
Marcellus shalle
La menace n'a toutefois pas disparu. Si Chesapeake est, d’après ce que l’on sait le seul ayant droit du bassin hydrographique, sa décision est volontaire et n’est pas opposable aux autres compagnies pétrolières ou gazières. L’État de New York a besoin d'adopter des règlements qui placeront le bassin versant hors des limites de façon permanente, tout en imposant des garanties les plus strictes possibles sur les possibilités de forage partout où l'eau potable pourrait en être affectée.
Le gaz est piégé dans une roche de schiste qui se trouve à un mile ou plus sous la surface. Le processus d'extraction, connu sous le nom de « fracturation hydraulique », exige d’envoyer d'un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques dans le sol à haute pression. En attendant que les Etats légifèrent sur les précautions particulières à opposer aux foreurs de puits dans le bassin versant, il y a plusieurs possibilités dans le processus où les produits chimiques toxiques peuvent s'échapper pour contaminer le réseau d’approvisionnement en eau.
Si « Chesapeake » s’est résolu à ne pas faire de forage, ce sont principalement pour de bonnes raisons commerciales. Ses projets avaient déjà été à l’origine d’une vive opposition de la part de certains responsables politiques de New York. Toute contamination accidentelle aurait créé un énorme problème autant environnemental que politique.
La société n'a pas non plus renoncé à tout pour autant. Le million d'acres au nord-ouest de New York, qui comprend le bassin, contient pas moins d'un dixième du plus riche gisement de gaz naturel logé dans la partie de l'état de la « Marcellus Shale », une couche épaisse de roche souterraine qui va de Virginie occidentale à New York. La société a accès au reste.
Les politiques de l'État de New York, qui avaient adopté avec enthousiasme le forage comme une réponse aux difficultés économiques au nord de l’état de New York, ont récemment publié 800 pages de règlements pour régir le forage dans les schistes de « Marcellus ». Ils ont insisté pour certifier que les préconisations étaient suffisamment sévères pour éviter tout accident. Aujourd’hui, Chesapeake, celui qui a motivé toutes ces règles, a décidé que, quelles que soient les garanties, il n'était pas disposé à prendre de risques.
La décision de Chesapeake fait également disparaître une des principales craintes d’Albany: à savoir que les entreprises qui détiennent des baux d'exploitation de droits miniers dans le bassin hydrographique puissent intenter des poursuites si l'Etat leur refuse la possibilité de les exploiter. Chesapeake a décidé qu'il ne cherchera même pas à exercer ce droit. Et son directeur général, Aubrey Mc Clendon, a déclaré au Times cette semaine qu'il n’imaginait pas qu’une autre compagnie "ose" acquérir des concessions dans le bassin.
Le gaz est piégé dans une roche de schiste qui se trouve à un mile ou plus sous la surface. Le processus d'extraction, connu sous le nom de « fracturation hydraulique », exige d’envoyer d'un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques dans le sol à haute pression. En attendant que les Etats légifèrent sur les précautions particulières à opposer aux foreurs de puits dans le bassin versant, il y a plusieurs possibilités dans le processus où les produits chimiques toxiques peuvent s'échapper pour contaminer le réseau d’approvisionnement en eau.
Si « Chesapeake » s’est résolu à ne pas faire de forage, ce sont principalement pour de bonnes raisons commerciales. Ses projets avaient déjà été à l’origine d’une vive opposition de la part de certains responsables politiques de New York. Toute contamination accidentelle aurait créé un énorme problème autant environnemental que politique.
La société n'a pas non plus renoncé à tout pour autant. Le million d'acres au nord-ouest de New York, qui comprend le bassin, contient pas moins d'un dixième du plus riche gisement de gaz naturel logé dans la partie de l'état de la « Marcellus Shale », une couche épaisse de roche souterraine qui va de Virginie occidentale à New York. La société a accès au reste.
Les politiques de l'État de New York, qui avaient adopté avec enthousiasme le forage comme une réponse aux difficultés économiques au nord de l’état de New York, ont récemment publié 800 pages de règlements pour régir le forage dans les schistes de « Marcellus ». Ils ont insisté pour certifier que les préconisations étaient suffisamment sévères pour éviter tout accident. Aujourd’hui, Chesapeake, celui qui a motivé toutes ces règles, a décidé que, quelles que soient les garanties, il n'était pas disposé à prendre de risques.
