En français
Le procès sera ouvert dans la grande salle par la projection du film. Véolia se dit diffamé par le film et avait déposé plainte le 28 septembre 2010. Déjà avant la première de « Water Makes Money » il y avait eu des indices que Véolia essaierait d’empêcher la sortie du film par une ordonnance provisoire. Les réalisateurs du film y ont remédié par une première simultanée dans 150 villes européennes. Ainsi le film avait atteint un grand public et depuis il a connu environ 1000 représentations au cinéma. ARTE aussi l’a montré plusieurs fois et une diffusion démonstrative en est prévue de nouveau pendant la semaine du procès.
Véolia n’a pas pu empêcher le film. Face au grand public le groupe n’a pas voulu jusqu’à présent porter plainte contre les réalisateurs qui sont responsables du film. A leur place il se rattrape maintenant sur une organisation qui n’est pas du tout responsable du contenu mais uniquement de la diffusion du film en France. Et naturellement sur leur whistle-blower, Jean-Luc Touly. Il a déjà lutté dans beaucoup de procès avec son patron. Il les a tous gagnés.
Dans le procès du 14 février 2013 Véolia contestera l’affirmation de Jean-Luc Touly que le groupe lui avait offert un million d’euros s’il ne publie pas son livre. Les autres chefs d’accusation se réduisent aux passages dans le film où l’on se sert du terme de la « corruption ». Ce ne sont pas les faits montrés dans le film qui sont contestés dans la plainte ; on n’aurait seulement pas dû parler de « corruption » !
Juste avant l’appel d'offres pour la station d'épuration de l'eau Bruxelles Nord, les députés et hauts fonctionnaires administratifs impliqués dans la procédure ont étés invités sur des grands yachts à Saint Tropez. Plus tard, le texte de l’appel d’offres a été complété par le terme « technique expérimentale » pour que Véolia puisse poser sa candidature. Évidemment Véolia a gagné le concours. Comment appelleriez-vous ce procédé ?
En plus, Véolia est le sponsor principal de la plateforme des technologies d'approvisionnement en eau et d'assainissement de l’UE. L’entreprise fournit le vice-président et deux autres membres du comité qui conseillent la Commission européenne dans la sélection des projets de recherche pour lesquels Véolia même demande des subventions financières auprès de l’UE. Comment devrait-on désigner cela ? Ou la porte tournante montrée dans le film, ? Ou tous les autres exemples ?
Selon la loi allemande un procès contre les protagonistes et le distributeur ne serait pas possible. Ici Véolia pourrait porter plainte uniquement contre les réalisateurs responsables du film. Ceci le groupe ne l’ose pas. Maintenant d’autres deviennent les boucs émissaires. Jean-Luc Touly et le distributeur français sont menacés de fortes réclamations des dommages-intérêts. Et même s’ils étaient relaxés, un groupe comme Véolia rapportant des milliards et des milliards pourrait sans problème expédier la procédure à travers toutes les instances.
Pour éviter cela, nous avons besoin entre autres d’un public aussi grand que possible !
- Tout rapport dans n’importe quel média, avant ou après le procès, pourra aider.
- Suivez l’exemple d’ARTE en organisant de nouvelles projections du film à l’occasion du procès : C’est le meilleur signal de discuter le cas pendant la semaine du procès où que ce soit et d’en informer le public .
Contribuez à ce que le procès concernant le film « Water Makes Money » le 14 février se déroulera sous la surveillance d’un public le plus grand possible.
L’équipe de Water Makes Money vous remercie
Leslie Franke, Herdolor Lorenz, Lissi Dobbler et Christiane Hansen
Véolia n’a pas pu empêcher le film. Face au grand public le groupe n’a pas voulu jusqu’à présent porter plainte contre les réalisateurs qui sont responsables du film. A leur place il se rattrape maintenant sur une organisation qui n’est pas du tout responsable du contenu mais uniquement de la diffusion du film en France. Et naturellement sur leur whistle-blower, Jean-Luc Touly. Il a déjà lutté dans beaucoup de procès avec son patron. Il les a tous gagnés.
