Réaction de la Mairie de Paris et de Eau de Paris

Bertrand Delanoë
Le maire de Paris Bertrand Delanoë, et Anne Le Strat, PDG d'Eau de Paris -société d'économie mixte de la Ville de Paris-, "ont décidé d'engager une procédure pénale contre la société Cristaline, pour sa campagne de publicité qui porte atteinte à l'image de l'eau du robinet et à la qualité du service public de l'eau". Dans un communiqué conjoint vendredi, ils annoncent qu'Eau de Paris "saisit le Doyen des juges d'instruction d'une plainte avec constitution de partie civile", pour violation du code de la consommation relatif à la publicité comparative. La Fédération des entreprises de l'eau (FP2E) avait récemment dénoncé comme "injustement fondée" la campagne publicitaire lancée par la société Cristaline pour de l'eau en bouteille plastique, qui "dénigre" la qualité de l'eau du robinet. Cette campagne est baptisée "Qui prétend que l'eau du robinet a bon goût ne doit pas en boire souvent".
AFP
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Communiqué de la MAIRIE DE PARIS et D'EAU DE PARIS

Réactions du docteur Claude Danglot
article de 20 minutes du 18 01 07 : « Nitrates, plomb, chlore », la publicité Cristaline prétend « rétablir certaines vérités ». S'il est vrai que l'eau du robinet contient ces substances, elle reste rigoureusement contrôlée et conforme à la réglementation Le chlore est indispensable pour lutter contre les germes et les champignons. S'il laisse souvent un goût, celui-ci peut être réduit par une mise en carafe et une réfrigération de l'eau du robinet. Les pesticides, provenant de la pollution en surface sont réels, mais « les bouteilles plastique en contiennent aussi du fait des plastifiants », explique Claude Danglot, médecin et ingénieur hydrologue (CGT). « Les deux eaux transmettent des bactéries, qui entraînent une résistance aux antibiotiques à long terme », précise-t-il.
Réaction à la protestation des Elus, conseillers de Paris, contre la publicité de Cristalline
J'ai lu avec intérêt (le communiqué) de Pierre Mansat et de Catherine Gégout, condamnant le "groupe Cristaline", à leurs yeux responsable d'une grosse faute de goût en affirmant que l'eau du robinet:
1- avait un prix élevé,
2- qu'elle avait "mauvais" goût,
3- qu'elle contenait du plomb, des nitrates et du chlore,
4- qu'elle était issue d'eaux usées.
Dans la logique du monde capitaliste dans lequel nous vivons, l’attitude du groupe Castel est logique puisqu’elle consiste à dénigrer "l’eau du robinet", pour tenter d’augmenter ses parts de marché, afin d’accroître les profits qu’il doit redistribuer à ses actionnaires. Je pense pour ma part que l’eau n’étant pas une marchandise mais un bien commun de tous les êtres vivants, il importe de nationaliser sa production, sa distribution et son épuration.(...)
En fait je tiens surtout à informer nos deux élus en apportant quelques précisions :
Point n° 1 : Vrai.
A Paris le prix de l'eau a couté 153 millions d'Euros de trop aux Parisiens grâce délégataires du service public (Véolia et Suez) qui n’utilisent pas ces provisions pour effectuer l’entretien contractuel prévu du réseau et qui ont tendance à "placer" indûment ces fonds pour gagner beaucoup d’argent sur le dos des Parisiens.
Point n°2 : Faux.
Du fait la mise en place des nombreux groupes de dégustation, grâce, en partie, à la Présidente de la SAGEP, le mauvais "goût" peut être définitivement écarté. Il n’est malheureusement pas "garant" de la qualité de l’eau.
Point n°3 : Vrai.
A Paris le taux de Plomb dans l'eau est très nettement supérieur à 10 µg/L. La norme ancienne de 50 microgrammes (µg) par litre est passée à 25 µg par litre depuis le 25/12/2003 à la suite de la la directive européenne du 5 décembre 1998. Cette valeur correspond à une étape transitoire, puisque fin 2013 la norme sera de 10 µg par litre. Ces nouvelles valeurs se fondent sur la protection de la population la plus vulnérable : nourrissons, jeunes enfants, femmes enceintes
A Paris le taux moyen de Nitrate est de 26,15 mg/L et peut frôler les 46 mg/L. Le taux minimum est à 12 mg/L (Unité de distribution d'Auteuil), le taux maximum se situe à 46 mg/L (Unité de distribution Ouest)
A Paris le taux de chlore atteint régulièrement 0,1 mg/L, mais il a atteint jusqu’à 0,3 mg/l durant l’opération Vigipirate.
Point n°4 : Vrai.
En moyenne, les stations d’épuration du SIAAP rejettent quotidiennement en Seine 2,47 millions de m3 d’eaux résiduaires. Le débit dela Seine, à Paris, varie de 75 m3/sec en cas de sécheresse, à plus de 1000 m3/sec l’hiver.
L'été, 38 % du débit de la Seine est constitué de rejets de stations d’épuration. Le poids de bactéries fécales d’origine humaine rejeté en Seine par le SIAAP est de l’ordre de 19 tonnes par jour pour un volume de 16,8 m3, ce qui représente un cube de 2,57 m de côté).
Heureusement il existe sur la Seine des usines de production d’eaux potables dont les efficacités sont très élévées pour traiter ces eaux avant qu’elles n’arrivent aux robinets, mais il importe de bien prendre en compte que ces efficacités ne sont pas absolues.
