
Les manifestants ont creusé un "S.O.S" dans le sable de la plage de La Baule.
" Rien sans nous, rien contre nous ! " Le slogan de la manifestation des établissements de la plage de La Baule samedi après-midi a fonctionné. Des centaines de personnes se sont retrouvés pour dire "non" à la gestion de la plage par l'entreprise privée Véolia.
Du soleil, de la musique, un goûter les pieds dans le sable. La manifestation est festive mais le mot d'ordre du jour l'est bien moins: "S.O.S". La trentaine d'établissements de plage de La Baule ont lancé un appel à l'aide depuis la plage ce samedi après-midi.
Mi-décembre, la préfecture de la Loire-Atlantique a signé un contrat cédant à Véolia pendant 12 ans la concession de la plage de La Baule où se trouvent 35 établissements (restaurants, clubs de loisirs, écoles de voile). L’entreprise aura pour mission de rénover les accès, entretenir la plage et assurer la gestion des établissements. Cette décision fait suite à l'application du "décret plage" de 2006. Il précise que 80% de la surface d'une plage naturelle doit rester vierge de toute installation. Jugeant trop complexe l'application du décret, le maire a laissé le dossier à Véolia.
Pour les établissements de plage, c'est une forme de privatisation qui met en péril leur activité. "Les redevances risquent d'être multipliées par deux!" s'inquiète Loïc Durand-Raucher, le président de l'association des établissements de plage.
Cette plage est familiale et elle doit le rester, je ne veux pas de Véolia ici ! Marc, Baulois, depuis 20 ans
La manifestation attire du monde, des commerçants, des Baulois mais aussi des touristes intrigués par le forte musique. Marc, vit ici depuis 20 ans, il est venu montrer son soutien: "Je suis là pour contrecarrer Véolia et que la plage reste à la ville de la Baule. Cette plage est familiale et elle doit le rester, je ne veux pas de Véolia ici," explique t-il. "Çà m'inquiète, cela peut être négatif pour l'image de La Baule," poursuit Marc.
Dans la foule, Pierre Ménès, le journaliste sportif, Baulois d'adoption, n'a pas voulu manquer la mobilisation. " Il va y avoir des transats jusqu'à la mer, ça n'a pas de sens ! Même si il y a un droit de passage, c'est une forme de privatisation c'est insupportable."
Reprise en main du dossier par la mairie
Face au tollé, le maire de La Baule Yves Métaireau (LR) joue la carte de l’apaisement. Il propose de créer une société d’économie mixte locale. " La ville participerait aux dépenses de gestion et d’investissement et réserverait à Veolia une part d’activité dans laquelle souhaite s’investir", précise le communiqué du maire. Une décision plutôt bien accueillie par les commerçants, mais tous restent très attentifs.
" Rien sans nous, rien contre nous ! " Le slogan de la manifestation des établissements de la plage de La Baule samedi après-midi a fonctionné. Des centaines de personnes se sont retrouvés pour dire "non" à la gestion de la plage par l'entreprise privée Véolia.
Du soleil, de la musique, un goûter les pieds dans le sable. La manifestation est festive mais le mot d'ordre du jour l'est bien moins: "S.O.S". La trentaine d'établissements de plage de La Baule ont lancé un appel à l'aide depuis la plage ce samedi après-midi.
Mi-décembre, la préfecture de la Loire-Atlantique a signé un contrat cédant à Véolia pendant 12 ans la concession de la plage de La Baule où se trouvent 35 établissements (restaurants, clubs de loisirs, écoles de voile). L’entreprise aura pour mission de rénover les accès, entretenir la plage et assurer la gestion des établissements. Cette décision fait suite à l'application du "décret plage" de 2006. Il précise que 80% de la surface d'une plage naturelle doit rester vierge de toute installation. Jugeant trop complexe l'application du décret, le maire a laissé le dossier à Véolia.
Pour les établissements de plage, c'est une forme de privatisation qui met en péril leur activité. "Les redevances risquent d'être multipliées par deux!" s'inquiète Loïc Durand-Raucher, le président de l'association des établissements de plage.
Cette plage est familiale et elle doit le rester, je ne veux pas de Véolia ici ! Marc, Baulois, depuis 20 ans
La manifestation attire du monde, des commerçants, des Baulois mais aussi des touristes intrigués par le forte musique. Marc, vit ici depuis 20 ans, il est venu montrer son soutien: "Je suis là pour contrecarrer Véolia et que la plage reste à la ville de la Baule. Cette plage est familiale et elle doit le rester, je ne veux pas de Véolia ici," explique t-il. "Çà m'inquiète, cela peut être négatif pour l'image de La Baule," poursuit Marc.
Dans la foule, Pierre Ménès, le journaliste sportif, Baulois d'adoption, n'a pas voulu manquer la mobilisation. " Il va y avoir des transats jusqu'à la mer, ça n'a pas de sens ! Même si il y a un droit de passage, c'est une forme de privatisation c'est insupportable."
Reprise en main du dossier par la mairie
Face au tollé, le maire de La Baule Yves Métaireau (LR) joue la carte de l’apaisement. Il propose de créer une société d’économie mixte locale. " La ville participerait aux dépenses de gestion et d’investissement et réserverait à Veolia une part d’activité dans laquelle souhaite s’investir", précise le communiqué du maire. Une décision plutôt bien accueillie par les commerçants, mais tous restent très attentifs.