
Programme des journées de Vienne
Danielle Mitterrand profitera de l’occasion pour poursuivre ses discussions avec les présidents du Venezuela et de la Bolivie et encourager les pays du Mercosur à mettre la politique de l’accès à l’eau au centre des préoccupations de leur collaboration continentale. A l’occasion de sa dernière mission au Brésil, en avril dernier, la Présidente de la Fondation avait déjà entamé un travail de sensibilisation sur cette question auprès de députés et de représentants des autorités qui se sont avérés intéressés par cette démarche.
Programme des journées de Vienne : http://www.alternativas.at/
Programme des journées de Vienne : http://www.alternativas.at/
Mission – Forum Enlazando Alternativas Vienne – du 10 au 13 mai 2006
Danielle Mitterrand – Présidente
Catherine Legna – Directrice Secteur Projets
Jean Luc Touly – Responsable Eau
André Abreu – Responsable Amérique Latine
Synthèse
CIFCA, RMALC, FDCL, REBRIP/ATTAC (Brasil), Attac Alemania, EQUIT Institute/IGTN, WIDE/IGTN Europe, Bulgarian Gender Research Foundation (BGRF), Centro para la Defensa del Consumidor (CDC), CEO, TNI, REDES-Amigos de la Tierra Uruguay, Casa Bertolt Brecht Uruguay, Fundacion Nueva Cultura del Agua, Comitato italiano per il Contratto Mondiale sull'acqua.
Enlazando Alternativas : http://www.alternativas.at
Site de l’UE :http://europa.eu.int/comm/world/lac-vienna/index.htm
Kongresshaus der Eiserbanhergewerkschaft : MargaretenGurtel 138
StaadtHalle – Vogelweidplatz 14
10 Mai
10 :00 – Ouverture des rencontres
12 :00 – Inauguration du Tribunal permanent des peuples
15 :00 – Séance du Tribunal Permanent des Peuples
Intervention de Jean Luc Touly
Local : Kongresshaus
19 :00 – Plénière Politico-culturelle
Local : StadHalle
11 Mai
9 :00 – 13 :00 - Séance du Tribunal Permanent des Peuples
local : KongressHauss
11 :00 – 13 :00 – Séance sur Haiti – « Haiti et la responsabilité de l’UE »
local : StadtHalle - salle 6
14 :00 – 16 :00 – Séance du Parti de la Gauche Européenne
local : Stadthalle – salle 1
14 :00 – 16 :00 – "Les plantation d’eucalyptus au Brésil"
local : Stadthalle – salle 5
21 :00 – « Soja : richesses invisibles »
local : StadtHalle – salle 2
12 Mai
11 :00 – 13 :00 – Libéralisme et environnement : « environnement : un héritage comme bien commun »
local : Stadthalle – salle 5
16 :00 – 22 :00 – Ateliers EAU
local : Kongresshaus – salle B
19 :00 – 21 :00 – « Alternatives pour la gauche au siecle XXI »
Local : KongressHaus – salle A
- 13 Mai
9 :00 - Forum – Dialogue Politique UE – AL
local : Stadhalle
Réunions
15 :00 – Clôture
Revue de presse

Programme des journées de Vienne
VIENNE (Reuters) - Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne et des pays d'Amérique latine et des Caraïbes sont parvenus à un consensus jeudi sur la déclaration qui sera adoptée lors du IVe sommet entre les deux continents, qui s'ouvre vendredi matin à Vienne.
"Il faut donner un élan nouveau, favoriser un climat plus favorable aux échanges et aux investissements, accroître la compréhensionmutuelle entre nos deux régions à travers l'éducation et la culture", a déclaré la commissaire européenne aux Relations extérieures, BenitaFerrero-Waldner.
"Ce sommet est aussi l'occasion pour les pays d'Amérique latine d'exprimer de façon très claire ce qu'ils veulent, et ce qu'ils peuvent offrirà l'UE", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse.
Cinquante-huit pays sont représentés à ce sommet, quatrième du genre, destiné à raffermir les relations diplomatiques et économiquesentre une Union européenne qui tente de relancer sa construction et une Amérique latine en pleine croissance et tentée de s'écarter du giron nord-américain.
Pour l'heure, l'Europe est le deuxième partenaire commercial, après les Etats-Unis, de l'Amérique du Sud, dont elle est le premier investisseur et le premier pourvoyeur d'aide au développement.
La réforme de l'Onu et la lutte contre la drogue figurent parmi les sujets d'actualité abordés lors des discussions entre les ministres desAffaires étrangères des deux continents. Sur ce dernier point, le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy a notamment proposé la création d'un réseau d'observatoires de la drogue, le partage des savoir-faire en matière de lutte contre les stupéfiants et le développement de cultures alternatives dans les zones de grande pauvreté.
La vulnérabilité des petites économies, la cohésion sociale, le rôle des femmes et les droits humains en général figureront aussi dans ladéclaration finale, a souligné la ministre des Affaires étrangères autrichienne, Ursula Plassnik.
RENATIONALISATIONS BOLIVIENNES
Derrière un consensus affiché, des questions qui fâchent sont abordées en coulisses, à commencer par le choix récent de la Bolivie derenationaliser ses ressources énergétiques. A son arrivée à Vienne, le président Evo Morales a réaffirmé que sa décision était irrévocable.
"Depuis plus de 500 ans nos ressources naturelles sont pillées et nos matières premières sont exportées. Maintenant il faut que çacesse", a lancé le chef d'Etat bolivien, qui effectue sa première visite dans l'Union depuis son accession à la présidence.