Je vous invite à prendre la peine de vérifier ces chiffres grâce à la DASS de Paris en consultant les informations qu'elle publie sous forme de fichier pdf:
INFORMATIONS GENERALES SUR LE CONTROLE SANITAIRE DES EAUX DE PARIS
Pour les rejets du SIAAP consultez :
Il existe DEUX définitions de l'eau potable définissant deux ensembles non superposables:
Nous vivons dans un environnement pollué. Il ne viendrait à l'idée de personne de pouvoir demeurer dans une pièce où séjournent des fumeurs sans risquer le tabagisme passif. Il ne viendrait à l’idée de personne qu’il peut manger des légumes ou des fruits qui ne seraient pas pollués par des pesticides. Il ne viendrait à l'idée d'aucun Parisien sensé de pouvoir traverser Paris à pied sans respirer l'air pollué par la circulation automobile. De la même façon il n'est plus possible de boire de l'eau non polluée.
Comme pour le dérèglement climatique, la prise de conscience individuelle de la pollution objective de toutes les eaux (robinets et bouteilles) est un pas en avant indispensable dans la direction de solutions politiques et écologiques collectives qui permettront de sauver notre environnement. Les grands discours sur la bonne qualité des eaux n’ont aucun intérêt et reculent d’autant la prise de conscience indispensable des usagers. Enfin ces grands discours ne sont pas mobilisateurs et ne peuvent que renforcer la passivité de ceux qui les écoutent avec complaisance. Pour être plus positif, je vous invite à adopter rapidement un comportement rationnel en adaptant votre façon de penser à la connaissance documentée de la réalité objective qui vous entoure.
Dr Claude Danglot
Eau Secours - Ile de France
Pour la protection de l'eau et de ses consommateurs
2 place de la Pleiade
94110 Arcueil
France
E-mail: eausecours.idf@free.fr
Réaction à la protestation des Elus, conseillers de Paris, contre la publicité de Cristalline
J'ai lu avec intérêt (le communiqué) de Pierre Mansat et de Catherine Gégout, condamnant le "groupe Cristaline", à leurs yeux responsable d'une grosse faute de goût en affirmant que l'eau du robinet:
1- avait un prix élevé,
2- qu'elle avait "mauvais" goût,
3- qu'elle contenait du plomb, des nitrates et du chlore,
4- qu'elle était issue d'eaux usées.
Dans la logique du monde capitaliste dans lequel nous vivons, l’attitude du groupe Castel est logique puisqu’elle consiste à dénigrer "l’eau du robinet", pour tenter d’augmenter ses parts de marché, afin d’accroître les profits qu’il doit redistribuer à ses actionnaires. Je pense pour ma part que l’eau n’étant pas une marchandise mais un bien commun de tous les êtres vivants, il importe de nationaliser sa production, sa distribution et son épuration.(...)
En fait je tiens surtout à informer nos deux élus en apportant quelques précisions :
Point n° 1 : Vrai.
A Paris le prix de l'eau a couté 153 millions d'Euros de trop aux Parisiens grâce délégataires du service public (Véolia et Suez) qui n’utilisent pas ces provisions pour effectuer l’entretien contractuel prévu du réseau et qui ont tendance à "placer" indûment ces fonds pour gagner beaucoup d’argent sur le dos des Parisiens.
Point n°2 : Faux.
Du fait la mise en place des nombreux groupes de dégustation, grâce, en partie, à la Présidente de la SAGEP, le mauvais "goût" peut être définitivement écarté. Il n’est malheureusement pas "garant" de la qualité de l’eau.
Point n°3 : Vrai.
A Paris le taux de Plomb dans l'eau est très nettement supérieur à 10 µg/L. La norme ancienne de 50 microgrammes (µg) par litre est passée à 25 µg par litre depuis le 25/12/2003 à la suite de la la directive européenne du 5 décembre 1998. Cette valeur correspond à une étape transitoire, puisque fin 2013 la norme sera de 10 µg par litre. Ces nouvelles valeurs se fondent sur la protection de la population la plus vulnérable : nourrissons, jeunes enfants, femmes enceintes
A Paris le taux moyen de Nitrate est de 26,15 mg/L et peut frôler les 46 mg/L. Le taux minimum est à 12 mg/L (Unité de distribution d'Auteuil), le taux maximum se situe à 46 mg/L (Unité de distribution Ouest)
A Paris le taux de chlore atteint régulièrement 0,1 mg/L, mais il a atteint jusqu’à 0,3 mg/l durant l’opération Vigipirate.
Point n°4 : Vrai.
En moyenne, les stations d’épuration du SIAAP rejettent quotidiennement en Seine 2,47 millions de m3 d’eaux résiduaires. Le débit dela Seine, à Paris, varie de 75 m3/sec en cas de sécheresse, à plus de 1000 m3/sec l’hiver.
L'été, 38 % du débit de la Seine est constitué de rejets de stations d’épuration. Le poids de bactéries fécales d’origine humaine rejeté en Seine par le SIAAP est de l’ordre de 19 tonnes par jour pour un volume de 16,8 m3, ce qui représente un cube de 2,57 m de côté).
Heureusement il existe sur la Seine des usines de production d’eaux potables dont les efficacités sont très élévées pour traiter ces eaux avant qu’elles n’arrivent aux robinets, mais il importe de bien prendre en compte que ces efficacités ne sont pas absolues.
