
Les régies sont-elles moins chères ?
Une enquête de Que Choisir ?, magazine de défense des consommateurs, note que « la régie municipale semble plus intéressante pour les usagers. Corsetés dans des contrats signés pour vingt ans, voire trente, certains élus semblent préférer défendre des tarifs exorbitants plutôt que de reconnaître la surfacturation historique dont les usagers sont victimes », explique le mensuel de l'association.
Au niveau du Maine-et-Loire, un document de la Direction départementale de l'agriculture et de la forêt (Ddaf), montre que pour une facture de 120 m3, le prix de l'eau varie du simple au triple selon les collectivités, la moyenne étant de 170 € en régie et de 230 € en affermage.
Où en est le prix de l'eau à Cholet ?
L'association Choletais eau secours constituée en février 2007, a tiré la sonnette d'alarme en montrant que le prix de l'eau à Cholet, en 2004 (3,22 € pour 120 m3) est plus élevé que la moyenne nationale (3,01 €). En décembre 2006, pour la même quantité, le prix était de 3,54 €, dont 1,90 € pour la distribution de l'eau potable et 1, 64 € pour la collecte et le traitement des eaux usées. Les tarifs sont plus élevés dans les communes voisines de Cholet.
« On peut légitimement s'interroger sur l'intérêt pour les usagers de se voir distribuer l'eau par les grandes compagnies privées, note Aurélie Sevet, présidente de l'association, dans une lettre adressée à Gilles Bourdouleix, président de la Cac. Surtout lorsque le groupe Suez, dont la branche environnement détient la Lyonnaise des eaux, indique dans son rapport annuel de 2006 qu'il a voté la distribution de 1,53 milliard d'euros de dividendes à ses actionnaires. »
Un constat unanime contre les affermages ?
Non, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies réfute l'étude de Que choisir ? en expliquant qu'elle néglige « de prendre en compte les coûts liés à la sécurité et à la protection des ressources » et qu'elle ne tient pas compte des « coûts supplémentaires liés à une épuration performante ».
Le débat est lancé. Paul Huvelin, vice président de la communauté d'agglomération, chargé de l'eau, s'explique. Gildas Guguen et Franck Loiseau de la liste « Ensemble, vivre Cholet» ont un autre point de vue
Une enquête de Que Choisir ?, magazine de défense des consommateurs, note que « la régie municipale semble plus intéressante pour les usagers. Corsetés dans des contrats signés pour vingt ans, voire trente, certains élus semblent préférer défendre des tarifs exorbitants plutôt que de reconnaître la surfacturation historique dont les usagers sont victimes », explique le mensuel de l'association.
Au niveau du Maine-et-Loire, un document de la Direction départementale de l'agriculture et de la forêt (Ddaf), montre que pour une facture de 120 m3, le prix de l'eau varie du simple au triple selon les collectivités, la moyenne étant de 170 € en régie et de 230 € en affermage.
Où en est le prix de l'eau à Cholet ?
L'association Choletais eau secours constituée en février 2007, a tiré la sonnette d'alarme en montrant que le prix de l'eau à Cholet, en 2004 (3,22 € pour 120 m3) est plus élevé que la moyenne nationale (3,01 €). En décembre 2006, pour la même quantité, le prix était de 3,54 €, dont 1,90 € pour la distribution de l'eau potable et 1, 64 € pour la collecte et le traitement des eaux usées. Les tarifs sont plus élevés dans les communes voisines de Cholet.
« On peut légitimement s'interroger sur l'intérêt pour les usagers de se voir distribuer l'eau par les grandes compagnies privées, note Aurélie Sevet, présidente de l'association, dans une lettre adressée à Gilles Bourdouleix, président de la Cac. Surtout lorsque le groupe Suez, dont la branche environnement détient la Lyonnaise des eaux, indique dans son rapport annuel de 2006 qu'il a voté la distribution de 1,53 milliard d'euros de dividendes à ses actionnaires. »
Un constat unanime contre les affermages ?
Non, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies réfute l'étude de Que choisir ? en expliquant qu'elle néglige « de prendre en compte les coûts liés à la sécurité et à la protection des ressources » et qu'elle ne tient pas compte des « coûts supplémentaires liés à une épuration performante ».
Le débat est lancé. Paul Huvelin, vice président de la communauté d'agglomération, chargé de l'eau, s'explique. Gildas Guguen et Franck Loiseau de la liste « Ensemble, vivre Cholet» ont un autre point de vue