
- Prévenir la pollution de la ressource en eau ;
- garantir l’alimentation en eau en période de sécheresse ;
- lutter contre le gaspillage ;
- rendre à la nature une eau plus propre ;
- promouvoir la boisson eau du robinet ;
- participer aux plans climats des collectivités locales ;
- aider les plus démunis à payer leur facture d’eau ;
- faciliter l’intégration dans l’emploi ;
- valoriser les hommes et les femmes du service de l’eau ;
- sensibiliser les jeunes et les moins jeunes générations à la gestion durable de l’eau ;
- renforcer le contrat de confiance avec nos clients ;
- contribuer au débat démocratique sur l’eau. »
Dans le même registre l’Institut Veolia Environnement (France), le Centre Pew sur les changements climatiques globaux (États-Unis) et la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (Canada) organisent la conférence Climat 2050 qui aura lieu au Palais des Congrès de Montréal du 24 au 26 octobre 2007.
Cette conférence « explorera les possibilités technologiques et les politiques innovantes qui mèneront à des résultats concrets en termes de lutte contre les changements climatiques au cours des 50 prochaines années. »
Ses objectifs sont sans équivoque :
« Partout dans le monde, des pays et des entreprises mettent en œuvre un large éventail de stratégies visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) tout en maintenant ou en renforçant la croissance économique. De nombreux gouvernements établissent aussi des objectifs à plus long terme afin de procéder à des réductions encore plus importantes au cours des prochaines décennies. Atteindre ces objectifs nécessitera des avancées technologiques radicales soutenues par des politiques gouvernementales efficaces ainsi que par le leadership du secteur privé.
(…) Organisée en sessions axées sur des secteurs clés, la conférence mettra en lumière le potentiel et les insuffisances de la technologie, les mesures novatrices du secteur public et du secteur privé, ainsi que les besoins cruciaux en matière de politiques.
(…) Grâce à cette combinaison de perspectives sectorielles et transversales, la conférence contribuera à identifier les approches et les actions concrètes devant être impérativement mises en œuvre dès à présent et jusqu’en 2050 tant sur le plan des technologies que des politiques.
(…) Le programme de la conférence sera conçu de manière à établir des liens entre la recherche, les affaires et les politiques, dans le but de définir des solutions aux différents défis sectoriels et régionaux en ce qui a trait aux changements climatiques. »
Nouveaux instruments financiers
A ce stade on note aussi la multiplication de nouveaux instruments financiers, les « Private Equity Funds », fonds d’investissement privés dont l’intervention massive se justifie par l’échec du modèle d’intervention financier initial, qui était lié au modèle de l’opérateur privé, financé sur fonds publics dans le cadre de PPP.
Ces « Private Equity Funds » assurent ainsi la croissance, à l’image d’Internet, de véritables « start-ups » technologiques, qui développent, entre mille exemples, un sel qui, massivement épandu à la surface d’une retenue d’eau, va réduire de 30% le processus d’évaporation. Ce qui va permettre dans ce cas de figure de maximiser l’usage de la ressource pour l’irrigation agricole…
Cette refonte du modèle initial de la libéralisation du marché de l’eau est apparue clairement au dernier Forum mondial de l’eau de Mexico en mars 2006, lors duquel les opérateurs privés et les IFI qui les soutiennent ont clamé que c’était à la puissance publique d’assurer le financement et le « monitoring » de la gestion de l’eau, dont ils ne se présentent plus désormais que comme de modestes opérateurs, intervenant dans le cadre de « concessions light ».
L’importance nouvelle apportée à l’assainissement, et non plus seulement à l’accès à l’eau, confirme et conforte ce virage stratégique.
En témoignent les deux thèmes majeurs retenus par les protagonistes de la réunion de préparation du prochain Sommet mondial de l’eau qui doit se tenir à Istanbul en 2009, réunion tenue en mars 2007, sous l’égide du « Partenariat français sur l’eau », dont les transnationales françaises sont les chefs de file.
Le premier d’entre eux est intitulé « eau et changement climatique » : sécheresses, inondations, gestion intégrée de la ressource en eau (GIRE), protection de la ressource,
Le second « eau et sécurité » : santé, assainissement, écosystèmes.
A quoi il faut ajouter d’autres thèmes moins prioritaires, comme « eau et agriculture » ciblant les responsables religieux et les jeunes, ainsi que « grands barrages » et « gestion transfrontalière ».
La France, dont les entreprises Veolia et Suez sont devenues les leaders mondiales des services de l’eau et de l’assainissement, a par ailleurs adopté en décembre 2006 une nouvelle loi sur l’eau qui incarne, jusqu’à la caricature, cette nouvelle offensive d’appropriation marchande de la gestion de l’eau.
Dans un autre registre, l’intense lobbying qui vise à promouvoir les concepts de «coopération décentralisée» en faveur des pays du Sud, coopération financée par un prélèvement autoritaire sur la facture d’eau des usagers, dont la version française s’incarne dans la loi « Oudin-Santini », a pour objectif stratégique de conférer aux transnationales l’image d’acteurs fortement impliqués dans des démarches humanitaires auxquelles adhèrent gouvernements, services publics et société civile des pays développés.