Je vous invite à prendre la peine de vérifier ces chiffres grâce à la DASS de Paris en consultant les informations qu'elle publie sous forme de fichier pdf:
INFORMATIONS GENERALES SUR LE CONTROLE SANITAIRE DES EAUX DE PARIS
Pour les rejets du SIAAP consultez :
- En fait la réalité objective n'est pas "rassurante" car nous vivons dans un environnement polluant qui contamine les eaux souterraines et les eaux de surfaces. Ni les eaux des robinets (de nombreux niveaux de qualité sont possibles, et il n'existe pas "d'eau du robinet" unique), ni les eaux minérales embouteillées (de nombreux niveaux de qualité sont également observés) ne sont exemptes de polluants qui mettent en danger la santé humaine à long terme.
- Il s'agit de cancérigènes, de reprotoxiques, de virus et de bactéries résistantes aux antibiotiques issus des pollutions agricoles et des élevages pour les eaux des robinets. Il s'agit également de cancérigènes et de de reprotoxiques issus des plastiques embouteillants (chlorure de vinyle, bisphénol A, phtalates etc.) ou de bactéries résistantes aux antibiotiques issus des infiltrations des pollutions des élevages dans les nappes souterraines. Ces polluants "émergents" ne sont en général PAS pris en compte par les normes reglémentaires.
Il existe DEUX définitions de l'eau potable définissant deux ensembles non superposables:
- 1- Une définition réglementaire. Une eau potable est une eaux conforme aux normes réglementaires. Dans cette optique, les eaux des robinets et les eaux minérales embouteillées sont généralement potables sauf accident.
- 2- Une définition médicale. Une eau potable est une eau qui ne rend pas malade même à long terme. Dans cette optique médicale, ni les eaux des robinets ni les eaux minérales embouteillées ne sont potables, sauf exception.
Nous vivons dans un environnement pollué. Il ne viendrait à l'idée de personne de pouvoir demeurer dans une pièce où séjournent des fumeurs sans risquer le tabagisme passif. Il ne viendrait à l’idée de personne qu’il peut manger des légumes ou des fruits qui ne seraient pas pollués par des pesticides. Il ne viendrait à l'idée d'aucun Parisien sensé de pouvoir traverser Paris à pied sans respirer l'air pollué par la circulation automobile. De la même façon il n'est plus possible de boire de l'eau non polluée.
Comme pour le dérèglement climatique, la prise de conscience individuelle de la pollution objective de toutes les eaux (robinets et bouteilles) est un pas en avant indispensable dans la direction de solutions politiques et écologiques collectives qui permettront de sauver notre environnement. Les grands discours sur la bonne qualité des eaux n’ont aucun intérêt et reculent d’autant la prise de conscience indispensable des usagers. Enfin ces grands discours ne sont pas mobilisateurs et ne peuvent que renforcer la passivité de ceux qui les écoutent avec complaisance. Pour être plus positif, je vous invite à adopter rapidement un comportement rationnel en adaptant votre façon de penser à la connaissance documentée de la réalité objective qui vous entoure.
Dr Claude Danglot
Eau Secours - Ile de France
Pour la protection de l'eau et de ses consommateurs
2 place de la Pleiade
94110 Arcueil
France
E-mail: eausecours.idf@free.fr
INVITATION PRESSE Stop à la campagne Cristaline, oui à l’eau du robinet !

La publicité incriminée : Qui prétend que l'eau du robinet a mauvais goût ne doit pas en boire souvent
Mercredi 17 janvier 2007 9h30 à 10h30 Café Le Petit Ney 10 av porte de Montmartre 75018 Paris
En réaction à la campagne diffamatoire de Cristaline contre l'eau du robinet, campagne qui visait notamment l'eau de Paris, une contre campagne s'organise contre cet odieux matracage publicitaire.
Demain se tient une conférence de presse cy[au Petit Ney, dans le 18° avec France Nature Environnement, Agir pour l'Environnement et Eau de Paris.]cyVenez nombreux et nombreuses.
Amicalement
« Qui prétend que l'eau du robinet a mauvais goût ne doit pas en boire souvent ! »
Avec sa toute dernière campagne de communication et son slogan : « Qui prétend que l'eau du robinet a bon goût ne doit pas en boire souvent », la marque Cristaline a dépassé les bornes !
Afin de montrer que l’eau du robinet a réellement bon goût, la fédération France Nature Environnement et Eau de Paris réalisera demain, mercredi 17 janvier 2007, une conférence de presse au cours de laquelle les journalistes et les dirigeants de Cristaline seront invités à goûter en aveugle de l'eau du robinet et de l'eau de Cristaline.
Seront présents :
- Nathalie Villermet, coordinatrice du pôle Industrie-Déchets de France Nature Environnement
- Anne Le Strat, PDG d’Eau de Paris, conseillère de Paris
- Michel Joyeux, responsable qualité environnement à Eau de Paris
- Clara Osadtchy, chargée de mission d’Agir pour l’Environnement
- Bernard Casnin, représentant de la Confédération Générale du Logement
Accès Métro : Ligne 13 Porte de Saint Ouen
Ligne 4 Porte de Clignancourt
Bus 60 ou 95
les autres sites qui en parlent
En réaction à la campagne diffamatoire de Cristaline contre l'eau du robinet, campagne qui visait notamment l'eau de Paris, une contre campagne s'organise contre cet odieux matracage publicitaire.
Demain se tient une conférence de presse cy[au Petit Ney, dans le 18° avec France Nature Environnement, Agir pour l'Environnement et Eau de Paris.]cyVenez nombreux et nombreuses.
