
La première conférence proposée mercredi après-midi au centre socioculturel, s’adressait plus particulièrement aux Lafoyens et avait pour thème la gratuité de la fourniture de l’eau. Une majorité d’élus et de techniciens de la commune ont assisté aux présentations de Maurice Bernard, de l’AFD (Agence française de développement), de Louis-Charles Corfdir, chef du service eau de la province Sud, d’Edouard Filitika, responsable d’exploitation de la Calédonienne des Eaux, et Caroline Fuentef, de la DASS (Direction des affaires sanitaires et sociales). De nombreuses questions ont été posées et la nécessité de faire comprendre aux populations que c’est le service de distribution de l’eau et non l’eau elle-même qui est payée est rapidement apparue.
Jeudi, au cinéma Jean-Pierre-Jeunet, ces mêmes intervenants ont lancé le débat avec un groupe de travail composé d’institutions et de collectivités locales. Isabelle Olhen, présidente de la Commission de l’environnement à la province, des représentants de mairies des trois provinces, et ceux de plusieurs organismes publics et privés étaient présents pour participer à cet échange autour de la tarification et du paiement de l’eau.
De grosses différences
De grosses différences de situation, de fonctionnement, de gestion et de subventionnement sont apparues entre les communes et entre les provinces. Ainsi à d’Ouvéa, au début, l’île se contentait de l’eau de pluie avant de passer à un mode d’approvisionnement par camions citernes d’eau potable avec prépaiement du service.
Loin de cet exemple, la commune de Canala a actuellement pour priorité de pouvoir desservir toute sa population en eau potable, une partie de celle-ci n’y ayant pas accès.
La Foa, elle, a mis en place un système de fontainiers, choisis par les coutumiers et formés pendant plusieurs mois par la CDE (Calédonienne des Eaux). Ils assurent la maintenance et le contrôle quotidien des installations, relèvent les compteurs et communiquent les relevés à la fois à la population en tribus et à la mairie. Ce système assure une qualité certaine de service et une sensibilisation aux fortes consommations.
Adaptation au contexte
Et les exemples se sont multipliés avant d’aboutir à la conclusion qu’il n’existe aucune solution miracle au problème de tarification et de paiement de l’eau, mais plutôt un ensemble de réponses selon la ressource existante, les desiderata de la population locale et les usages de l’endroit. Toute réponse demande une démarche d’adaptation au contexte.
S’en est suivie une conférence grand public donnée par le cabinet EA Environnement, expliquant le projet de mise en place à La Foa du premier comité de bassin de Nouvelle-Calédonie Ce dernier devrait aboutir à une véritable gestion de l’eau pour les quinze années à venir sur une zone déterminée. Ce thème, et celui plus vaste de la gestion de l’eau en général, a également été abordé avec les scolaires sous forme de conférence et d’ateliers pédagogiques. Encadrés par des représentants de la DAVAR, de la DASS et du CIE, les jeunes ont participé de manière très démonstrative en réagissant de manière forte et positive. Beaucoup ont trouvé l’expérience enrichissante.
Jeudi, au cinéma Jean-Pierre-Jeunet, ces mêmes intervenants ont lancé le débat avec un groupe de travail composé d’institutions et de collectivités locales. Isabelle Olhen, présidente de la Commission de l’environnement à la province, des représentants de mairies des trois provinces, et ceux de plusieurs organismes publics et privés étaient présents pour participer à cet échange autour de la tarification et du paiement de l’eau.
De grosses différences
De grosses différences de situation, de fonctionnement, de gestion et de subventionnement sont apparues entre les communes et entre les provinces. Ainsi à d’Ouvéa, au début, l’île se contentait de l’eau de pluie avant de passer à un mode d’approvisionnement par camions citernes d’eau potable avec prépaiement du service.
Loin de cet exemple, la commune de Canala a actuellement pour priorité de pouvoir desservir toute sa population en eau potable, une partie de celle-ci n’y ayant pas accès.
La Foa, elle, a mis en place un système de fontainiers, choisis par les coutumiers et formés pendant plusieurs mois par la CDE (Calédonienne des Eaux). Ils assurent la maintenance et le contrôle quotidien des installations, relèvent les compteurs et communiquent les relevés à la fois à la population en tribus et à la mairie. Ce système assure une qualité certaine de service et une sensibilisation aux fortes consommations.
Adaptation au contexte
Et les exemples se sont multipliés avant d’aboutir à la conclusion qu’il n’existe aucune solution miracle au problème de tarification et de paiement de l’eau, mais plutôt un ensemble de réponses selon la ressource existante, les desiderata de la population locale et les usages de l’endroit. Toute réponse demande une démarche d’adaptation au contexte.
S’en est suivie une conférence grand public donnée par le cabinet EA Environnement, expliquant le projet de mise en place à La Foa du premier comité de bassin de Nouvelle-Calédonie Ce dernier devrait aboutir à une véritable gestion de l’eau pour les quinze années à venir sur une zone déterminée. Ce thème, et celui plus vaste de la gestion de l’eau en général, a également été abordé avec les scolaires sous forme de conférence et d’ateliers pédagogiques. Encadrés par des représentants de la DAVAR, de la DASS et du CIE, les jeunes ont participé de manière très démonstrative en réagissant de manière forte et positive. Beaucoup ont trouvé l’expérience enrichissante.