A l’origine une équipe de

Naviguer sur une mer morte n’est pas l’idéal de la plupart des marins. Certains ont décidé de réagir en créant la "Flottille de la Rade pour une Mer Propre" basée à Plougastel-Daoulas.
En ce mois de mai 2006, ils ont souhaité poser le problème des pollutions venues de la terre qui sont à plus de 90% responsables de la pollution des mers.
Ils se sont entourés pour cela de tout ce que compte la région en associations de protection de l’environnement et de consommateurs. L’opération a pris le titre de "Elorn 2006. Rivières en rade"
En ce mois de mai 2006, ils ont souhaité poser le problème des pollutions venues de la terre qui sont à plus de 90% responsables de la pollution des mers.
Ils se sont entourés pour cela de tout ce que compte la région en associations de protection de l’environnement et de consommateurs. L’opération a pris le titre de "Elorn 2006. Rivières en rade"
En effet la rade est malade.

Malade de son port de guerre qui relargue ses tonnes d’antifouling au TBT, cette peinture interdite aux civils et uniquement utilisée pour les bateaux de guerre. Malade des effluents radioactifs, dilués dans le "secret défense", issus des sous marins nucléaires basés à l’Ile Longue.
Malade de cet arrière pays qui à travers ses deux principales rivières, l’Aulne et l’Elorn, y déverse chaque année de l’ordre de 40 000 tonnes de nitrates auxquels s’ajoutent les tonnes de pesticides issus de l’agriculture industrielle, répandus par les services de l’équipement sur les bords de routes et de voies ferrées ou sur les trottoirs des villes et les pelouses de "jardiniers" peu respectueux de l’environnement.
Sans compter les oestrogènes, les antibiotiques et les surplus des stations d’épuration urbaines pas toujours aux normes.
Résultat : on ne compte plus le nombre de jours où les producteurs d’huîtres et de coquillage doivent cesser leur activité pour cause de contamination par des algues toxiques et où la pêche à pieds est interdite.
Mais après le temps de l’information (réunion avec R. Bellé sur "Cancer et Environnement" à Landerneau) était venu le temps d’un rassemblement plus "festif".
Le samedi 27 mai, donc, vers 14h, la marée étant basse, la flottille a barré l’estuaire de l’Elorn au "Passage" à Plougastel à l’aide d’une aussière munie de flotteurs.
Malade de cet arrière pays qui à travers ses deux principales rivières, l’Aulne et l’Elorn, y déverse chaque année de l’ordre de 40 000 tonnes de nitrates auxquels s’ajoutent les tonnes de pesticides issus de l’agriculture industrielle, répandus par les services de l’équipement sur les bords de routes et de voies ferrées ou sur les trottoirs des villes et les pelouses de "jardiniers" peu respectueux de l’environnement.
Sans compter les oestrogènes, les antibiotiques et les surplus des stations d’épuration urbaines pas toujours aux normes.
Résultat : on ne compte plus le nombre de jours où les producteurs d’huîtres et de coquillage doivent cesser leur activité pour cause de contamination par des algues toxiques et où la pêche à pieds est interdite.
Mais après le temps de l’information (réunion avec R. Bellé sur "Cancer et Environnement" à Landerneau) était venu le temps d’un rassemblement plus "festif".
Le samedi 27 mai, donc, vers 14h, la marée étant basse, la flottille a barré l’estuaire de l’Elorn au "Passage" à Plougastel à l’aide d’une aussière munie de flotteurs.
A marée montante, place à la

Sur place, le fort vent d’Ouest, la brume et la température peu clémente avait éclairci les rangs des "terriens" mais sur l’eau une vingtaine de voiliers et autant de kayaks avaient répondu à l’appel. Certains avaient déjà une longue navigation dans les voiles et dans les bras avant d’arriver sur place.
A marée montante, place à la "manif".
La flottille a pris la route de Landerneau où le pont "de Rohan", un des derniers ponts habités d’Europe, fixe la limite entre eau douce et eau salée.
L’idée : repousser cette pollution qui vient de la terre.
Arrivée groupée à 17h et entrée remarquée à landerneau sous un soleil enfin retrouvé et au son des chants de marins et des accordéons.
Place à l’humour avec les radeaux mis à l’eau pour matérialiser la pollution venue des terres.
Puis retour au "Passage", repas des équipages, chants de marins, fest-noz et tout ce qui fait le charme des soirées de "manif" en Bretagne.
L’objectif reste la bonne qualité des eaux de la rade pour 2015.
S’il le faut, on reviendra !
A marée montante, place à la "manif".
La flottille a pris la route de Landerneau où le pont "de Rohan", un des derniers ponts habités d’Europe, fixe la limite entre eau douce et eau salée.
L’idée : repousser cette pollution qui vient de la terre.
Arrivée groupée à 17h et entrée remarquée à landerneau sous un soleil enfin retrouvé et au son des chants de marins et des accordéons.
Place à l’humour avec les radeaux mis à l’eau pour matérialiser la pollution venue des terres.
Puis retour au "Passage", repas des équipages, chants de marins, fest-noz et tout ce qui fait le charme des soirées de "manif" en Bretagne.
L’objectif reste la bonne qualité des eaux de la rade pour 2015.
S’il le faut, on reviendra !