Amicalement
« Qui prétend que l'eau du robinet a mauvais goût ne doit pas en boire souvent ! »
Avec sa toute dernière campagne de communication et son slogan : « Qui prétend que l'eau du robinet a bon goût ne doit pas en boire souvent », la marque Cristaline a dépassé les bornes !
Afin de montrer que l’eau du robinet a réellement bon goût, la fédération France Nature Environnement et Eau de Paris réalisera demain, mercredi 17 janvier 2007, une conférence de presse au cours de laquelle les journalistes et les dirigeants de Cristaline seront invités à goûter en aveugle de l'eau du robinet et de l'eau de Cristaline.
Seront présents :
- Nathalie Villermet, coordinatrice du pôle Industrie-Déchets de France Nature Environnement
- Anne Le Strat, PDG d’Eau de Paris, conseillère de Paris
- Michel Joyeux, responsable qualité environnement à Eau de Paris
- Clara Osadtchy, chargée de mission d’Agir pour l’Environnement
- Bernard Casnin, représentant de la Confédération Générale du Logement
Accès Métro : Ligne 13 Porte de Saint Ouen
Ligne 4 Porte de Clignancourt
Bus 60 ou 95
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COMMUNIQUE DE PRESSE d'Anne LE STRAT, PDG d'EAU DE PARIS

Anne LE STRAT
mercredi 10 janvier
Anne Le Strat, PDG d’EAU DE PARIS, a interpellé par courrier le ministre de la santé et la ministre de l’écologie et du développement durable à propos de la dernière campagne publicitaire de la marque Cristaline mettant gravement en cause l’eau du robinet.
Les entreprises qui vendent de l’eau en bouteille doivent fortement s’inquiéter de leurs parts de marché pour oser attaquer aussi durement l’eau du robinet. Il est vrai que leurs parts de marché se réduisent depuis quelques années. Cette campagne joue sur des peurs imaginaires ; c’est détestable. La peur est à la mode, mais il est regrettable que Cristaline cherche à effrayer ainsi les consommateurs d’eau du robinet. On ne peut pas laisser sous entendre que l’eau du robinet n’est pas potable.
EAU DE PARIS entend clairement réaffirmer que l’eau du robinet qu’elle produit pour Paris est une eau potable, bonne à boire et équilibrée. Les consommateurs peuvent avoir une entière confiance dans l’eau du robinet car c’est l’aliment le plus surveillé en France par les autorités sanitaires. Ainsi, à Paris, de la source au robinet de chaque usager, l’eau est contrôlée au minimum à plus de dix reprises.
Le consommateur ne sait pas toujours que l’eau qu’il achète en bouteille qui coûte entre 100 et 600 fois plus cher… ressemble parfois à s’y méprendre à celle de son robinet. Ainsi, à Saint-Nazaire, la Cristaline est puisée dans la même nappe que l’eau distribuée au robinet dans la région. Pourquoi boire de l’eau du robinet avec du plastique autour ?
On se demande si l’objectif de cette campagne n’est pas simplement de nous inciter à consommer du plastique. D’ailleurs, quel est l’effet réel du plastique sur la qualité de l’eau embouteillée ?
Il n’est pas inutile, devant de telles désinformations, de rappeler que l’eau au robinet coûte en moyenne en France 0,0026 euros le litre contre 0,17 euros le litre de Cristaline. Ce coût intègre le traitement des eaux usées. Quant est-il du coût du recyclage de la bouteille plastique ?
EAU DE PARIS souhaite que le ministère de la santé organise en liaison avec le ministère de l’écologie et du développement durable une table-ronde pour délivrer une information sincère aux consommateurs sur l’ensemble de ces questions.
Plus d'informations
Anne Le Strat, PDG d’EAU DE PARIS, a interpellé par courrier le ministre de la santé et la ministre de l’écologie et du développement durable à propos de la dernière campagne publicitaire de la marque Cristaline mettant gravement en cause l’eau du robinet.
Les entreprises qui vendent de l’eau en bouteille doivent fortement s’inquiéter de leurs parts de marché pour oser attaquer aussi durement l’eau du robinet. Il est vrai que leurs parts de marché se réduisent depuis quelques années. Cette campagne joue sur des peurs imaginaires ; c’est détestable. La peur est à la mode, mais il est regrettable que Cristaline cherche à effrayer ainsi les consommateurs d’eau du robinet. On ne peut pas laisser sous entendre que l’eau du robinet n’est pas potable.
EAU DE PARIS entend clairement réaffirmer que l’eau du robinet qu’elle produit pour Paris est une eau potable, bonne à boire et équilibrée. Les consommateurs peuvent avoir une entière confiance dans l’eau du robinet car c’est l’aliment le plus surveillé en France par les autorités sanitaires. Ainsi, à Paris, de la source au robinet de chaque usager, l’eau est contrôlée au minimum à plus de dix reprises.
Le consommateur ne sait pas toujours que l’eau qu’il achète en bouteille qui coûte entre 100 et 600 fois plus cher… ressemble parfois à s’y méprendre à celle de son robinet. Ainsi, à Saint-Nazaire, la Cristaline est puisée dans la même nappe que l’eau distribuée au robinet dans la région. Pourquoi boire de l’eau du robinet avec du plastique autour ?
On se demande si l’objectif de cette campagne n’est pas simplement de nous inciter à consommer du plastique. D’ailleurs, quel est l’effet réel du plastique sur la qualité de l’eau embouteillée ?
Il n’est pas inutile, devant de telles désinformations, de rappeler que l’eau au robinet coûte en moyenne en France 0,0026 euros le litre contre 0,17 euros le litre de Cristaline. Ce coût intègre le traitement des eaux usées. Quant est-il du coût du recyclage de la bouteille plastique ?