Dans le procès du 14 février 2013 Véolia contestera l’affirmation de Jean-Luc Touly que le groupe lui avait offert un million d’euros s’il ne publie pas son livre. Les autres chefs d’accusation se réduisent aux passages dans le film où l’on se sert du terme de la « corruption ». Ce ne sont pas les faits montrés dans le film qui sont contestés dans la plainte ; on n’aurait seulement pas dû parler de « corruption » !
Juste avant l’appel d'offres pour la station d'épuration de l'eau Bruxelles Nord, les députés et hauts fonctionnaires administratifs impliqués dans la procédure ont étés invités sur des grands yachts à Saint Tropez. Plus tard, le texte de l’appel d’offres a été complété par le terme « technique expérimentale » pour que Véolia puisse poser sa candidature. Évidemment Véolia a gagné le concours. Comment appelleriez-vous ce procédé ?
En plus, Véolia est le sponsor principal de la plateforme des technologies d'approvisionnement en eau et d'assainissement de l’UE. L’entreprise fournit le vice-président et deux autres membres du comité qui conseillent la Commission européenne dans la sélection des projets de recherche pour lesquels Véolia même demande des subventions financières auprès de l’UE. Comment devrait-on désigner cela ? Ou la porte tournante montrée dans le film, ? Ou tous les autres exemples ?
Selon la loi allemande un procès contre les protagonistes et le distributeur ne serait pas possible. Ici Véolia pourrait porter plainte uniquement contre les réalisateurs responsables du film. Ceci le groupe ne l’ose pas. Maintenant d’autres deviennent les boucs émissaires. Jean-Luc Touly et le distributeur français sont menacés de fortes réclamations des dommages-intérêts. Et même s’ils étaient relaxés, un groupe comme Véolia rapportant des milliards et des milliards pourrait sans problème expédier la procédure à travers toutes les instances.
Pour éviter cela, nous avons besoin entre autres d’un public aussi grand que possible !
- Tout rapport dans n’importe quel média, avant ou après le procès, pourra aider.
- Suivez l’exemple d’ARTE en organisant de nouvelles projections du film à l’occasion du procès : C’est le meilleur signal de discuter le cas pendant la semaine du procès où que ce soit et d’en informer le public .
Contribuez à ce que le procès concernant le film « Water Makes Money » le 14 février se déroulera sous la surveillance d’un public le plus grand possible.
L’équipe de Water Makes Money vous remercie
Leslie Franke, Herdolor Lorenz, Lissi Dobbler et Christiane Hansen
En allemand
Am 14.02.2013 beginnt um 13h30 im Pariser Justizpalast der Prozess des Veolia-Konzerns zu dem Film "Water Makes Money -
Wie private Konzerne mit Wasser Geld machen".
Angeklagt sind der französische Vertrieb und der zentrale Protagonist des Films, der Veolia - Mitarbeiter Jean-Luc Touly. Das juristische Vorgehen des Konzerns gegen die eigentlichen Verantwortlichen von "Water Makes Money", die Regisseure Leslie Franke und Herdolor Lorenz, ist an den deutschen Behörden und der deutschen Veolia-Tochter gescheitert, die sich einer Klage nach deutschem Recht verweigert hat.
Der Prozess wird eröffnet im großen Saal mit der Vorführung des Films. Veolia fühlt sich durch den Film verleumdet und hatte am 28.09.2010 Klage erhoben.
Schon vor der Premiere von "Water Makes Money" hatte es Hinweise gegeben, dass Veolia versuchen werde, den Film mit einer einstweiligen Verfügung am Erscheinen zu hindern. Dem begegneten die Filmemacher mit einer gleichzeitigen Premiere in 150 europäischen Städten. Der Film erlangte dadurch großes Interesse in einer breiten Öffentlichkeit und erlebte seither etwa 1000 (Kino-)Veranstaltungen.
Auch ARTE zeigte ihn mehrfach und wird ihn in der Woche des Prozesses aus gegebenem Anlass noch ein weiteres Mal ausstrahlen.
