
"Notre projet démarre mais nous avons déjà ciblé quinze technologies innovantes de traitement des PCB, afin de donner d'ici mars 2012 des outils globaux à destination des collectivités territoriales" touchées par cette pollution, a expliqué Pascal Dauthuille, chef de projet chez Axelera, basé en Rhône-Alpes.
Interdits à la vente en France depuis 1987, les PCB (polychlorobiphényles), notamment utilisés dans les transformateurs, peuvent entraîner des troubles hépatiques et cutanés.
Ils se fixent essentiellement dans les tissus des poissons les plus gras, ce qui a conduit les autorités à interdire par endroits la consommation de certains poissons, ainsi que la pêche, sur les trois bassins les plus pollués: Artois-Picardie, Rhône-Méditerranée-Corse et Seine-Normandie.
Face aux inquiétudes des riverains, un plan national d'action avait été lancé en février 2008 à l'initiative du ministère de l'Ecologie, associant la Santé et l'Agriculture et doté d'un budget de 8,5 millions d'euros.
Le pôle Axelera, fort d'un budget de plus de 10 millions d'euros, mobilisant 30 partenaires industriels et scientifiques, doit tout d'abord parvenir à mesurer les 209 variétés différentes de PCB (seule une vingtaine sont pour l'instant isolées).
"Ce sont des molécules très peu solubles dans l'eau, largement disséminées dans l'environnement et dont les effets écotoxicologiques sont encore peu connus", a expliqué M. Dauthuille.
"Nous estimons ce marché à 250 millions d'euros par an, pouvant entraîner la création de 440 emplois en France d'ici 2012", a souligné M. Dauthuille, en espérant que les outils qui seront mis au point "ne seront pas gardés au placard" par les pouvoirs publics.
(©AFP / 23 avril 2009
Interdits à la vente en France depuis 1987, les PCB (polychlorobiphényles), notamment utilisés dans les transformateurs, peuvent entraîner des troubles hépatiques et cutanés.
Ils se fixent essentiellement dans les tissus des poissons les plus gras, ce qui a conduit les autorités à interdire par endroits la consommation de certains poissons, ainsi que la pêche, sur les trois bassins les plus pollués: Artois-Picardie, Rhône-Méditerranée-Corse et Seine-Normandie.
Face aux inquiétudes des riverains, un plan national d'action avait été lancé en février 2008 à l'initiative du ministère de l'Ecologie, associant la Santé et l'Agriculture et doté d'un budget de 8,5 millions d'euros.
Le pôle Axelera, fort d'un budget de plus de 10 millions d'euros, mobilisant 30 partenaires industriels et scientifiques, doit tout d'abord parvenir à mesurer les 209 variétés différentes de PCB (seule une vingtaine sont pour l'instant isolées).
"Ce sont des molécules très peu solubles dans l'eau, largement disséminées dans l'environnement et dont les effets écotoxicologiques sont encore peu connus", a expliqué M. Dauthuille.
"Nous estimons ce marché à 250 millions d'euros par an, pouvant entraîner la création de 440 emplois en France d'ici 2012", a souligné M. Dauthuille, en espérant que les outils qui seront mis au point "ne seront pas gardés au placard" par les pouvoirs publics.
(©AFP / 23 avril 2009