EAU DE PARIS souhaite que le ministère de la santé organise en liaison avec le ministère de l’écologie et du développement durable une table-ronde pour délivrer une information sincère aux consommateurs sur l’ensemble de ces questions.
Plus d'informations
Article du Parisien du 18 01 07 : Il faut rappeler que pour 17 sources, il n'y a qu'une seule marque

Pour s’opposer directement à cette publicité mensongère, les associations Agir Pour l’Environnement, le CNIID (Centre National d'Information Indépendante sur les Déchets) et le R.A.P. (Résistance à l’Agression Publicitaire) ont organisé le premier embouteillage de Cristaline en ramenant à la société plusieurs centaines de bouteilles d’eau jeudi 18 janvier à 10h devant son siège social (2 rue Courseau – 94320 Thiais – RER C - Arrêt Pont de Rungis).
17 sources, il n'y a qu'une seule marque.
Géant de l'eau en bouteille, Cristaline est née du regroupement de deux sociétés : Roxane et Castel au sein de Neptune. Le groupe dont le siège est basé à Thiais, vend une dizaine de marques : Saint Yorre, Thonon, Vichy Célestin...)
Il est devenu en l'espace de dix ans le troisième opérateur françàis de l'eau embouteillée avec 21 % de part de marché, notamment grâce au succès de Cristaline, sa marque premier prix, dédiée à la consommation de masse.
La particularité de Cristalline c'est que son eau provient de 17 sources réparties dans toute la France, l'Ain, l'Ardennes, Dordogne, Finistère, Loire Atlantique, Loiret, Marne, Nord, Haut-Rhin, Sarthe, Seine-Maritime, Vaucluse..., des sources qui subissent des tests quotidiens.
Cette année, j'ai dû fermer cinq sources à cause de leur teneur en nitrates trop importantes" fait valoir Pierre Paillaud, Président de Cristaline.
17 sources, il n'y a qu'une seule marque.
Géant de l'eau en bouteille, Cristaline est née du regroupement de deux sociétés : Roxane et Castel au sein de Neptune. Le groupe dont le siège est basé à Thiais, vend une dizaine de marques : Saint Yorre, Thonon, Vichy Célestin...)
Il est devenu en l'espace de dix ans le troisième opérateur françàis de l'eau embouteillée avec 21 % de part de marché, notamment grâce au succès de Cristaline, sa marque premier prix, dédiée à la consommation de masse.
La particularité de Cristalline c'est que son eau provient de 17 sources réparties dans toute la France, l'Ain, l'Ardennes, Dordogne, Finistère, Loire Atlantique, Loiret, Marne, Nord, Haut-Rhin, Sarthe, Seine-Maritime, Vaucluse..., des sources qui subissent des tests quotidiens.
Cette année, j'ai dû fermer cinq sources à cause de leur teneur en nitrates trop importantes" fait valoir Pierre Paillaud, Président de Cristaline.

article du parisien du 12 janvier07
__._,_.___
Communique de presse de Pierre Mansat et Catherine Gegout (conseillers de Paris –PCF)

Communiqués de presse de Pierre Mansat, Catherine Gegout (conseillers de Paris –PCF) et d'Anne LE STRAT, PDG d'EAU DE PARIS
Aritcle du Parisien du 12 janvier 07
La campagne de publicité lancée par la société d’eau en bouteille Cristaline ( Groupe Castel) est absolument inacceptable.
Cette campagne met en avant le « prix élevé de l’eau du robinet », son « mauvais goût », « sa teneur en plomb , en nitrates et en chlore », ainsi que le fait « qu’ elle soit issue d’eaux usées, notamment celle des sanitaires ».
Elle est a la fois mensongère et fondamentalement anticitoyenne.
Le groupe Castel doit cesser cette campagne.
Les protestations peuvent leur etre adressées sur leur site http://www.groupe-castel.com/fr/accueil.shtml
Paris le 11 janvier 2007
Aritcle du Parisien du 12 janvier 07
La campagne de publicité lancée par la société d’eau en bouteille Cristaline ( Groupe Castel) est absolument inacceptable.
Cette campagne met en avant le « prix élevé de l’eau du robinet », son « mauvais goût », « sa teneur en plomb , en nitrates et en chlore », ainsi que le fait « qu’ elle soit issue d’eaux usées, notamment celle des sanitaires ».
Elle est a la fois mensongère et fondamentalement anticitoyenne.
Le groupe Castel doit cesser cette campagne.
Les protestations peuvent leur etre adressées sur leur site http://www.groupe-castel.com/fr/accueil.shtml
Paris le 11 janvier 2007
L’eau en bouteille contre l’eau du robinet article du JDE
18/01/2007
Le groupe Neptune qui détient la marque d’eau en bouteille Cristaline et le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif) se livrent à une bataille par campagnes publicitaires interposées. La ministre chargée de l’environnement et plusieurs associations condamnent sévèrement celle de l’embouteilleur.
dans le JDLE
«L’eau en bouteille, une menace écologique plus qu’économique»
«Qui prétend que l’eau du robinet a toujours bon goût ne doit pas en boire souvent!» Ce slogan, visible dans Paris et sa périphérie depuis le 8 janvier, est celui de la marque d’eau minérale Cristaline. Selon le groupe Neptune à qui elle appartient, le but de la campagne publicitaire est «de rétablir certaines «vérités»». Les slogans sont grinçants, et les images inhabituelles. Le groupe n’a pas hésité à remettre en cause la qualité de l’eau du robinet qui, selon lui, «comporte des substances qui peuvent être nocives et dont les consommateurs ne sont pas toujours informés».
