
Article en Anglais USA November 17, 2005 "A cautionary picture of water supplies as Earth warms..."
By Peter N. Spotts | Staff writer of The Christian Science Monitor
Même si la mise en place de systèmes de capture et de stockage et la traque des moindres fuites des conduites principales d'eau pourront émousser les effets de ce changement climatique, cela ne suffira pas à supporter le manque d eau généré par la diminution du manteau neigeux et la disparition des glaciers : cette situation va exiger d'autres comportements qui concernera les techniques agricoles, les pratiques industrielles et le style de vie en général.
C'est en tout cas les conclusions auxquelles une équipe de scientifiques américains est parvenue après l'examen des mesures et la modélisation des études de l'impact du réchauffement de la planète sur des environnements alpins.
Combinée avec une autre approche du problème qui consiste à observer l'influence du réchauffement sur les débits des cours d'eau dans les parties "clefs " du monde, les deux études ont permis aux scientifiques d'élaborer une image prédictive des futures réserves d'eau douce en période de réchauffement de la planète. (Les deux études sont sorties jeudi dans le " journal la Nature
By Peter N. Spotts | Staff writer of The Christian Science Monitor
Même si la mise en place de systèmes de capture et de stockage et la traque des moindres fuites des conduites principales d'eau pourront émousser les effets de ce changement climatique, cela ne suffira pas à supporter le manque d eau généré par la diminution du manteau neigeux et la disparition des glaciers : cette situation va exiger d'autres comportements qui concernera les techniques agricoles, les pratiques industrielles et le style de vie en général.
C'est en tout cas les conclusions auxquelles une équipe de scientifiques américains est parvenue après l'examen des mesures et la modélisation des études de l'impact du réchauffement de la planète sur des environnements alpins.
Combinée avec une autre approche du problème qui consiste à observer l'influence du réchauffement sur les débits des cours d'eau dans les parties "clefs " du monde, les deux études ont permis aux scientifiques d'élaborer une image prédictive des futures réserves d'eau douce en période de réchauffement de la planète. (Les deux études sont sorties jeudi dans le " journal la Nature

En comparaison : l’étendue des glaces de mer à l’automne 1979 (en haut) et l’étendue mesurée en septembre 2005. (AP/NASA)
Ce travail de prévention des effets potentiels du réchauffement de la planète sur les ressources en eau est en cours depuis de longues années. Aux Etats-Unis Occidentales, par exemple, plusieurs chercheurs ont répété, au moins ces cinq dernières années, que malgré des incertitudes dans les modèles de "prédiction", les résultats obtenus étaient suffisamment sérieux pour influencer les plans de gestion d'eau à long terme des responsables régionaux.
Mais les U.S.A. ne sont pas la seule région du monde qui compte sur les neiges d'hiver comme source d'approvisionnement en eau et en électricité grâce à l'alimentation des barrages hydroélectriques. Une équipe menée par Timothy Barnett de l'Institut Scripps d'Océanographie a observé d'autres régions qui comptent sur la fonte des neiges pour au moins 50 % de leur eau et qui n'ont pas une capacité de stockage d'une année de fonctionnement.
Les principes en cause sont "extrêmement simples et sans contre-verse," rappelle Timothy Barnett. "Dans un climat plus chaud, pour une même quantité, les précipitations seront plus sous forme de pluie que de neige. Et n'importe quelle couverture neigeuse dans un monde plus chaud, va fondre plus tôt." Cela va se traduire par une diminution des réserves d'eau en été.
L'équipe a étudié l'effet de la diminution du manteau neigeux autant sur le fleuve "le Rhin" en Europe qu'en Amérique du Nord sur la prairie canadienne. Ils ont mis en évidence toute une gamme d'effets qui va de la réduction du fret le long du Rhin à la vulnérabilité grandissante du monde agricole à la sécheresse.
Mais les U.S.A. ne sont pas la seule région du monde qui compte sur les neiges d'hiver comme source d'approvisionnement en eau et en électricité grâce à l'alimentation des barrages hydroélectriques. Une équipe menée par Timothy Barnett de l'Institut Scripps d'Océanographie a observé d'autres régions qui comptent sur la fonte des neiges pour au moins 50 % de leur eau et qui n'ont pas une capacité de stockage d'une année de fonctionnement.
Les principes en cause sont "extrêmement simples et sans contre-verse," rappelle Timothy Barnett. "Dans un climat plus chaud, pour une même quantité, les précipitations seront plus sous forme de pluie que de neige. Et n'importe quelle couverture neigeuse dans un monde plus chaud, va fondre plus tôt." Cela va se traduire par une diminution des réserves d'eau en été.
L'équipe a étudié l'effet de la diminution du manteau neigeux autant sur le fleuve "le Rhin" en Europe qu'en Amérique du Nord sur la prairie canadienne. Ils ont mis en évidence toute une gamme d'effets qui va de la réduction du fret le long du Rhin à la vulnérabilité grandissante du monde agricole à la sécheresse.

