LES GRIEFS de L'AMF: l'Autorité des marchés financiers a retenu comme griefs contre M. Messier la mauvaise communication sur la trésorerie du groupe en 2002 et la présentation de la dette en 2000.

Une enquête, portant sur d'éventuelles malversations financières au sein du groupe Vivendi en 2000, 2001 et 2002, avait été ouverte à l'automne 2003 par l'ancienne Commission des opérations de Bourse (COB), fusionnée depuis au sein de l'AMF.
L'AMF a toutefois écarté les délits d'initiés présumés qui pesaient sur M. Messier.
" On a fait la moitié du chemin. Plus de la moitié des griefs est abandonnée ", a déclaré à l'AFP Me Metzner qui a annoncé l'intention de M. Messier de faire appel de cette décision.
L'AMF a toutefois écarté les délits d'initiés présumés qui pesaient sur M. Messier.
" On a fait la moitié du chemin. Plus de la moitié des griefs est abandonnée ", a déclaré à l'AFP Me Metzner qui a annoncé l'intention de M. Messier de faire appel de cette décision.
Une information Judiciaire en cours contre M. Messier
Outre cette enquête de l'AMF, une information judiciaire est actuellement en cours à Paris dans laquelle Jean-Marie Messier a été mis en examen le 22 juin pour " manipulation de cours, diffusion de fausses informations et abus de biens sociaux" .
Les juges, tout comme l'AMF mardi, n'avaient pas retenu la qualification de "délit d'initiés".
M. Messier, 47 ans, a dirigé la Compagnie générale des eaux (CGE) à partir de 1996 et l'a transformée en géant mondial de la communication, qui est devenu Vivendi Universal (VU) en 2000. Il avait dû démissionner en juillet 2002 alors que le groupe affichait pour cette année là une perte historique de 23,3 milliards d'euros après une série d'acquisitions très coûteuses aux Etats-Unis et avait ensuite dû renoncer à une indemnité de départ de 20,6 millions d'euros.
Les juges, tout comme l'AMF mardi, n'avaient pas retenu la qualification de "délit d'initiés".
M. Messier, 47 ans, a dirigé la Compagnie générale des eaux (CGE) à partir de 1996 et l'a transformée en géant mondial de la communication, qui est devenu Vivendi Universal (VU) en 2000. Il avait dû démissionner en juillet 2002 alors que le groupe affichait pour cette année là une perte historique de 23,3 milliards d'euros après une série d'acquisitions très coûteuses aux Etats-Unis et avait ensuite dû renoncer à une indemnité de départ de 20,6 millions d'euros.