
Cette réunion, dont la participation est libre, souhaite créer un débat sur le choix d'une délégation à un sous-traitant privé plutôt que d'une régie directe.
La question importante de la gestion de l'eau, cette ressource naturelle précieuse et indispensable à la vie, mérite toute votre attention. C'est pourquoi nous espérons vous voir le 24 mai prochain, à 20h, à la Maison de la Formation et de l'Emploi, pour en discuter.
RENDEZ-VOUS le 24 mai prochain, à 20h,
à la Maison de la Formation et de l'Emploi,
à Massy
La question importante de la gestion de l'eau, cette ressource naturelle précieuse et indispensable à la vie, mérite toute votre attention. C'est pourquoi nous espérons vous voir le 24 mai prochain, à 20h, à la Maison de la Formation et de l'Emploi, pour en discuter.
RENDEZ-VOUS le 24 mai prochain, à 20h,
à la Maison de la Formation et de l'Emploi,
à Massy

Le prix élevé de l'eau est-il une fatalité ?
Où va l'argent de nos redevances pour l'eau ?
Quel est le plus avantageux de la régie publique ou de la délégation ?
L'eau de notre ville doit-elle être gérée différemment ?
Jean Luc Touly, ancien employé de Compagnie Générale des Eaux et Président de l'Association pour un Contrat Mondial de l'Eau, nous aidera à cerner les enjeux, et identifier les forces en présence, pour s'orienter sur cette question épineuse. Suivra un débat avec la participation du conseiller général socialiste Jérôme Guedj.
Massy vit et reconduit un système de Partenariat Public-Privé.
La gestion de l'eau est ainsi entièrement déléguée à autrui : la distribution est confiée au SEDIF (syndicat des eaux d'Ile de France qui regroupe 144 communes de la Banlieue Parisienne), qui délègue lui-même à Véolia, et l'assainissement est délégué directement ... à Véolia.
Le prix TTC de l'eau et de l'assainissement dans les communes du SEDIF est d'environ 3,60 euros/m3 soit 1 euro/m3 de plus qu'à Paris !!!
La consommation moyenne pour une famille de 2 adultes et 2 enfants est d'environ 100 m3/an.
L'opacité de la gestion de l'eau l'est également dans le contrôle de la qualité de l'eau potable.
De toute façon, la ville n'a guère le choix qu'entre un géant ou un autre (Véolia, Suez, Saur), lors d'appel d'offre apparemment sincère.
Peut-il y avoir véritable concurrence entre une poignée de multinationales ?
De conseil municipal en conseil municipal, le principe de la délégation est maintenu sans comparaison avec une régie directe. Pourtant, de plus en plus de communes optent pour le retour en régie, parfois même en rompant le contrat en cours, l'enquête 2006 de l'UFC Que Choisir montre que la délégation est plus chère de 20% à 45%, surtout en Île de France
de nombreux scandales, parfois sur la base de rapports de la Cour des Comptes, entachent la pratique privée,
les fuites sont importantes et l'argent consacré à l'entretien est très inférieur au montant prélevé pour cela, ces mêmes entreprises qui s'occupent de l'eau en France sont chassées parfois violemment des pays du Sud dont elles ont conquis récemment le marché de l'eau (rendu obligatoire par le mécanisme de la dette).
Pourquoi s'acharner à avoir recours au privé ?
La ville fait explicitement la promotion du SEDIF, sans que le contenu réel du service rendu aie vraiment fait l'objet d'un débat. Mais derrière le Sedif se cache une entreprise privée qui en a noyauté les instances et les organes « autonomes » de surveillance. Véolia s'occupe aussi du chauffage urbain, de la collecte des déchets, etc.
Vous pensiez être libre ? Bienvenue à Cité Véolia
Par ailleurs,
- à quoi correspond l'abonnement au « service de l'eau » ? doit-on payer pour avoir accès à l'eau, bien commun indispensable à la vie et à l'hygiène ?
- la population paye 85% du coût de la pollution de l'eau distribuée, mais n'en consomme que 10%. Est-ce normal ? Doit-on financer l'eau utilisée par une agriculture exagérément assoiffée et responsable de 70% de la pollution ?
Venez en débattre avec nous !
Les avis de tout bord sont souhaités et bienvenus.
Où va l'argent de nos redevances pour l'eau ?
Quel est le plus avantageux de la régie publique ou de la délégation ?
L'eau de notre ville doit-elle être gérée différemment ?
Jean Luc Touly, ancien employé de Compagnie Générale des Eaux et Président de l'Association pour un Contrat Mondial de l'Eau, nous aidera à cerner les enjeux, et identifier les forces en présence, pour s'orienter sur cette question épineuse. Suivra un débat avec la participation du conseiller général socialiste Jérôme Guedj.
Massy vit et reconduit un système de Partenariat Public-Privé.
La gestion de l'eau est ainsi entièrement déléguée à autrui : la distribution est confiée au SEDIF (syndicat des eaux d'Ile de France qui regroupe 144 communes de la Banlieue Parisienne), qui délègue lui-même à Véolia, et l'assainissement est délégué directement ... à Véolia.
Le prix TTC de l'eau et de l'assainissement dans les communes du SEDIF est d'environ 3,60 euros/m3 soit 1 euro/m3 de plus qu'à Paris !!!
La consommation moyenne pour une famille de 2 adultes et 2 enfants est d'environ 100 m3/an.
L'opacité de la gestion de l'eau l'est également dans le contrôle de la qualité de l'eau potable.
De toute façon, la ville n'a guère le choix qu'entre un géant ou un autre (Véolia, Suez, Saur), lors d'appel d'offre apparemment sincère.
Peut-il y avoir véritable concurrence entre une poignée de multinationales ?
De conseil municipal en conseil municipal, le principe de la délégation est maintenu sans comparaison avec une régie directe. Pourtant, de plus en plus de communes optent pour le retour en régie, parfois même en rompant le contrat en cours, l'enquête 2006 de l'UFC Que Choisir montre que la délégation est plus chère de 20% à 45%, surtout en Île de France
de nombreux scandales, parfois sur la base de rapports de la Cour des Comptes, entachent la pratique privée,
les fuites sont importantes et l'argent consacré à l'entretien est très inférieur au montant prélevé pour cela, ces mêmes entreprises qui s'occupent de l'eau en France sont chassées parfois violemment des pays du Sud dont elles ont conquis récemment le marché de l'eau (rendu obligatoire par le mécanisme de la dette).
Pourquoi s'acharner à avoir recours au privé ?
La ville fait explicitement la promotion du SEDIF, sans que le contenu réel du service rendu aie vraiment fait l'objet d'un débat. Mais derrière le Sedif se cache une entreprise privée qui en a noyauté les instances et les organes « autonomes » de surveillance. Véolia s'occupe aussi du chauffage urbain, de la collecte des déchets, etc.
Vous pensiez être libre ? Bienvenue à Cité Véolia
Par ailleurs,
- à quoi correspond l'abonnement au « service de l'eau » ? doit-on payer pour avoir accès à l'eau, bien commun indispensable à la vie et à l'hygiène ?
- la population paye 85% du coût de la pollution de l'eau distribuée, mais n'en consomme que 10%. Est-ce normal ? Doit-on financer l'eau utilisée par une agriculture exagérément assoiffée et responsable de 70% de la pollution ?
Venez en débattre avec nous !
Les avis de tout bord sont souhaités et bienvenus.