Ces affiches ont été réalisées en réaction à une campagne lancée fin novembre 2006 par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif). «Quelle marque distribue 1 milliard de litres chaque jour et pas une seule bouteille?» Réponse: le Sedif, qui déclarait dans un communiqué du 22 novembre: «L’eau du robinet gagne à être connue! Dans la comparaison avec les eaux en bouteille, l’eau du Sedif l’emporte sur de nombreux points. Une nouvelle campagne le fait savoir, hissant ainsi l’eau du Sedif au niveau d’une grande marque».
Nelly Olin, ministre chargée de l’environnement, a indiqué le 17 janvier qu’elle regrettait vivement le procédé de dénigrement employé par Cristaline, qui risque de créer chez les consommateurs des craintes infondées, notamment chez ceux qui ne peuvent acheter de l’eau en bouteille.
Eau de Paris (Société anonyme de gestion des eaux de Paris) avait réagi de la même façon le 11 janvier: «La peur est à la mode, mais il est regrettable que Cristaline cherche à effrayer ainsi les consommateurs d’eau […] Les consommateurs peuvent avoir une entière confiance dans l’eau du robinet car c’est l’aliment le plus surveillé en France par les autorités sanitaires», avait-t-il indiqué.
Mais Pierre Papillaud, président du groupe Neptune, n’est pas de cet avis: «Je veux que l’on cesse de faire croire au consommateur que l’eau du robinet est égale à l’eau embouteillée. C’est faux et mensonger! Ça n’est pas le même produit!», a-t-il confié. «Si le Sedif relance une campagne violente et dénigrante, je suis prêt à continuer», a ajouté Pierre Papillaud, qui aurait reçu le soutien d’un leader du secteur de l’eau embouteillée.
Le Bureau de vérification de la publicité (BVP) a émis un avis défavorable concernant la campagne d’affichage de Cristaline. Le groupe Neptune a toutefois souhaité maintenir comme prévu ses affiches jusqu’au 19 janvier. «Le BVP a émis un avis, mais l’interdiction ne relève pas de ses fonctions», a indiqué Pierre Papillaud.
Le Centre national d’information indépendante sur les déchets (CNIID) a profité de l’occasion pour souligner l’impact environnemental négatif que génère l’achat d’eau en bouteille. «La campagne de Cristaline est irresponsable car elle pousse les consommateurs à des comportements anti-écologiques, en achetant des bouteilles en plastique», commente ainsi Eric Gall, directeur par intérim du CNIID. Avec les associations Agir pour l’environnement et Résistance à l’agression publicitaire (RAP), le CNIID a mené le 18 janvier une opération «pour mettre le producteur face à ses responsabilités». Plusieurs centaines de bouteilles d’eau Cristaline ont ainsi été amenées devant le siège social du groupe. «Je me suis engagé à laisser aux associations, si elles apportent les slogans adéquats, 50% de l’étiquette des bouteilles pour faire de la publicité en faveur du recyclage», a indiqué Pierre Papillaud.
Le groupe Neptune qui détient la marque d’eau en bouteille Cristaline et le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif) se livrent à une bataille par campagnes publicitaires interposées. La ministre chargée de l’environnement et plusieurs associations condamnent sévèrement celle de l’embouteilleur.
dans le JDLE
«L’eau en bouteille, une menace écologique plus qu’économique»
«Qui prétend que l’eau du robinet a toujours bon goût ne doit pas en boire souvent!» Ce slogan, visible dans Paris et sa périphérie depuis le 8 janvier, est celui de la marque d’eau minérale Cristaline. Selon le groupe Neptune à qui elle appartient, le but de la campagne publicitaire est «de rétablir certaines «vérités»». Les slogans sont grinçants, et les images inhabituelles. Le groupe n’a pas hésité à remettre en cause la qualité de l’eau du robinet qui, selon lui, «comporte des substances qui peuvent être nocives et dont les consommateurs ne sont pas toujours informés».
Ces affiches ont été réalisées en réaction à une campagne lancée fin novembre 2006 par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif). «Quelle marque distribue 1 milliard de litres chaque jour et pas une seule bouteille?» Réponse: le Sedif, qui déclarait dans un communiqué du 22 novembre: «L’eau du robinet gagne à être connue! Dans la comparaison avec les eaux en bouteille, l’eau du Sedif l’emporte sur de nombreux points. Une nouvelle campagne le fait savoir, hissant ainsi l’eau du Sedif au niveau d’une grande marque».
Nelly Olin, ministre chargée de l’environnement, a indiqué le 17 janvier qu’elle regrettait vivement le procédé de dénigrement employé par Cristaline, qui risque de créer chez les consommateurs des craintes infondées, notamment chez ceux qui ne peuvent acheter de l’eau en bouteille.
Eau de Paris (Société anonyme de gestion des eaux de Paris) avait réagi de la même façon le 11 janvier: «La peur est à la mode, mais il est regrettable que Cristaline cherche à effrayer ainsi les consommateurs d’eau […] Les consommateurs peuvent avoir une entière confiance dans l’eau du robinet car c’est l’aliment le plus surveillé en France par les autorités sanitaires», avait-t-il indiqué.