Veolia konnte den Film nicht verhindern. Angesichts der großen Öffentlichkeit mochte der Konzern bisher nicht die Filmemacher verklagen, die den Film tatsächlich zu verantworten haben. Stattdessen hält er sich jetzt schadlos an einer Organisation, die die keineswegs für den Inhalt, sondern lediglich für den Vertrieb des Films in Frankreich verantwortlich zeichnet. Und natürlich an dem Whistleblower, Jean-Luc Touly. Er hat schon viele Prozesse mit seinem Arbeitgeber ausgefochten. Und er hat bisher vor Gericht immer Recht bekommen.Im Prozess am 14.02.2013 bestreitet Veolia zum einen Jean-Luc Toulys Behauptung, der Konzern habe ihm eine Million Euro geboten. Zum anderen ist die Verwendung des Begriffs "Korruption" angeklagt. Nicht die im Film gezeigten Fakten werden in der Anklage bestritten, nur mit dem strafrechtlich relevanten Wort "Korruption" hätte man es nicht benennen dürfen! Direkt vor der Ausschreibung des Klärwerks Brüssel Nord wurden die an der Ausschreibung beteiligten Abgeordneten und hohen Verwaltungsbeamten auf große Yachten in St. Tropez eingeladen. Dann wurde das Wort "experimentelle Technik" in den Ausschreibungstext eingefügt, damit sich Veolia überhaupt bewerben konnte.
Natürlich gewann Veolia die Ausschreibung. Wie würden Sie dieses Vorgehen nennen? Veolia ist der Hauptsponsor der EU-Plattform "Abwasser und Technologie" und stellt dort auch den Vizepräsidenten und weitere zwei Mitglieder. Dieses Gremium berät die EU-Kommission bei der Auswahl von Forschungsprojekten, deren Förderung Veolia selbst beantragt. Wie soll Mensch das bezeichnen? Oder die im Film gezeigte Drehtür? Oder all die anderen Beispiele?
Nach deutschem Recht könnte Veolia nur die verantwortlichen Filmemacher verklagen. Das traut sich der Konzern bisher nicht. Jetzt sollen andere für den Film büßen. Jean-Luc Touly und dem französischen Vertrieb drohen hohe Schadensersatzforderungen. Und selbst bei einem Freispruch ist es für einen milliardenschweren Konzern wie Veolia kein Problem, das Verfahren durch alle Instanzen zu jagen.
Damit das nicht passieren kann, benötigen wir u.a. eine größtmögliche Öffentlichkeit
- Jeder Bericht in welchem Medium auch immer, vor dem Prozess und danach, kann helfen! Es ist das beste Signal, den Fall in der Wochedes Prozesses wo immer es geht zu thematisieren und die Öffentlichkeit darüberzu informieren !
- Folgen Sie dem Beispiel von ARTE mit einer weiteren Aufführung des Films in den Tagen und Wochen vor dem Prozess am 14.02.2012 oder an dem Tag desProzesses !
- Nehmen Sie bei den Aufführungen bitte vorsorglich Eintritt. Falls wir den Prozess gewinnen, können Sie die Einahmen einem von Ihnen zu bestimmenden Zweck zuführen (spenden). Wenn wir den Prozess aber verlieren, kommen auf unsere französischen KollegInnen enorme Kosten zu, neben der Strafe hohe Gerichts- , Anwalts-, Reise- und andere Kosten. Für diesen Fall bitten wir Sie, Jean-Luc Touly und den Vertrieb La Mare Aux Canards nicht alleine zu lassen. Hefen Sie mit, dass der Prozess am 14.02.2013 zum Film "Water Makes Money" unter der Beobachtung einer größtmöglichen Öffentlichkeit
stattfindet !
Ihr Water Makes Money-Team
Wie private Konzerne mit Wasser Geld machen".
Angeklagt sind der französische Vertrieb und der zentrale Protagonist des Films, der Veolia - Mitarbeiter Jean-Luc Touly. Das juristische Vorgehen des Konzerns gegen die eigentlichen Verantwortlichen von "Water Makes Money", die Regisseure Leslie Franke und Herdolor Lorenz, ist an den deutschen Behörden und der deutschen Veolia-Tochter gescheitert, die sich einer Klage nach deutschem Recht verweigert hat.
Der Prozess wird eröffnet im großen Saal mit der Vorführung des Films. Veolia fühlt sich durch den Film verleumdet und hatte am 28.09.2010 Klage erhoben.
