
Le tram, c'est eux. Les navettes du Frioul, c'est eux. A eux encore, la collecte des ordures dans les quartiers Nord, la future station biologique, la décharge de Septèmes; à eux toujours, la moitié de l'eau qui coule de votre robinet. Eux, ce sont "les Véoliens" comme les appellent les marins de la SNCM, dont Véolia-Environnement, encore elle, a pris le gouvernail. Cette multinationale tentaculaire a jeté son dévolu sur Marseille, en raflant tous les marchés des services, sans craindre de s'attaquer à des bastions syndicaux réputés imprenables : en 2005, elle provoque un record de grève historique à la RTM (46 jours) et prend la barre de la SNCM après 23 jours de mouvements sociaux et un détournement de bateau.
Veolia est encore la seule entreprise qui s'est portée candidate pour le marché de la desserte du Frioul. Jusqu'où cette pieuvre industrielle va-t-elle étendre son emprise sur la ville? "Nous ne faisons que répondre aux appels d'offres des collectivités locales" répond la direction régionale du groupe, basée aux Docks. Groupe qui profite de l'accélération des concessions de service public.
Historiquement, Véolia a d'abord été présent dans la Société des eaux (2000 personnes) dont il partage le capital avec son concurrent de toujours, Suez (ex Lyonnaise des eaux). Ensuite, il a signé un contrat par l'intermédiaire de sa filiale Connex pour la mise en route du tramway. Trois cadres travaillent dans la filiale de la RTM. Ensuite, Véolia a emporté, avec Walter Butler, l'appel d'offres concernant la privatisation de la SNCM et c'est le directeur régional de Véolia transport, Gérard Couturier, qui en a pris la barre.
Enfin le groupe a remporté, après l'affaire GCAM, le marché des îles du Frioul avec sa société Iles Frioul express (24 personnes). Rayon propreté, elle gère le 3e arrondissement de la ville avec Onyx, et a remporté avec OTV la construction de la station biologique située à côté du Stade Vélodrome . Pour autant, Marseille n'est pas une "Véolia ville" comme peuvent l'être Nice ou Toulouse. La major française n'a pas eu l'incinérateur de Fos ou l'ensemble du réseau du tram comme à Nice.
A contrario, elle gère autour de Marseille la quasi intégralité des transports routiers dont ceux d'Aix-en-Provence, la décharge de Septèmes-les-Vallons et la logistique de sites industriels avec la Socorail autour de l'Etang-de-Berre. Le groupe est également présent sur des marchés privés avec Dalkia, spécialisé dans les marchés énergétiques. Si l'on additionne les salariés de la SNCM (Véolia est prioritaire pour acheter les actions de Butler en cas de vente) et la moitié des salariés du Groupe des Eaux, Véolia environnement emploie 4548 personnes dans le département.
La Provence, site source :
Veolia est encore la seule entreprise qui s'est portée candidate pour le marché de la desserte du Frioul. Jusqu'où cette pieuvre industrielle va-t-elle étendre son emprise sur la ville? "Nous ne faisons que répondre aux appels d'offres des collectivités locales" répond la direction régionale du groupe, basée aux Docks. Groupe qui profite de l'accélération des concessions de service public.
Historiquement, Véolia a d'abord été présent dans la Société des eaux (2000 personnes) dont il partage le capital avec son concurrent de toujours, Suez (ex Lyonnaise des eaux). Ensuite, il a signé un contrat par l'intermédiaire de sa filiale Connex pour la mise en route du tramway. Trois cadres travaillent dans la filiale de la RTM. Ensuite, Véolia a emporté, avec Walter Butler, l'appel d'offres concernant la privatisation de la SNCM et c'est le directeur régional de Véolia transport, Gérard Couturier, qui en a pris la barre.
Enfin le groupe a remporté, après l'affaire GCAM, le marché des îles du Frioul avec sa société Iles Frioul express (24 personnes). Rayon propreté, elle gère le 3e arrondissement de la ville avec Onyx, et a remporté avec OTV la construction de la station biologique située à côté du Stade Vélodrome . Pour autant, Marseille n'est pas une "Véolia ville" comme peuvent l'être Nice ou Toulouse. La major française n'a pas eu l'incinérateur de Fos ou l'ensemble du réseau du tram comme à Nice.
A contrario, elle gère autour de Marseille la quasi intégralité des transports routiers dont ceux d'Aix-en-Provence, la décharge de Septèmes-les-Vallons et la logistique de sites industriels avec la Socorail autour de l'Etang-de-Berre. Le groupe est également présent sur des marchés privés avec Dalkia, spécialisé dans les marchés énergétiques. Si l'on additionne les salariés de la SNCM (Véolia est prioritaire pour acheter les actions de Butler en cas de vente) et la moitié des salariés du Groupe des Eaux, Véolia environnement emploie 4548 personnes dans le département.
La Provence, site source :