Quand la soif tenaille,
Quand la soif tenaille, il est déjà presque trop tard. La mort et la désespérance semblent inéluctables et l'acharnement à vivre fait seulement durer l'agonie. Le film nous assèche à un rythme lent alors qu'il met en scène les fuites en avant de malheureux exilés, fauchés inexorablement, un à un dans leur quête d'eau, et …mourir de soif, ça prend du temps !
L'eau, que nous méprisons d'en avoir tant, a sur cette terre dépeinte par la réalisatrice Marion Hänsel, le goût amer de la vie-esclave. Les peurs, les souffrances qu'il faut endurer, pour seulement boire, rendent le prix de l'eau vraiment insoutenable. Ce film n'a rien d'une œuvre militante. Alors qu'il est financé en partie par Veolia, ses images léchées trop parfaites pour conter une histoire si sordide crient au contraire l'insupportable injustice de la vente de l'eau qui, sans surprendre, engendre corruption, misère, chaos politique... et dépendance. Une leçon qu'il nous faudrait retenir !
L'eau, que nous méprisons d'en avoir tant, a sur cette terre dépeinte par la réalisatrice Marion Hänsel, le goût amer de la vie-esclave. Les peurs, les souffrances qu'il faut endurer, pour seulement boire, rendent le prix de l'eau vraiment insoutenable. Ce film n'a rien d'une œuvre militante. Alors qu'il est financé en partie par Veolia, ses images léchées trop parfaites pour conter une histoire si sordide crient au contraire l'insupportable injustice de la vente de l'eau qui, sans surprendre, engendre corruption, misère, chaos politique... et dépendance. Une leçon qu'il nous faudrait retenir !

mourir de soif, ça prend du temps
ACME Dans le cadre de son partenariat pour la sortie du film
" Si le vent soulève les sables" de Marion Hänsel,
vous informe
que le film est dès à présent projeté dans les salles parisiennes comme en province