
En France, les élus locaux ont massivement confié la gestion de l’eau à trois multinationales, la Compagnie Générale des Eaux (Veolia ex-Vivendi), la Lyonnaise des eaux (Ondeo-Suez) et la SAUR (ex-Bouygues ).
Un quasi-monopole privé que l’on retrouve en région parisienne où le SEDIF (syndicat des eaux d’île de France) qui regroupe 144 communes, a délégué depuis 1922 la gestion et la distribution de l’eau à la Compagnie Générale des Eaux ( Veolia).
Résultat de cette situation , une grande opacité, de multiples abus et un surcoût considérable pour les usagers (au moins 0,14 € HT/ m3 selon un audit réalisé en 1998 ).
Au niveau national, au moment où le vieillissement de nombreuses canalisations entraîne une dégradation de la qualité de l’eau et des fuites coûteuses, de graves questions pèsent sur les provisions pour le renouvellement des réseaux, versées par les usagers et placées par Vivendi (devenu Veolia) sur le compte d’une société en Irlande.
Même si le SEDIF n’est pas directement concerné par ces faits, cela devrait –au moins- inciter les élus locaux à redoubler de prudence et à renforcer leur contrôle sur le contrat avec Veolia.
En 2005 , un avenant du contrat qui lie le SEDIF à Veolia doit être négocié :
Aussi nous demandons aux élus locaux des 144 communes membres du SEDIF de se prononcer et d’agir pour :
Un quasi-monopole privé que l’on retrouve en région parisienne où le SEDIF (syndicat des eaux d’île de France) qui regroupe 144 communes, a délégué depuis 1922 la gestion et la distribution de l’eau à la Compagnie Générale des Eaux ( Veolia).
Résultat de cette situation , une grande opacité, de multiples abus et un surcoût considérable pour les usagers (au moins 0,14 € HT/ m3 selon un audit réalisé en 1998 ).
Au niveau national, au moment où le vieillissement de nombreuses canalisations entraîne une dégradation de la qualité de l’eau et des fuites coûteuses, de graves questions pèsent sur les provisions pour le renouvellement des réseaux, versées par les usagers et placées par Vivendi (devenu Veolia) sur le compte d’une société en Irlande.
Même si le SEDIF n’est pas directement concerné par ces faits, cela devrait –au moins- inciter les élus locaux à redoubler de prudence et à renforcer leur contrôle sur le contrat avec Veolia.
En 2005 , un avenant du contrat qui lie le SEDIF à Veolia doit être négocié :
Aussi nous demandons aux élus locaux des 144 communes membres du SEDIF de se prononcer et d’agir pour :
- une baisse substantielle du prix de l’eau (au moins 0,14 € HT/ m3)
- la restitution au SEDIF des produits financiers réalisés par Veolia sur la trésorerie du contrat (2,74 millions d’euros pour la seule année 2000)
- la transparence sur ce que paie l’abonné avec une facture lisible
- la transparence sur l’état des réseaux et les travaux effectués dans chaque commune
En 2011, le contrat qui lie le SEDIF à Veolia arrive à échéance. Aussi nous demandons aux élus locaux :
- d’envisager la possibilité d’un non-renouvellement du contrat et du retour à une gestion publique directe (régie syndicale)
- d’ouvrir en grand le débat à ce sujet.
Pétition à l’initiative de l’Association pour un contrat Mondial de l’Eau de la Seine-St-Denis :
Noms signatures