Les Soeurs de Sainte-Anne du Québec, actionnaires de Barrick Gold, déposeront aujourd'hui une proposition pour que l'entreprise mette sur pied un groupe consultatif d'experts indépendants pour s'assurer que le controversé projet Pascua-Lama respecte les meilleures pratiques de l'industrie en vue de protéger le droit à l'eau des populations locales.
Ce projet consiste en fait en une mine à ciel ouvert située en haute montagne et en zone sismique, en amont des sources d'eau de vallées agricoles du Chili et de l'Argentine. Juché à 4500 mètres d'altitude au nord des deux pays, le projet de Pascua-Lama représente un investissement de près de deux milliards. Les promoteurs espèrent produire 17,6 millions d'onces d'or par année pendant au moins 20 ans.
Depuis quelques années déjà, de nombreuses voix se sont élevées contre ce projet. On souhaite donc qu'un groupe «composé d'experts de réputation internationale», puisse veiller à ce que les impacts du projet n'influent pas sur la qualité et la quantité de l'eau dans la région.
«Nos membres sont convaincus que des mesures spéciales de gouvernance s'imposent dans la réalisation de ce projet sans précédent, parce que le droit à l'eau des populations locales est en jeu, sur un territoire où l'eau est déjà rare. Le droit à l'eau est essentiel à la réalisation de tous les droits humains, car il n'y a pas de vie sans eau», a souligné le directeur du Regroupement pour la responsabilité sociale et l'équité (RRSE), dont fait partie la corporation Les Soeurs de Sainte-Anne du Québec, Pierre Viau. Le gestionnaire risques extra-financiers chez Bâtirente, François Meloche, a pour sa part précisé que «plusieurs habitants qui dépendent de cette eau pour leur agriculture s'inquiètent avec raison des conséquences sur l'environnement».
«Le panel vérifierait notamment que les impacts imprévus des changements climatiques sur les glaciers ne sont pas aggravés par ce projet minier», selon ce qu'a fait savoir le RRSE. La proposition est soutenue par Les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, communautés membres du RRSE, mais aussi par le régime de retraite Bâtirente. Elle sera débattue et soumise au vote des actionnaires de Barrick Gold lors de l'assemblée générale annuelle de la compagnie qui aura lieu aujourd'hui à Toronto.
Pour le RRSE, Barrick Gold et ses actionnaires ont avantage à recourir à des mesures de gouvernance «originales et transparentes» dans la réalisation de Pascua-Lama, étant donné les risques associés au projet et l'importance de l'investissement qu'il représente par rapport à l'ensemble du portefeuille de l'entreprise.
Ce projet consiste en fait en une mine à ciel ouvert située en haute montagne et en zone sismique, en amont des sources d'eau de vallées agricoles du Chili et de l'Argentine. Juché à 4500 mètres d'altitude au nord des deux pays, le projet de Pascua-Lama représente un investissement de près de deux milliards. Les promoteurs espèrent produire 17,6 millions d'onces d'or par année pendant au moins 20 ans.
Depuis quelques années déjà, de nombreuses voix se sont élevées contre ce projet. On souhaite donc qu'un groupe «composé d'experts de réputation internationale», puisse veiller à ce que les impacts du projet n'influent pas sur la qualité et la quantité de l'eau dans la région.
«Nos membres sont convaincus que des mesures spéciales de gouvernance s'imposent dans la réalisation de ce projet sans précédent, parce que le droit à l'eau des populations locales est en jeu, sur un territoire où l'eau est déjà rare. Le droit à l'eau est essentiel à la réalisation de tous les droits humains, car il n'y a pas de vie sans eau», a souligné le directeur du Regroupement pour la responsabilité sociale et l'équité (RRSE), dont fait partie la corporation Les Soeurs de Sainte-Anne du Québec, Pierre Viau. Le gestionnaire risques extra-financiers chez Bâtirente, François Meloche, a pour sa part précisé que «plusieurs habitants qui dépendent de cette eau pour leur agriculture s'inquiètent avec raison des conséquences sur l'environnement».
«Le panel vérifierait notamment que les impacts imprévus des changements climatiques sur les glaciers ne sont pas aggravés par ce projet minier», selon ce qu'a fait savoir le RRSE. La proposition est soutenue par Les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, communautés membres du RRSE, mais aussi par le régime de retraite Bâtirente. Elle sera débattue et soumise au vote des actionnaires de Barrick Gold lors de l'assemblée générale annuelle de la compagnie qui aura lieu aujourd'hui à Toronto.
Pour le RRSE, Barrick Gold et ses actionnaires ont avantage à recourir à des mesures de gouvernance «originales et transparentes» dans la réalisation de Pascua-Lama, étant donné les risques associés au projet et l'importance de l'investissement qu'il représente par rapport à l'ensemble du portefeuille de l'entreprise.