L 'association a décidé de saisir, d'ici la fin de la semaine, le procureur de la République.
Nouveau rebondissement dans l'affaire de la Saur - le délégataire de service public pour l'eau - et de Nîmes Métropole. Ce lundi 4 juin, en fin de journée, l'association Eau bien commun Gard, qui réclame au président de l'Agglo Yvan Lachaud un audit sur la gestion de l'eau, a annoncé qu'elle s'apprêtait, d'ici la fin de la semaine, à saisir le procureur de la république. Le motif ? "Nous estimons qu'il y a de la part de Nîmes Métropole un délit de favoritisme", expliquent Sébastien Berthaut-Clarac et maître Pierre-Henri Blanc.
"Lanceurs d'alerte"
Leur accusation porte sur le prolongement du contrat de la Saur, qui remonte à 1969 ! "Le 23 mai 2016, les élus de l'agglomération de Nîmes ont prolongé le contrat la liant à la Saur pour deux ans et onze mois. Or, un calcul réalisé par maître du Fau de Lamothe conclut que la Saur réalise, sur cette seule prolongation, un bénéfice de 10 M€ ! L'Agglo ne peut ignorer ces bénéfices, nous sommes contraints de saisir le procureur de la république." Maître Blanc persiste : "Cette absence de mise en concurrence lors de la prolongation du contrat nous paraît être un délit de favoritisme."
Cette action s'ajoute à la contestation administrative de la délibération de ce fameux 23 mai 1996, auprès de la cour d'appel de Marseille : "Nous allons mettre en oeuvre une procédure d'urgence", prévient maître Blanc. Enfin, une troisième procédure, relative à ce même fait, va être lancée pour "permettre aux usagers de récupérer le trop-plein perçu par la Saur sur leur facture d'eau".
Une plateforme collaborative sera créée pour "réclamer les sommes perçues indûment, parce qu'on estime que le service n'est pas rendu au bon prix". Sur ce dernier point, ces usagers nîmois qui demandent "un retour en régie municipale pour plus de transparence", espèrent convaincre un maximum d'habitants de rejoindre leur action : "La plateforme via un site internet sera prête à la fin du mois", assure Sébastien Berthaut-Clarac.
Soutenus par Anticor (contre la corruption, pour l'éthique en politique), les membres de l'association expliquent : "Il y a un vrai problème de gestion dans ce contrat sur l'eau. Nous agissons pour le bien-être des usagers, et ce n'est pas notre but, ni notre vie d'être devant les tribunaux". Tout en ajoutant : "Nous nous positionnons comme des lanceurs d'alerte."
Nouveau rebondissement dans l'affaire de la Saur - le délégataire de service public pour l'eau - et de Nîmes Métropole. Ce lundi 4 juin, en fin de journée, l'association Eau bien commun Gard, qui réclame au président de l'Agglo Yvan Lachaud un audit sur la gestion de l'eau, a annoncé qu'elle s'apprêtait, d'ici la fin de la semaine, à saisir le procureur de la république. Le motif ? "Nous estimons qu'il y a de la part de Nîmes Métropole un délit de favoritisme", expliquent Sébastien Berthaut-Clarac et maître Pierre-Henri Blanc.
"Lanceurs d'alerte"
Leur accusation porte sur le prolongement du contrat de la Saur, qui remonte à 1969 ! "Le 23 mai 2016, les élus de l'agglomération de Nîmes ont prolongé le contrat la liant à la Saur pour deux ans et onze mois. Or, un calcul réalisé par maître du Fau de Lamothe conclut que la Saur réalise, sur cette seule prolongation, un bénéfice de 10 M€ ! L'Agglo ne peut ignorer ces bénéfices, nous sommes contraints de saisir le procureur de la république." Maître Blanc persiste : "Cette absence de mise en concurrence lors de la prolongation du contrat nous paraît être un délit de favoritisme."
Cette action s'ajoute à la contestation administrative de la délibération de ce fameux 23 mai 1996, auprès de la cour d'appel de Marseille : "Nous allons mettre en oeuvre une procédure d'urgence", prévient maître Blanc. Enfin, une troisième procédure, relative à ce même fait, va être lancée pour "permettre aux usagers de récupérer le trop-plein perçu par la Saur sur leur facture d'eau".
Une plateforme collaborative sera créée pour "réclamer les sommes perçues indûment, parce qu'on estime que le service n'est pas rendu au bon prix". Sur ce dernier point, ces usagers nîmois qui demandent "un retour en régie municipale pour plus de transparence", espèrent convaincre un maximum d'habitants de rejoindre leur action : "La plateforme via un site internet sera prête à la fin du mois", assure Sébastien Berthaut-Clarac.
Soutenus par Anticor (contre la corruption, pour l'éthique en politique), les membres de l'association expliquent : "Il y a un vrai problème de gestion dans ce contrat sur l'eau. Nous agissons pour le bien-être des usagers, et ce n'est pas notre but, ni notre vie d'être devant les tribunaux". Tout en ajoutant : "Nous nous positionnons comme des lanceurs d'alerte."