Par Naima Lahlou
Le 12 ème Forum Social Mondial s'est tenu à Tunis du 26 au 30 mars 2013. Ont pris part à cette édition de très nombreux acteurs de la société civile du monde entier.
A cette occasion ACME-Maroc a été représentée par Naima Lahlou, Mohamed Hansal et Abderrahim Faiq.
Les membres de l'ASSOCIATION POUR LE CONTRAT MONDIAL DE L’EAU AU MAROC ont participé à la marche d’ouverture avec nos amis du collectif de l’eau en scandant des slogans pour que le droit d’accès à l’eau soit considéré comme un droit humain, et protestant contre la privatisation des ressources d’eau et la marchandisation de cette matière essentielle pour notre vie.
Les débats lors ce Forum ont porté sur les questions relatives à l'ordre économique et social international et aux effets de la crise qui continue d’affecter lourdement les pays les plus pauvres, et au sein de ceux-ci, les catégories les plus démunies.
Ainsi une multitude d'ateliers ont été organisés autour de différents thèmes dont ceux relatifs à la question de l'eau qui a été traitée notamment lors de la table ronde : "l'eau ressource commune et un droit humain" à laquelle ont pris part plusieurs membres du collectif de l'eau de France, Belgique, Canada, Grèce, Italie ...et des représentants du Kenya, Sénégal, Rwanda, Tunisie, Maroc et des syndicats de l'eau. Donc une soixantaine de personnes étaient présentes à ce rendez-vous.
Il ressort de la présentation faite par Gabriella Zanzaini de l'association " food water europe ", des témoignages des luttes au Kenya et au Rwanda et des débats qui ont suivi, auxquels les représentants d’ACME-Maroc ont activement contribué, et qui étaient très riches en informations, que :
1) la situation de l'eau à l'international est plus qu'alarmante, ainsi :
- Près de 50% de la population mondiale n'a pas accès à l'eau potable.
- 2,5 milliards de personnes sont sans toilettes cela constitue une cause majeure des problèmes de santé.
- 3000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour à cause des contaminations dues à une eau insalubre.
2) L'eau doit être exclue de la sphère marchande (elle n'est la propriété de personne en particulier et elle n'a pas de prix).
D'où le refus catégorique de la gestion déléguée et la revendication du retour à la gestion publique de l'eau.
3) L'eau est associée à la vie (tout être vivant a besoin d'eau et doit pouvoir y accéder).
4) Tous les êtres vivants doivent avoir accès à l'eau, d'où la résolution de l'ONU du 28 Juillet 2010 qui stipule que le droit à une eau potable, salubre et propre est un droit de l'homme.
Au Maroc la nouvelle constitution a inscrit pour la 1ère fois, dans son article 31, que" l'Etat et les collectivités territoriales doivent tout mettre en oeuvre pour garantir aux citoyens, entre autres droits, celui de l'accès a l'eau et à un environnement saint".
5) L'eau est aussi une affaire des jeunes, il est nécessaire de sensibiliser tous les élèves et lycéens ainsi que les apprentis aux enjeux de l'eau car la sensibilisation de la jeunesse est essentielle à l'affirmation des droits des générations futures d'accéder à cette ressource vitale qu'est l'eau.
Dans ce sens ACME-Maroc a réitéré sa réclamation en vue de l'intégration de l'éducation à l'eau et à l'environnement dans les différents cursus d'enseignement, notamment au niveau de l’école fondamentale ainsi que sa demande pour une réforme globale de la politique de l'eau qui doit prendre en considération les effets du réchauffement climatique, de l'augmentation rapide de la population urbaine et l'accroissement et la multiplication des besoins en eau de tous les secteurs d’activité.
Le 12 ème Forum Social Mondial s'est tenu à Tunis du 26 au 30 mars 2013. Ont pris part à cette édition de très nombreux acteurs de la société civile du monde entier.
A cette occasion ACME-Maroc a été représentée par Naima Lahlou, Mohamed Hansal et Abderrahim Faiq.
Les membres de l'ASSOCIATION POUR LE CONTRAT MONDIAL DE L’EAU AU MAROC ont participé à la marche d’ouverture avec nos amis du collectif de l’eau en scandant des slogans pour que le droit d’accès à l’eau soit considéré comme un droit humain, et protestant contre la privatisation des ressources d’eau et la marchandisation de cette matière essentielle pour notre vie.
Les débats lors ce Forum ont porté sur les questions relatives à l'ordre économique et social international et aux effets de la crise qui continue d’affecter lourdement les pays les plus pauvres, et au sein de ceux-ci, les catégories les plus démunies.
Ainsi une multitude d'ateliers ont été organisés autour de différents thèmes dont ceux relatifs à la question de l'eau qui a été traitée notamment lors de la table ronde : "l'eau ressource commune et un droit humain" à laquelle ont pris part plusieurs membres du collectif de l'eau de France, Belgique, Canada, Grèce, Italie ...et des représentants du Kenya, Sénégal, Rwanda, Tunisie, Maroc et des syndicats de l'eau. Donc une soixantaine de personnes étaient présentes à ce rendez-vous.
Il ressort de la présentation faite par Gabriella Zanzaini de l'association " food water europe ", des témoignages des luttes au Kenya et au Rwanda et des débats qui ont suivi, auxquels les représentants d’ACME-Maroc ont activement contribué, et qui étaient très riches en informations, que :
1) la situation de l'eau à l'international est plus qu'alarmante, ainsi :
- Près de 50% de la population mondiale n'a pas accès à l'eau potable.
- 2,5 milliards de personnes sont sans toilettes cela constitue une cause majeure des problèmes de santé.
- 3000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour à cause des contaminations dues à une eau insalubre.
2) L'eau doit être exclue de la sphère marchande (elle n'est la propriété de personne en particulier et elle n'a pas de prix).
D'où le refus catégorique de la gestion déléguée et la revendication du retour à la gestion publique de l'eau.
3) L'eau est associée à la vie (tout être vivant a besoin d'eau et doit pouvoir y accéder).
4) Tous les êtres vivants doivent avoir accès à l'eau, d'où la résolution de l'ONU du 28 Juillet 2010 qui stipule que le droit à une eau potable, salubre et propre est un droit de l'homme.
Au Maroc la nouvelle constitution a inscrit pour la 1ère fois, dans son article 31, que" l'Etat et les collectivités territoriales doivent tout mettre en oeuvre pour garantir aux citoyens, entre autres droits, celui de l'accès a l'eau et à un environnement saint".
5) L'eau est aussi une affaire des jeunes, il est nécessaire de sensibiliser tous les élèves et lycéens ainsi que les apprentis aux enjeux de l'eau car la sensibilisation de la jeunesse est essentielle à l'affirmation des droits des générations futures d'accéder à cette ressource vitale qu'est l'eau.
Dans ce sens ACME-Maroc a réitéré sa réclamation en vue de l'intégration de l'éducation à l'eau et à l'environnement dans les différents cursus d'enseignement, notamment au niveau de l’école fondamentale ainsi que sa demande pour une réforme globale de la politique de l'eau qui doit prendre en considération les effets du réchauffement climatique, de l'augmentation rapide de la population urbaine et l'accroissement et la multiplication des besoins en eau de tous les secteurs d’activité.