que tout contrat de fermage comprend un règlement de service indiquant les droits et devoirs du prestataire et des usagers. « Un règlement qui doit être envoyé à chaque usager. Ce qui n'a jamais été fait à Condom ». Or, selon ce document, il serait de la responsabilité du délégataire de poser des réducteurs de pression pour éviter les dégâts de la surpression. « Et s'il n'en met pas, comme Veolia à Condom, les problèmes doivent être à sa charge », souligne le secrétaire de l'Abue.
Lors de leur assemblée générale, les membres d'abus ont, par ailleurs, regretté le silence de la mairie dans cette affaire, malgré plusieurs rencontres et de nombreux courriers. « Le maire devrait être notre allié naturel puisque la loi lui donne le droit et le devoir de contrôler le délégataire et donc d'obtenir réparation lors de dysfonctionnements », poursuit Max Biro.
Ce samedi, les membres du bureau de l'Abue se rendront aux États généraux de l'eau, à Toulouse, où ils prendront à nouveau de nombreux contacts et conseils pour préparer leur action en justice.
Abue. Tél. 05 62 28 12 75