Schon vor der Premiere von "Water Makes Money" hatte es Hinweise gegeben, dass Veolia versuchen werde, den Film mit einer einstweiligen Verfügung am Erscheinen zu hindern. Dem begegneten die Filmemacher mit einer gleichzeitigen Premiere in 150 europäischen Städten. Der Film erlangte dadurch großes Interesse in einer breiten Öffentlichkeit und erlebte seither etwa 1000 (Kino-)Veranstaltungen.
Auch ARTE zeigte ihn mehrfach und wird ihn in der Woche des Prozesses aus gegebenem Anlass noch ein weiteres Mal ausstrahlen.
Veolia konnte den Film nicht verhindern. Angesichts der großen Öffentlichkeit mochte der Konzern bisher nicht die Filmemacher verklagen, die den Film tatsächlich zu verantworten haben. Stattdessen hält er sich jetzt schadlos an einer Organisation, die die keineswegs für den Inhalt, sondern lediglich für den Vertrieb des Films in Frankreich verantwortlich zeichnet. Und natürlich an dem Whistleblower, Jean-Luc Touly. Er hat schon viele Prozesse mit seinem Arbeitgeber ausgefochten. Und er hat bisher vor Gericht immer Recht bekommen.Im Prozess am 14.02.2013 bestreitet Veolia zum einen Jean-Luc Toulys Behauptung, der Konzern habe ihm eine Million Euro geboten. Zum anderen ist die Verwendung des Begriffs "Korruption" angeklagt. Nicht die im Film gezeigten Fakten werden in der Anklage bestritten, nur mit dem strafrechtlich relevanten Wort "Korruption" hätte man es nicht benennen dürfen! Direkt vor der Ausschreibung des Klärwerks Brüssel Nord wurden die an der Ausschreibung beteiligten Abgeordneten und hohen Verwaltungsbeamten auf große Yachten in St. Tropez eingeladen. Dann wurde das Wort "experimentelle Technik" in den Ausschreibungstext eingefügt, damit sich Veolia überhaupt bewerben konnte.
Natürlich gewann Veolia die Ausschreibung. Wie würden Sie dieses Vorgehen nennen? Veolia ist der Hauptsponsor der EU-Plattform "Abwasser und Technologie" und stellt dort auch den Vizepräsidenten und weitere zwei Mitglieder. Dieses Gremium berät die EU-Kommission bei der Auswahl von Forschungsprojekten, deren Förderung Veolia selbst beantragt. Wie soll Mensch das bezeichnen? Oder die im Film gezeigte Drehtür? Oder all die anderen Beispiele?
Nach deutschem Recht könnte Veolia nur die verantwortlichen Filmemacher verklagen. Das traut sich der Konzern bisher nicht. Jetzt sollen andere für den Film büßen. Jean-Luc Touly und dem französischen Vertrieb drohen hohe Schadensersatzforderungen. Und selbst bei einem Freispruch ist es für einen milliardenschweren Konzern wie Veolia kein Problem, das Verfahren durch alle Instanzen zu jagen.
Damit das nicht passieren kann, benötigen wir u.a. eine größtmögliche Öffentlichkeit
- Jeder Bericht in welchem Medium auch immer, vor dem Prozess und danach, kann helfen! Es ist das beste Signal, den Fall in der Wochedes Prozesses wo immer es geht zu thematisieren und die Öffentlichkeit darüberzu informieren !
- Folgen Sie dem Beispiel von ARTE mit einer weiteren Aufführung des Films in den Tagen und Wochen vor dem Prozess am 14.02.2012 oder an dem Tag desProzesses !
- Nehmen Sie bei den Aufführungen bitte vorsorglich Eintritt. Falls wir den Prozess gewinnen, können Sie die Einahmen einem von Ihnen zu bestimmenden Zweck zuführen (spenden). Wenn wir den Prozess aber verlieren, kommen auf unsere französischen KollegInnen enorme Kosten zu, neben der Strafe hohe Gerichts- , Anwalts-, Reise- und andere Kosten. Für diesen Fall bitten wir Sie, Jean-Luc Touly und den Vertrieb La Mare Aux Canards nicht alleine zu lassen. Hefen Sie mit, dass der Prozess am 14.02.2013 zum Film "Water Makes Money" unter der Beobachtung einer größtmöglichen Öffentlichkeit
stattfindet !
Ihr Water Makes Money-Team