Evo Morales, qui sera lundi à Paris, a repoussé toute idée de dédommagement des entreprises étrangères, parmi lesquelles figure legroupe français Total.
"Il faut reconnaître que c'est le droit souverain de chaque Etat de décider des matières premières, mais il faut (un) dialogue entre les Etatsmembres et les investisseurs, sinon il n'y a plus de confiance, il y aura moins d'investissements et des problèmes pour des pays comme laBolivie ou autre", a fait remarquer, côté européen, Benita Ferrero-Waldner.
En prélude au sommet qui s'ouvrira officiellement vendredi matin, un dîner est donné jeudi soir par le chancelier Wolfgang Schüssel aupalais de la Hofburg, ancienne demeure des empereurs devenue, au XXe siècle, la résidence de la présidence autrichienne.
Le président Jacques Chirac sera au nombre des invités. Le chef de l'Etat français, qui se rendra en visite d'Etat au Brésil et au Chili à lafin du mois, donnera une conférence de presse vendredi après-midi à l'issue du sommet.
En marge des débats officiels, des altermondialistes ont organisé un "sommet alternatif" dans le cadre duquel sera notamment mis enplace un "tribunal populaire" qui interpellera plusieurs multinationales européennes intervenant en Amérique latine, comme Suez.
"Le tribunal signale que beaucoup d'entreprises européennes sont à l'origine de problèmes sociaux et environnementaux en Amérique duSud et aux Caraïbes", a déclaré Paul de Clerck, des Amis de la terre international.
"Au lieu de toujours pousser en faveur d'une libéralisation nuisible, nos chefs d'Etats respectifs feraient mieux de discuter des moyens àmettre en place pour rendre responsable juridiquement et pénalement les entreprises internationales et pour renforcer les droits despopulations affectées".
"Il faut donner un élan nouveau, favoriser un climat plus favorable aux échanges et aux investissements, accroître la compréhensionmutuelle entre nos deux régions à travers l'éducation et la culture", a déclaré la commissaire européenne aux Relations extérieures, BenitaFerrero-Waldner.
"Ce sommet est aussi l'occasion pour les pays d'Amérique latine d'exprimer de façon très claire ce qu'ils veulent, et ce qu'ils peuvent offrirà l'UE", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse.
Cinquante-huit pays sont représentés à ce sommet, quatrième du genre, destiné à raffermir les relations diplomatiques et économiquesentre une Union européenne qui tente de relancer sa construction et une Amérique latine en pleine croissance et tentée de s'écarter du giron nord-américain.
Pour l'heure, l'Europe est le deuxième partenaire commercial, après les Etats-Unis, de l'Amérique du Sud, dont elle est le premier investisseur et le premier pourvoyeur d'aide au développement.
La réforme de l'Onu et la lutte contre la drogue figurent parmi les sujets d'actualité abordés lors des discussions entre les ministres desAffaires étrangères des deux continents. Sur ce dernier point, le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy a notamment proposé la création d'un réseau d'observatoires de la drogue, le partage des savoir-faire en matière de lutte contre les stupéfiants et le développement de cultures alternatives dans les zones de grande pauvreté.
La vulnérabilité des petites économies, la cohésion sociale, le rôle des femmes et les droits humains en général figureront aussi dans ladéclaration finale, a souligné la ministre des Affaires étrangères autrichienne, Ursula Plassnik.
RENATIONALISATIONS BOLIVIENNES
Derrière un consensus affiché, des questions qui fâchent sont abordées en coulisses, à commencer par le choix récent de la Bolivie derenationaliser ses ressources énergétiques. A son arrivée à Vienne, le président Evo Morales a réaffirmé que sa décision était irrévocable.
"Depuis plus de 500 ans nos ressources naturelles sont pillées et nos matières premières sont exportées. Maintenant il faut que çacesse", a lancé le chef d'Etat bolivien, qui effectue sa première visite dans l'Union depuis son accession à la présidence.
Evo Morales, qui sera lundi à Paris, a repoussé toute idée de dédommagement des entreprises étrangères, parmi lesquelles figure legroupe français Total.
"Il faut reconnaître que c'est le droit souverain de chaque Etat de décider des matières premières, mais il faut (un) dialogue entre les Etatsmembres et les investisseurs, sinon il n'y a plus de confiance, il y aura moins d'investissements et des problèmes pour des pays comme laBolivie ou autre", a fait remarquer, côté européen, Benita Ferrero-Waldner.
En prélude au sommet qui s'ouvrira officiellement vendredi matin, un dîner est donné jeudi soir par le chancelier Wolfgang Schüssel aupalais de la Hofburg, ancienne demeure des empereurs devenue, au XXe siècle, la résidence de la présidence autrichienne.
Le président Jacques Chirac sera au nombre des invités. Le chef de l'Etat français, qui se rendra en visite d'Etat au Brésil et au Chili à lafin du mois, donnera une conférence de presse vendredi après-midi à l'issue du sommet.
En marge des débats officiels, des altermondialistes ont organisé un "sommet alternatif" dans le cadre duquel sera notamment mis enplace un "tribunal populaire" qui interpellera plusieurs multinationales européennes intervenant en Amérique latine, comme Suez.
"Le tribunal signale que beaucoup d'entreprises européennes sont à l'origine de problèmes sociaux et environnementaux en Amérique duSud et aux Caraïbes", a déclaré Paul de Clerck, des Amis de la terre international.
"Au lieu de toujours pousser en faveur d'une libéralisation nuisible, nos chefs d'Etats respectifs feraient mieux de discuter des moyens àmettre en place pour rendre responsable juridiquement et pénalement les entreprises internationales et pour renforcer les droits despopulations affectées".