Quant aux glaciers, "c'est de l'eau fossile,"" dit le docteur Barnett. "Une fois fondus, il n'y en a plus". Un de ses secteurs géographiques que l'équipe voit donc comme le plus crucial est la région abreuvée par les glaciers des montagnes d'Hindou Kush et de l'Himalaya. Ensemble, toutes ces chaînes de montagnes retiennent la troisième plus grande masse de glace après l'Antarctique et le Groenland. Les rivières qu'ils alimentent, fournissent la majeure partie de l'eau pour 50 à 60 % de la population du monde. Les dernières observations des montagnes en Chine montrent que durant ces 25 dernières années les glaciers ont fortement retréci.
"Ces résultats sont vraiment irréfutables," assure Christophe Milly, un chercheur associé aux études de Géologie aux USA travaillant au "National Oceanic and Atmospheric Administration's Geophysical Fluid Dynamics Laboratory". Le Docteur Milly et deux collègues ont produit la deuxième étude, qui compare les résultats de 12 modèles de projections utilisés pour prévoir les variations des flux des cours d'eau dans le monde entier.
"Ces résultats sont vraiment irréfutables," assure Christophe Milly, un chercheur associé aux études de Géologie aux USA travaillant au "National Oceanic and Atmospheric Administration's Geophysical Fluid Dynamics Laboratory". Le Docteur Milly et deux collègues ont produit la deuxième étude, qui compare les résultats de 12 modèles de projections utilisés pour prévoir les variations des flux des cours d'eau dans le monde entier.

Fonte de la banquise
Avant 2050, les modèles ont prévu une augmentation de 10 à 40 % des flux annuels des eaux en Afrique équatoriale orientale, dans le bassin de La Plata en Amérique du Sud et à côté des régions polaires de l'Amérique du Nord et de l'Eurasie. L'Afrique du Sud, l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Amérique du Nord occidentale subiront une baisse de 10 à 30 %.
Milly pense que l'impact sur les régions qui verront le flux de leur cours d'eau augmenté chaque année pourrait être positif. Cependant de précédentes études suggèrent que dans de nombreuses régions cette augmentation de flux sera difficile à maîtriser et à contenir car les précipitations surviendront lors d'épisodes soudains.
"Il est bien tard pour que nous commencions à y réfléchir seulement maintenant".
Traduction bénévole
Milly pense que l'impact sur les régions qui verront le flux de leur cours d'eau augmenté chaque année pourrait être positif. Cependant de précédentes études suggèrent que dans de nombreuses régions cette augmentation de flux sera difficile à maîtriser et à contenir car les précipitations surviendront lors d'épisodes soudains.
"Il est bien tard pour que nous commencions à y réfléchir seulement maintenant".
Traduction bénévole
A qui profite le crime climatique ? Article du 01/08/03 de GREENPEACE
LES LIENS

- Article du "The Christian Science Monitor" A cautionary picture of water supplies as Earth warms..."
- journal la Nature;
- La campagne STOP ESSO, 1ER ENNEMI CLIMATIQUE
CYBERACTION contre les acteurs du réchauffement climatique Pétition
Info sur l'état de la banquise et le morcellement des Icebergs
Une couche de glace à l'étude sur le Nouvel'OBS
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