
Le précédent prix 2011 de la Fondation Kant avait été attribué à Baltasar Garzon
Baltasar Garzón Real (né le 26 octobre 1955 à Torres, province de Jaén en Espagne) est un ancien magistrat instructeur de l'Audiencia Nacional d'Espagne, l'une des plus hautes instances juridictionnelles d'Espagne. Il est connu à l'étranger pour ses enquêtes sur des affaires de terrorisme, de corruption et sur des crimes commis en Argentine et auChili par les dictatures. Ses procédures lui attirent de la sympathie mais également des ennuis judiciaires : en 2012 il est suspendu de la magistrature pour une durée de onze ans1 par la cour suprême espagnole pour avoir ordonné l'écoute et l'enregistrement illégaux de discussions entre des suspects incarcérés et leurs avocats.
Garzón s'est fait connaître au niveau international en lançant un mandat d'arrêt contre l'ex-dictateur chilien Augusto Pinochet afin de l'entendre sur la mort et latorture de citoyens espagnols à la suite du coup d'État de 1973 au Chili. Ces poursuites s'appuyaient sur le rapport de la Commission chilienne de la vérité (1990-1991), ainsi que sur un câble de l'agent du FBI Robert Scherrer concernant l'opération Condor. Après la mort de Pinochet, il continua d'enquêter sur des blanchiments d'argent commis sous la dictature2.
C'est dans cette procédure qu'il tenta également d'entendre l'ex-secrétaire d'État américain, Henry Kissinger sur ses relations avec les régimes autoritaires installés dans les années 1970 en Amérique latine et concernant ce que l'on a appelé l'« opération Condor ».
Garzón engagea des poursuites pour génocide contre des fonctionnaires argentins pour la disparition de citoyens espagnols durant la dictature argentine de 1976 à1983.
En avril 2001, il demanda au Conseil de l'Europe d'exclure le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, membre de l'assemblée parlementaire du Conseil (enquête sur sa Telecinco).
En décembre 2001, Garzón entama une enquête sur les comptes à l'étranger de la deuxième plus grande banque espagnole BBVA, pour délit de blanchiment d'argent.
En janvier 2003, le magistrat critiqua le gouvernement des États-Unis pour la détention de suspects de al-Qaida sur la base militaire de Guantánamo à Cuba. Il mena également campagne contre la guerre en Irak de 2003.
Baltasar Garzón Real (né le 26 octobre 1955 à Torres, province de Jaén en Espagne) est un ancien magistrat instructeur de l'Audiencia Nacional d'Espagne, l'une des plus hautes instances juridictionnelles d'Espagne. Il est connu à l'étranger pour ses enquêtes sur des affaires de terrorisme, de corruption et sur des crimes commis en Argentine et auChili par les dictatures. Ses procédures lui attirent de la sympathie mais également des ennuis judiciaires : en 2012 il est suspendu de la magistrature pour une durée de onze ans1 par la cour suprême espagnole pour avoir ordonné l'écoute et l'enregistrement illégaux de discussions entre des suspects incarcérés et leurs avocats.
Garzón s'est fait connaître au niveau international en lançant un mandat d'arrêt contre l'ex-dictateur chilien Augusto Pinochet afin de l'entendre sur la mort et latorture de citoyens espagnols à la suite du coup d'État de 1973 au Chili. Ces poursuites s'appuyaient sur le rapport de la Commission chilienne de la vérité (1990-1991), ainsi que sur un câble de l'agent du FBI Robert Scherrer concernant l'opération Condor. Après la mort de Pinochet, il continua d'enquêter sur des blanchiments d'argent commis sous la dictature2.
C'est dans cette procédure qu'il tenta également d'entendre l'ex-secrétaire d'État américain, Henry Kissinger sur ses relations avec les régimes autoritaires installés dans les années 1970 en Amérique latine et concernant ce que l'on a appelé l'« opération Condor ».
Garzón engagea des poursuites pour génocide contre des fonctionnaires argentins pour la disparition de citoyens espagnols durant la dictature argentine de 1976 à1983.
En avril 2001, il demanda au Conseil de l'Europe d'exclure le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, membre de l'assemblée parlementaire du Conseil (enquête sur sa Telecinco).
En décembre 2001, Garzón entama une enquête sur les comptes à l'étranger de la deuxième plus grande banque espagnole BBVA, pour délit de blanchiment d'argent.
En janvier 2003, le magistrat critiqua le gouvernement des États-Unis pour la détention de suspects de al-Qaida sur la base militaire de Guantánamo à Cuba. Il mena également campagne contre la guerre en Irak de 2003.