Les études ont permis d'estimer à plus de 2 tonnes les quantités d'arsenic se déversant chaque année dans les eaux de ruissellement.

(Ndlr: lire notre dossier du mois d'Octobre à ce sujet)
Seule une part de celles-ci sera traitée sur site avant rejt dans la rivière d'Orbiel. "La réhabilitation doit permettre de faire baisser la concentration dans les eaux de ruissellement de 20 à 30 mg/l à moins d'1 mg" explique Patrick Jacquemin, chef de projet à l'ADEME.
Pour atteindre cet objectif, l'ADEME a programmé trois actions successives:
Premièrement, le confinement des déchets pollués : aprés avoir évacué 5 000 tonnes des déchets les plus dangereux, les bâtiments ont été détruits avant d'enfouir les déchets et les gravats correspondants dans une alvéole étanche créée à cet effet.
Deuxièmement, l'excavation des terres de surface les plus polluées afin de faire chuter la concentration en arsenic (jusqu'à 100g/Kg au départ) à moins de 3g/Kg: les travaux de terrassement (400 000 m3) sont encours et la terre excavée est entreposée dans une zone de confinement de 11 ha, qui sera recouverte d'une géomembrane et de terre propre.
Troisièmement, la gestion des eaux de ruissellement et la phytostabilisation des sols sur les 20 ha pré-nettoyés: c'est le projet Difpolmine , qui teste une nouvelle approche expérimentale permettant de réduire les transferts de pollution vers les eaux de surface et qui consiste à revégétaliser les parcelles polluées dans le but de minimiser le ruissellement, les plantes favorisant l'infiltration de l'eau.
En Février 2004, cinq planches tests de 100 m2 ont été ensemencées, afin de valider la méthodologie de revégétalisation des 20 ha, prévue au printemps 2006.
Seule une part de celles-ci sera traitée sur site avant rejt dans la rivière d'Orbiel. "La réhabilitation doit permettre de faire baisser la concentration dans les eaux de ruissellement de 20 à 30 mg/l à moins d'1 mg" explique Patrick Jacquemin, chef de projet à l'ADEME.
Pour atteindre cet objectif, l'ADEME a programmé trois actions successives:
Premièrement, le confinement des déchets pollués : aprés avoir évacué 5 000 tonnes des déchets les plus dangereux, les bâtiments ont été détruits avant d'enfouir les déchets et les gravats correspondants dans une alvéole étanche créée à cet effet.
Deuxièmement, l'excavation des terres de surface les plus polluées afin de faire chuter la concentration en arsenic (jusqu'à 100g/Kg au départ) à moins de 3g/Kg: les travaux de terrassement (400 000 m3) sont encours et la terre excavée est entreposée dans une zone de confinement de 11 ha, qui sera recouverte d'une géomembrane et de terre propre.
Troisièmement, la gestion des eaux de ruissellement et la phytostabilisation des sols sur les 20 ha pré-nettoyés: c'est le projet Difpolmine , qui teste une nouvelle approche expérimentale permettant de réduire les transferts de pollution vers les eaux de surface et qui consiste à revégétaliser les parcelles polluées dans le but de minimiser le ruissellement, les plantes favorisant l'infiltration de l'eau.
En Février 2004, cinq planches tests de 100 m2 ont été ensemencées, afin de valider la méthodologie de revégétalisation des 20 ha, prévue au printemps 2006.
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