Lille Métropole “conteste vigoureusement ces allégations”

Lille
Lille Métropole “conteste vigoureusement ces allégations”, rappelant qu'elle a engagé une action sur ce dossier il y a plus de 10 ans. A l'époque, un audit estimant le résultat bénéficiaire de la SEN trop élevé a été suivi d'une démarche contentieuse au tribunal administratif puis de l'adoption de deux avenants.
Au final, la SEN s'est engagée sur un volume de travaux de 369 millions d'euros d'ici à 2015, montant sur lequel 160 millions ont déjà été engagés. Un programme de 200 millions d'euros environ reste donc à mettre en œuvre entre 2005 et 2015. En outre, Lille Métropole rappelle qu'elle bénéficiera de la restitution du solde de l'enveloppe si les travaux n'étaient pas réalisés à la fin du contrat.
De son côté, la SEN relève que le prix de l'eau à Lille métropole (3,09 euros/m3) s'inscrit dans la fourchette basse de la moyenne régionale du Nord-Pas-de-Calais.
De leur côté, Les distributeurs d'eau ont rejeté le 21 novembre les affirmations les accusant d'avoir perçu de l'argent qu'ils n'auraient jamais dépensé pour l'entretien des canalisations.
La Société des Eaux du Nord (SEN). "C'est vraiment un faux procès", a réagi Veolia, qui détient la SEN à parité (50%-50%) avec Suez. "Il n'y a pas de sommes non dépensées, toutes les dépenses passent dans nos comptes chaque année", a déclaré Marc Reneaume, directeur général en charge de la France chez Veolia Eau.
Veolia, qui gère 4.500 contrats de distribution d'eau en France, investit chaque année plus de 200 millions d'euros dans le renouvellement des canalisations, pour un chiffre d'affaires d'environ 2,2 milliards dans cette branche, a-t-il indiqué.
Le PDG de la SEN, Philippe Dupraz, a reconnu un "retard d'investissement de l'ordre de 156 millions d'euros" constaté fin 1996, en affirmant que cette somme a été reportée dans le programme de 369 millions pour la période 1997-2015. "Il n'y a pas de sous investissement chronique dans ce secteur", a assuré Tristan Mathieu, délégué général de la Fédération professionnelle des entreprises de l'eau (FP2E), qui regroupe les grandes entreprises du secteur.
Source : La Gazette des Communes, édition électronique, 23-11-06
Au final, la SEN s'est engagée sur un volume de travaux de 369 millions d'euros d'ici à 2015, montant sur lequel 160 millions ont déjà été engagés. Un programme de 200 millions d'euros environ reste donc à mettre en œuvre entre 2005 et 2015. En outre, Lille Métropole rappelle qu'elle bénéficiera de la restitution du solde de l'enveloppe si les travaux n'étaient pas réalisés à la fin du contrat.
De son côté, la SEN relève que le prix de l'eau à Lille métropole (3,09 euros/m3) s'inscrit dans la fourchette basse de la moyenne régionale du Nord-Pas-de-Calais.
De leur côté, Les distributeurs d'eau ont rejeté le 21 novembre les affirmations les accusant d'avoir perçu de l'argent qu'ils n'auraient jamais dépensé pour l'entretien des canalisations.
La Société des Eaux du Nord (SEN). "C'est vraiment un faux procès", a réagi Veolia, qui détient la SEN à parité (50%-50%) avec Suez. "Il n'y a pas de sommes non dépensées, toutes les dépenses passent dans nos comptes chaque année", a déclaré Marc Reneaume, directeur général en charge de la France chez Veolia Eau.
Veolia, qui gère 4.500 contrats de distribution d'eau en France, investit chaque année plus de 200 millions d'euros dans le renouvellement des canalisations, pour un chiffre d'affaires d'environ 2,2 milliards dans cette branche, a-t-il indiqué.
Le PDG de la SEN, Philippe Dupraz, a reconnu un "retard d'investissement de l'ordre de 156 millions d'euros" constaté fin 1996, en affirmant que cette somme a été reportée dans le programme de 369 millions pour la période 1997-2015. "Il n'y a pas de sous investissement chronique dans ce secteur", a assuré Tristan Mathieu, délégué général de la Fédération professionnelle des entreprises de l'eau (FP2E), qui regroupe les grandes entreprises du secteur.
Source : La Gazette des Communes, édition électronique, 23-11-06