La décision de Chesapeake fait également disparaître une des principales craintes d’Albany: à savoir que les entreprises qui détiennent des baux d'exploitation de droits miniers dans le bassin hydrographique puissent intenter des poursuites si l'Etat leur refuse la possibilité de les exploiter. Chesapeake a décidé qu'il ne cherchera même pas à exercer ce droit. Et son directeur général, Aubrey Mc Clendon, a déclaré au Times cette semaine qu'il n’imaginait pas qu’une autre compagnie "ose" acquérir des concessions dans le bassin.
l'Editorial du New York times
A Watershed Decision
The decision by the Chesapeake Energy Corporation not to drill for natural gas in New York City’s watershed is a smart and welcome move on the company’s part, and very good news for the 8.2 million New York City residents who depend on this environmentally sensitive region for their drinking water.
The threat has not, however, disappeared. Chesapeake is believed to be the only leaseholder in the watershed, but its decision is voluntary and not binding on other oil and gas companies. New York State needs to adopt regulations that place the watershed permanently off limits, while imposing the strictest possible safeguards on drilling anywhere else where drinking water supplies might be affected.
The gas is trapped in shale rock that lies a mile or more underneath the surface. The process of extracting it, known as hydraulic fracturing, requires shooting a mix of water, sand and chemicals into the ground at high pressure. While pending state regulations would require drillers to take special precautions in the watershed there are too many points in the process where toxic chemicals could escape into the water supplies.
Chesapeake decided against drilling there mainly for sound business reasons. Its plans had already drawn stiff opposition from some New York politicians. Any accidental contamination would create a huge environmental and public relations headache.
The company also hasn’t given up all that much. The one million acres northwest of New York City that comprise the watershed contain less than one-tenth of the rich deposits of natural gas lodged in the state’s portion of the Marcellus Shale, a thick subterranean layer of rock that runs from West Virginia to New York. The company has access to the rest.
New York State officials, who have eagerly embraced drilling as one answer to upstate New York’s economic woes, recently issued 800 pages of proposed regulations to govern drilling in the Marcellus Shale. They insisted the rules were tough enough to prevent accidents. Now Chesapeake, an intended beneficiary of these rules, has decided that whatever the safeguards, it is unwilling to take the risks.
Chesapeake’s decision also undercuts one of Albany’s main fears: that companies with leases to exploit mineral rights in the watershed would sue if the state denied them the opportunity to do so. Chesapeake has decided that it won’t even try to exercise that right. And its chief executive, Aubrey McClendon, told The Times this week that he didn’t expect any other company “would dare” to acquire leases in the watershed. All in all, Édito du NY tine
A Watershed Decision
The decision by the Chesapeake Energy Corporation not to drill for natural gas in New York City’s watershed is a smart and welcome move on the company’s part, and very good news for the 8.2 million New York City residents who depend on this environmentally sensitive region for their drinking water.
The threat has not, however, disappeared. Chesapeake is believed to be the only leaseholder in the watershed, but its decision is voluntary and not binding on other oil and gas companies. New York State needs to adopt regulations that place the watershed permanently off limits, while imposing the strictest possible safeguards on drilling anywhere else where drinking water supplies might be affected.
The gas is trapped in shale rock that lies a mile or more underneath the surface. The process of extracting it, known as hydraulic fracturing, requires shooting a mix of water, sand and chemicals into the ground at high pressure. While pending state regulations would require drillers to take special precautions in the watershed there are too many points in the process where toxic chemicals could escape into the water supplies.
Chesapeake decided against drilling there mainly for sound business reasons. Its plans had already drawn stiff opposition from some New York politicians. Any accidental contamination would create a huge environmental and public relations headache.
The company also hasn’t given up all that much. The one million acres northwest of New York City that comprise the watershed contain less than one-tenth of the rich deposits of natural gas lodged in the state’s portion of the Marcellus Shale, a thick subterranean layer of rock that runs from West Virginia to New York. The company has access to the rest.
New York State officials, who have eagerly embraced drilling as one answer to upstate New York’s economic woes, recently issued 800 pages of proposed regulations to govern drilling in the Marcellus Shale. They insisted the rules were tough enough to prevent accidents. Now Chesapeake, an intended beneficiary of these rules, has decided that whatever the safeguards, it is unwilling to take the risks.
Chesapeake’s decision also undercuts one of Albany’s main fears: that companies with leases to exploit mineral rights in the watershed would sue if the state denied them the opportunity to do so. Chesapeake has decided that it won’t even try to exercise that right. And its chief executive, Aubrey McClendon, told The Times this week that he didn’t expect any other company “would dare” to acquire leases in the watershed. All in all, Édito du NY tine