
L’improvisation qui a caractérisé cette décision montre le désarroi des autorités vénézuéliennes face à la menace de gigantesque panne électrique qui plane sur le pays. Le lac du barrage de Guri, qui fournit 50% de l’électricité du pays baisse chaque jour de plusieurs centimètres. En cause officiellement: la sécheresse. En réalité, aucun investissement n'a été fait depuis des années dans ce secteur malgré une première alerte en 2002.
Si Caracas est préservé des coupures d’électricités quotidiennes que connaît le reste du pays, les autorités ont, cette semaine, fait fermer une journée plusieurs dizaines d'entreprises dont on considérait qu’ils ne faisaient pas d’effort pour diminuer leur consommation. Si elles ne modifient pas leur comportement, elles sont menacées de fermeture définitive ! Dans le Tachira, à la frontière colombienne, « il y a plusieurs coupures de plusieurs jours par jour ! déplore Isabel Castillo, présidente de la chambre de commerce de San Antonio. Comment voulez-vous faire tourner des usines dans ces conditions. Nous ne pouvons plus rien produire »
S’il ne pleut pas d’ici début juin, il faudra arrêter les turbines de Guri, et personne n’a de scénario pour faire face à une chute de moitié de la production électrique ! Chavez est persuadé qu’il va pleuvoir parce que « Dieu est Bolivarien ». La foi donne des ailes… mais rarement de l’énergie.
Par Patrick Bèle le 25 mars 2010
Si Caracas est préservé des coupures d’électricités quotidiennes que connaît le reste du pays, les autorités ont, cette semaine, fait fermer une journée plusieurs dizaines d'entreprises dont on considérait qu’ils ne faisaient pas d’effort pour diminuer leur consommation. Si elles ne modifient pas leur comportement, elles sont menacées de fermeture définitive ! Dans le Tachira, à la frontière colombienne, « il y a plusieurs coupures de plusieurs jours par jour ! déplore Isabel Castillo, présidente de la chambre de commerce de San Antonio. Comment voulez-vous faire tourner des usines dans ces conditions. Nous ne pouvons plus rien produire »
S’il ne pleut pas d’ici début juin, il faudra arrêter les turbines de Guri, et personne n’a de scénario pour faire face à une chute de moitié de la production électrique ! Chavez est persuadé qu’il va pleuvoir parce que « Dieu est Bolivarien ». La foi donne des ailes… mais rarement de l’énergie.
Par Patrick Bèle le 25 mars 2010