Mais Pierre Papillaud, président du groupe Neptune, n’est pas de cet avis: «Je veux que l’on cesse de faire croire au consommateur que l’eau du robinet est égale à l’eau embouteillée. C’est faux et mensonger! Ça n’est pas le même produit!», a-t-il confié. «Si le Sedif relance une campagne violente et dénigrante, je suis prêt à continuer», a ajouté Pierre Papillaud, qui aurait reçu le soutien d’un leader du secteur de l’eau embouteillée.
Le Bureau de vérification de la publicité (BVP) a émis un avis défavorable concernant la campagne d’affichage de Cristaline. Le groupe Neptune a toutefois souhaité maintenir comme prévu ses affiches jusqu’au 19 janvier. «Le BVP a émis un avis, mais l’interdiction ne relève pas de ses fonctions», a indiqué Pierre Papillaud.
Le Centre national d’information indépendante sur les déchets (CNIID) a profité de l’occasion pour souligner l’impact environnemental négatif que génère l’achat d’eau en bouteille. «La campagne de Cristaline est irresponsable car elle pousse les consommateurs à des comportements anti-écologiques, en achetant des bouteilles en plastique», commente ainsi Eric Gall, directeur par intérim du CNIID. Avec les associations Agir pour l’environnement et Résistance à l’agression publicitaire (RAP), le CNIID a mené le 18 janvier une opération «pour mettre le producteur face à ses responsabilités». Plusieurs centaines de bouteilles d’eau Cristaline ont ainsi été amenées devant le siège social du groupe. «Je me suis engagé à laisser aux associations, si elles apportent les slogans adéquats, 50% de l’étiquette des bouteilles pour faire de la publicité en faveur du recyclage», a indiqué Pierre Papillaud.
Communiqué de Presse* de L’Union nationale des associations familiales du 19 01 07
La pub Cristaline surfe sur nos peurs
L’Union nationale des associations familiales rappelle qu’elle a toujours été engagée à défendre un service public de l’eau accessible à tous, partout en France, et à toute heure du jour et de la nuit, avec une garantie de potabilité, quels que soient les modes de gestion publics ou privés.
L’UNAF ne peut accepter, ni sur le fond, ni sur la forme, la campagne d’affichage de Cristalline.
En effet, il ne peut être question de remettre en cause la fiabilité de la qualité de l’eau au robinet, et de porter ainsi atteinte aux systèmes de contrôles et d’alertes mis en place, qui assurent au quotidien la meilleure sécurité microbiologique de l’eau potable au robinet.
Surfer sur les peurs en désinformant le public, en particulier les familles, ou jouer d’une publicité comparative déloyale n’est pas acceptable !
Cette campagne risque de nuire aux efforts d’incitation menés depuis des années par les associations de consommateurs et de protection de l’environnement pour l’utilisation de l’eau du robinet qui, du seul point de vue économique, revient dix fois moins cher que l’eau en bouteille.
Par ailleurs, les impacts écologiques dus à la production, au transport et à la valorisation des bouteilles plastiques continuent d’alimenter les nombreuses inquiétudes de nos concitoyens quant à la protection de l’environnement et au devenir de notre planète.
Pour toutes ces raisons, l’UNAF exige la cessation immédiate de cette campagne de publicité, sans préjuger des poursuites ultérieures.
L’Union nationale des associations familiales rappelle qu’elle a toujours été engagée à défendre un service public de l’eau accessible à tous, partout en France, et à toute heure du jour et de la nuit, avec une garantie de potabilité, quels que soient les modes de gestion publics ou privés.
L’UNAF ne peut accepter, ni sur le fond, ni sur la forme, la campagne d’affichage de Cristalline.
En effet, il ne peut être question de remettre en cause la fiabilité de la qualité de l’eau au robinet, et de porter ainsi atteinte aux systèmes de contrôles et d’alertes mis en place, qui assurent au quotidien la meilleure sécurité microbiologique de l’eau potable au robinet.
Surfer sur les peurs en désinformant le public, en particulier les familles, ou jouer d’une publicité comparative déloyale n’est pas acceptable !
Cette campagne risque de nuire aux efforts d’incitation menés depuis des années par les associations de consommateurs et de protection de l’environnement pour l’utilisation de l’eau du robinet qui, du seul point de vue économique, revient dix fois moins cher que l’eau en bouteille.
Par ailleurs, les impacts écologiques dus à la production, au transport et à la valorisation des bouteilles plastiques continuent d’alimenter les nombreuses inquiétudes de nos concitoyens quant à la protection de l’environnement et au devenir de notre planète.
Pour toutes ces raisons, l’UNAF exige la cessation immédiate de cette campagne de publicité, sans préjuger des poursuites ultérieures.
Communiqué de Presse* de La fédération France Nature Environnement du 16 01 07
mardi 16 janvier 2007
« Stop à la campagne Cristaline,oui à l’eau du robinet ! »
« Qui prétend que l'eau du robinet a mauvais goût ne doit pas en boire souvent ! »
Avec sa toute dernière campagne de communication et son slogan : « Qui prétend que l'eau du robinet a bon goût ne doit pas en boire souvent », la marque Cristaline a dépassé les bornes ! Et le pire reste à venir : la prochaine vague d’affiches publicitaires assimile l’eau du robinet à l’eau des toilettes : Cristaline pousse le bouchon vraiment trop loin !
Alors même que le comité de déontologie du Bureau de Vérification de la Publicité a donné un avis défavorable à cette publicité, Cristaline a opté pour le maintien de sa stratégie, reposant sur de fausses informations et allant à l’encontre des politiques publiques visant la réduction des déchets.
