Livrée en eau potable par Cargo tous les 3 jours à raison de 7 123 m3 en période estivale et plus car l'eau vient à manquer

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La Pointe du Croisic, cargo-citerne de 114 mètres, livre sa cargaison au rythme de 300 m3 l'heure par le biais d'une canalisation construite sous l'eau de mer puis sous le sable afin d'alimenter la réserve de Borfloc'h située à trois kilomètres au delà. Auparavant, l'eau aura été stockée dans un "bassin tampon" permettant de réguler le remplissage de la réserve.
Il faut un peu plus d'une journée pour livrer la cargaison de 7.123 m3 à partir de Lorient. Le cargo-citerne reprendra sa rotation tous les 3 jours, au moins jusqu'à fin août, peut être davantage si l'eau de pluie n'arrive toujours pas. Pour assurer les travaux, une barge, sorte d'atelier flottant, a été acheminée encore plus près de la plage sans apparemment gêner les activités nautiques des très nombreux estivants.
"Pour accueillir les touristes, il faut assurer les fondamentaux comme l'eau potable au robinet", explique Joseph-François Kergueris (UDF), président du Conseil général du Morbihan qui contribue pour 1,8 million d'euros à cette opération d'un coût estimée à environ 2,7 millions d'euros.
"Belle-Ile a une image très forte au niveau touristique. Si elle venait à être écornée, il y aurait énormément de dommages collatéraux", ajoute M. Kergueris, également sénateur du Morbihan.
L'île préférée de Sarah Bernhardt avait déjà été ravitaillé en 1976 et en 1989 lors d'opérations moins spectaculaires, par bateau de taille suffisamment réduite pour livrer sa cargaison à quai directement au port de Palais.
"Assurer de l'eau 365 jours sur 365, 24 heures sur 24, reste toujours un exploit", ajoute M. Kergueris affirmant que la solidarité intercommunale allait permettre "de ne pas faire payer un sou de plus aux gens d'ici". Après un hiver avec des précipitations en déficit des deux tiers, les services de la mairie et du département ont planché dès le mois d'avril sur le dossier pour une mise en route technique deux mois plus tard après avoir constaté l'échec des espérances du type "il va bien se mettre à pleuvoir un jour".
Selon Yves Brien (DVG), maire de Palais, l'île est "parfaitement équipée" avec ses deux réservoirs de 300.000 m3 et son barrage de 500.000 m3, la consommation annuelle avoisinant 450.000 m3. "Quand on a mis en service le barrage, en 1991, on s'est dit +on est peinards pour 30 ans", se rappelle en souriant Jean-Yves Bannet (DVD), président de la communauté de communes de Belle-Ile, affirmant lui aussi que "s'il pleut on a tout ce qu'il faut".^
Des forages ont été réalisés mais la nappe phréatique ne donne que des débits insuffisants. L'implantation d'une éventuelle unité de désalinisation a été abandonnée en raison de son coût. Mais si l'eau arrive désormais quasiment normalement au robinet, les consignes de modération continuent à être prodiguées, ce qui aurait déjà permis d'économiser une quinzaine de jours de consommation.
Reste que si les nuages continuent à bouder l'île, M. Bannet souligne qu'il n'hésitera pas à réclamer une "solution pérenne" notamment une interconnexion permanente au réseau du continent.
04/08/2005
La Pointe du Croisic, cargo-citerne de 114 mètres, livre sa cargaison au rythme de 300 m3 l'heure par le biais d'une canalisation construite sous l'eau de mer puis sous le sable afin d'alimenter la réserve de Borfloc'h située à trois kilomètres au delà. Auparavant, l'eau aura été stockée dans un "bassin tampon" permettant de réguler le remplissage de la réserve.
Il faut un peu plus d'une journée pour livrer la cargaison de 7.123 m3 à partir de Lorient. Le cargo-citerne reprendra sa rotation tous les 3 jours, au moins jusqu'à fin août, peut être davantage si l'eau de pluie n'arrive toujours pas. Pour assurer les travaux, une barge, sorte d'atelier flottant, a été acheminée encore plus près de la plage sans apparemment gêner les activités nautiques des très nombreux estivants.
"Pour accueillir les touristes, il faut assurer les fondamentaux comme l'eau potable au robinet", explique Joseph-François Kergueris (UDF), président du Conseil général du Morbihan qui contribue pour 1,8 million d'euros à cette opération d'un coût estimée à environ 2,7 millions d'euros.
"Belle-Ile a une image très forte au niveau touristique. Si elle venait à être écornée, il y aurait énormément de dommages collatéraux", ajoute M. Kergueris, également sénateur du Morbihan.
L'île préférée de Sarah Bernhardt avait déjà été ravitaillé en 1976 et en 1989 lors d'opérations moins spectaculaires, par bateau de taille suffisamment réduite pour livrer sa cargaison à quai directement au port de Palais.
"Assurer de l'eau 365 jours sur 365, 24 heures sur 24, reste toujours un exploit", ajoute M. Kergueris affirmant que la solidarité intercommunale allait permettre "de ne pas faire payer un sou de plus aux gens d'ici". Après un hiver avec des précipitations en déficit des deux tiers, les services de la mairie et du département ont planché dès le mois d'avril sur le dossier pour une mise en route technique deux mois plus tard après avoir constaté l'échec des espérances du type "il va bien se mettre à pleuvoir un jour".
Selon Yves Brien (DVG), maire de Palais, l'île est "parfaitement équipée" avec ses deux réservoirs de 300.000 m3 et son barrage de 500.000 m3, la consommation annuelle avoisinant 450.000 m3. "Quand on a mis en service le barrage, en 1991, on s'est dit +on est peinards pour 30 ans", se rappelle en souriant Jean-Yves Bannet (DVD), président de la communauté de communes de Belle-Ile, affirmant lui aussi que "s'il pleut on a tout ce qu'il faut".^
Des forages ont été réalisés mais la nappe phréatique ne donne que des débits insuffisants. L'implantation d'une éventuelle unité de désalinisation a été abandonnée en raison de son coût. Mais si l'eau arrive désormais quasiment normalement au robinet, les consignes de modération continuent à être prodiguées, ce qui aurait déjà permis d'économiser une quinzaine de jours de consommation.
Reste que si les nuages continuent à bouder l'île, M. Bannet souligne qu'il n'hésitera pas à réclamer une "solution pérenne" notamment une interconnexion permanente au réseau du continent.
04/08/2005