Poissy . En vertu de la convention entre Paris et Danone, le maire interviendrait pour que les grévistes soient entendus.

Dans cette affaire, la Ville de Paris a son mot à dire : elle a concédé à Chateaud’eau, filiale de Danone, l’exploitation de la nappe d’Albien, moyennant la mise à disposition d’un stock de 40 000 bonbonnes de 20 litres d’eau en cas de pénurie ou de catastrophe.
Dans un voeu déposé hier matin en vue du conseil de la semaine prochaine, Catherine Gégout, conseillère PCF de Paris, pointe des « contrôles sanitaires » qui ne sont « pas sans défaut » : « Le vendredi 15 juin, suite à une panne, l’eau de la cuve a stagné pendant près de vingt-quatre heures, relève-t-elle. Dans ce cas, le protocole fixe de vider la cuve et d’effectuer une désinfection. Or, cela n’a pas été respecté et la DDASS, alertée par les salariés grévistes, est venue prélever des bonbonnes pour effectuer un contrôle a posteriori. »
Elle ajoute que les stocks d’eau, qui, selon l’objet même de la convention avec la Ville de Paris, devraient être garantis, « sont pour le moins irrégulièrement tenus et seraient quasi inexistants à ce jour ». Le groupe communiste de Paris souhaite entre autres, dans son voeu, que le maire intervienne « pour que le dialogue social soit immédiatement engagé » dans cette société chargée d’une mission de service public, qu’un « rapport soit fourni sur les incidents intervenus en 2007 ayant pu avoir des conséquences sur le plan sanitaire » et qu’un « état journalier de la tenue des stocks soit fourni pour l’année 2007 ».
Dans un voeu déposé hier matin en vue du conseil de la semaine prochaine, Catherine Gégout, conseillère PCF de Paris, pointe des « contrôles sanitaires » qui ne sont « pas sans défaut » : « Le vendredi 15 juin, suite à une panne, l’eau de la cuve a stagné pendant près de vingt-quatre heures, relève-t-elle. Dans ce cas, le protocole fixe de vider la cuve et d’effectuer une désinfection. Or, cela n’a pas été respecté et la DDASS, alertée par les salariés grévistes, est venue prélever des bonbonnes pour effectuer un contrôle a posteriori. »
Elle ajoute que les stocks d’eau, qui, selon l’objet même de la convention avec la Ville de Paris, devraient être garantis, « sont pour le moins irrégulièrement tenus et seraient quasi inexistants à ce jour ». Le groupe communiste de Paris souhaite entre autres, dans son voeu, que le maire intervienne « pour que le dialogue social soit immédiatement engagé » dans cette société chargée d’une mission de service public, qu’un « rapport soit fourni sur les incidents intervenus en 2007 ayant pu avoir des conséquences sur le plan sanitaire » et qu’un « état journalier de la tenue des stocks soit fourni pour l’année 2007 ».