Se sentant probablement visée par la campagne nationale de réduction des déchets menée par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et l’ADEME, la marque Cristaline sous-entendrait-elle que les services des Directions des Affaires Sanitaires et Sociales et que les syndicats de gestion et de distribution des eaux remplissent mal leurs missions ?
La fédération France Nature Environnement souhaite rappeler que l’eau du robinet est tout à fait potable, qu’elle est contrôlée un grand nombre de fois avant d’arriver chez le consommateur et qu'elle coûte cinquante fois moins cher que l'eau de source que l'on trouve en magasin.
D’ailleurs, l’eau de source n'a souvent pas de grande différence avec la plupart des eaux du robinet qui parfois proviennent des mêmes nappes (c’est le cas pour Cristaline dans la région de Saint-Nazaire). Pire, de nombreuses dérogations sont octroyées aux eaux de source embouteillées, lesquelles contiennent parfois de l'antimoine (dû au PET constituant leur emballage), et les conditions ainsi que la durée de leur stockage avant consommation ont des incidences sur le contenu (ce qui est d'ailleurs rappelé sur les étiquettes).
La fédération France Nature Environnement précise également que les bouteilles en plastique sont fabriquées à partir de pétrole, matière première en voie d'épuisement et que leur transport par camion à travers notre pays contribue à l'émission de bruit, de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre, donc au dérèglement climatique.
La fédération France Nature Environnement alerte sur le fait qu’encore aujourd’hui, une grande partie des bouteilles plastique ne sont pas recyclées, qu’elles viennent alimenter les nombreuses décharges qui jalonnent notre pays, ou pire se retrouvent directement dans la nature.
Afin de montrer que l’eau du robinet a réellement bon goût, la fédération France Nature Environnement réalisera demain, mercredi 17 janvier 2007, avec Eau de Paris, une conférence de presse au Café Le Petit Ney (10 av Porte de Montmartre – 75 018 Paris) au cours de laquelle les journalistes et les dirigeants de Cristaline seront invités à goûter en aveugle de l'eau du robinet et de l'eau de Cristaline.
*/Contact(s) Presse/* *Nathalie Villermet – France Nature Environnement : 06.87.47.94.03
Clara Osadtchy – Agir pour l'Environnement : 01.40.31.34.48
Bernard Casnin - Confédération Générale du Logement : 01.43.70.06.40
Site de réactions des particuliers à la publicité
« Stop à la campagne Cristaline,oui à l’eau du robinet ! »
« Qui prétend que l'eau du robinet a mauvais goût ne doit pas en boire souvent ! »
Avec sa toute dernière campagne de communication et son slogan : « Qui prétend que l'eau du robinet a bon goût ne doit pas en boire souvent », la marque Cristaline a dépassé les bornes ! Et le pire reste à venir : la prochaine vague d’affiches publicitaires assimile l’eau du robinet à l’eau des toilettes : Cristaline pousse le bouchon vraiment trop loin !
Alors même que le comité de déontologie du Bureau de Vérification de la Publicité a donné un avis défavorable à cette publicité, Cristaline a opté pour le maintien de sa stratégie, reposant sur de fausses informations et allant à l’encontre des politiques publiques visant la réduction des déchets.
Se sentant probablement visée par la campagne nationale de réduction des déchets menée par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et l’ADEME, la marque Cristaline sous-entendrait-elle que les services des Directions des Affaires Sanitaires et Sociales et que les syndicats de gestion et de distribution des eaux remplissent mal leurs missions ?
La fédération France Nature Environnement souhaite rappeler que l’eau du robinet est tout à fait potable, qu’elle est contrôlée un grand nombre de fois avant d’arriver chez le consommateur et qu'elle coûte cinquante fois moins cher que l'eau de source que l'on trouve en magasin.
D’ailleurs, l’eau de source n'a souvent pas de grande différence avec la plupart des eaux du robinet qui parfois proviennent des mêmes nappes (c’est le cas pour Cristaline dans la région de Saint-Nazaire). Pire, de nombreuses dérogations sont octroyées aux eaux de source embouteillées, lesquelles contiennent parfois de l'antimoine (dû au PET constituant leur emballage), et les conditions ainsi que la durée de leur stockage avant consommation ont des incidences sur le contenu (ce qui est d'ailleurs rappelé sur les étiquettes).
La fédération France Nature Environnement précise également que les bouteilles en plastique sont fabriquées à partir de pétrole, matière première en voie d'épuisement et que leur transport par camion à travers notre pays contribue à l'émission de bruit, de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre, donc au dérèglement climatique.
La fédération France Nature Environnement alerte sur le fait qu’encore aujourd’hui, une grande partie des bouteilles plastique ne sont pas recyclées, qu’elles viennent alimenter les nombreuses décharges qui jalonnent notre pays, ou pire se retrouvent directement dans la nature.
Afin de montrer que l’eau du robinet a réellement bon goût, la fédération France Nature Environnement réalisera demain, mercredi 17 janvier 2007, avec Eau de Paris, une conférence de presse au Café Le Petit Ney (10 av Porte de Montmartre – 75 018 Paris) au cours de laquelle les journalistes et les dirigeants de Cristaline seront invités à goûter en aveugle de l'eau du robinet et de l'eau de Cristaline.
*/Contact(s) Presse/* *Nathalie Villermet – France Nature Environnement : 06.87.47.94.03
Clara Osadtchy – Agir pour l'Environnement : 01.40.31.34.48
Bernard Casnin - Confédération Générale du Logement : 01.43.70.06.40
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