Dans le cas français cette dynamique revêt l’allure d’une véritable caricature, avec la création, financée par le ministère de l’Ecologie et du développement durable (MEDD), le ministère des Affaires étrangères (MAE) et l’Agence française de développement (AFD) d’une « Coalition française des ONG », qui s’inscrit dans la stratégie portée par les acteurs du « Partenariat français pour l’eau », dont les transnationales françaises du secteur sont les chefs de file.
Cette conférence « explorera les possibilités technologiques et les politiques innovantes qui mèneront à des résultats concrets en termes de lutte contre les changements climatiques au cours des 50 prochaines années. »
Ses objectifs sont sans équivoque :
« Partout dans le monde, des pays et des entreprises mettent en œuvre un large éventail de stratégies visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) tout en maintenant ou en renforçant la croissance économique. De nombreux gouvernements établissent aussi des objectifs à plus long terme afin de procéder à des réductions encore plus importantes au cours des prochaines décennies. Atteindre ces objectifs nécessitera des avancées technologiques radicales soutenues par des politiques gouvernementales efficaces ainsi que par le leadership du secteur privé.
(…) Organisée en sessions axées sur des secteurs clés, la conférence mettra en lumière le potentiel et les insuffisances de la technologie, les mesures novatrices du secteur public et du secteur privé, ainsi que les besoins cruciaux en matière de politiques.
(…) Grâce à cette combinaison de perspectives sectorielles et transversales, la conférence contribuera à identifier les approches et les actions concrètes devant être impérativement mises en œuvre dès à présent et jusqu’en 2050 tant sur le plan des technologies que des politiques.
(…) Le programme de la conférence sera conçu de manière à établir des liens entre la recherche, les affaires et les politiques, dans le but de définir des solutions aux différents défis sectoriels et régionaux en ce qui a trait aux changements climatiques. »
Nouveaux instruments financiers
A ce stade on note aussi la multiplication de nouveaux instruments financiers, les « Private Equity Funds », fonds d’investissement privés dont l’intervention massive se justifie par l’échec du modèle d’intervention financier initial, qui était lié au modèle de l’opérateur privé, financé sur fonds publics dans le cadre de PPP.
Ces « Private Equity Funds » assurent ainsi la croissance, à l’image d’Internet, de véritables « start-ups » technologiques, qui développent, entre mille exemples, un sel qui, massivement épandu à la surface d’une retenue d’eau, va réduire de 30% le processus d’évaporation. Ce qui va permettre dans ce cas de figure de maximiser l’usage de la ressource pour l’irrigation agricole…
Cette refonte du modèle initial de la libéralisation du marché de l’eau est apparue clairement au dernier Forum mondial de l’eau de Mexico en mars 2006, lors duquel les opérateurs privés et les IFI qui les soutiennent ont clamé que c’était à la puissance publique d’assurer le financement et le « monitoring » de la gestion de l’eau, dont ils ne se présentent plus désormais que comme de modestes opérateurs, intervenant dans le cadre de « concessions light ».
L’importance nouvelle apportée à l’assainissement, et non plus seulement à l’accès à l’eau, confirme et conforte ce virage stratégique.
En témoignent les deux thèmes majeurs retenus par les protagonistes de la réunion de préparation du prochain Sommet mondial de l’eau qui doit se tenir à Istanbul en 2009, réunion tenue en mars 2007, sous l’égide du « Partenariat français sur l’eau », dont les transnationales françaises sont les chefs de file.
Le premier d’entre eux est intitulé « eau et changement climatique » : sécheresses, inondations, gestion intégrée de la ressource en eau (GIRE), protection de la ressource,
Le second « eau et sécurité » : santé, assainissement, écosystèmes.
A quoi il faut ajouter d’autres thèmes moins prioritaires, comme « eau et agriculture » ciblant les responsables religieux et les jeunes, ainsi que « grands barrages » et « gestion transfrontalière ».
La France, dont les entreprises Veolia et Suez sont devenues les leaders mondiales des services de l’eau et de l’assainissement, a par ailleurs adopté en décembre 2006 une nouvelle loi sur l’eau qui incarne, jusqu’à la caricature, cette nouvelle offensive d’appropriation marchande de la gestion de l’eau.
Dans un autre registre, l’intense lobbying qui vise à promouvoir les concepts de «coopération décentralisée» en faveur des pays du Sud, coopération financée par un prélèvement autoritaire sur la facture d’eau des usagers, dont la version française s’incarne dans la loi « Oudin-Santini », a pour objectif stratégique de conférer aux transnationales l’image d’acteurs fortement impliqués dans des démarches humanitaires auxquelles adhèrent gouvernements, services publics et société civile des pays développés.
Dans le cas français cette dynamique revêt l’allure d’une véritable caricature, avec la création, financée par le ministère de l’Ecologie et du développement durable (MEDD), le ministère des Affaires étrangères (MAE) et l’Agence française de développement (AFD) d’une « Coalition française des ONG », qui s’inscrit dans la stratégie portée par les acteurs du « Partenariat français pour l’eau », dont les transnationales françaises du secteur sont les chefs de file.