
Plus d’un million de personnes, soit le dixième de la population sénégalaise, consomment une eau présentant de très fortes concentrations en fluorures, dangereuses pour leur santé, selon des résultats de récents travaux d’universitaires.
Outre les conséquences que sont la fluorose dentaire et osseuse, les chercheurs soulignent que la « consommation de cette eau peut avoir une incidence négative sur les capacités intellectuelles des enfants et donc sur le potentiel de développement à long terme des régions concernées ».
Les zones concernées par cette eau sont Kaolack (situé à 192km de Dakar), Fatick (155km de Dakar) et Diourbel (146km de Dakar).
Les experts indiquent toutefois que la « manofiltration » pourrait constituer une solution économiquement et techniquement viable.
Selon eux, la manofiltration qui est utilisée dans la « quasi-totalité » des unités de dessalement « à travers le monde », peut « efficacement » diminuer la salinité et le fluor dans les eaux saumâtres du bassin arachidier au Sénégal.
Face au danger immédiat et latent, les universitaires ont initié la première Ecole Ouest-africaine sur les « Technologies à membranes, l’eau et la santé » qui se tiendra du 6 au 8 juin à Dakar.
Elle est co-organisée par le Laboratoire de chimie minérale et analytique de l’Univeristé Cheikh Anta Diop de Dakar, du nom du célèbre scientifique sénégalais, et la Chaire UNESCO sur les membranes.
L’école ouest-africaine aura pour objectif de sensibiliser, de former en vue d’une meilleure compréhension du système de traitement des eaux par membranes en Afrique de l’Ouest, dans le bassin arachidier (Kaolack, Fatick, Diourbel).
Il s’agit aussi pour cette école de « provoquer » un échange qui « associerait » des experts du Sud travaillant sur la question d’eau, des industriels européens en la matière, des experts sénégalais et des collectivités locales.
Au terme des travaux, l’Ecole parviendra à mettre sur pied un « réseau ouest-africain sur les membranes », indiquent ses initiateurs qui militent pour la consommation d’eau sans risque.
Source : Apanews
Outre les conséquences que sont la fluorose dentaire et osseuse, les chercheurs soulignent que la « consommation de cette eau peut avoir une incidence négative sur les capacités intellectuelles des enfants et donc sur le potentiel de développement à long terme des régions concernées ».
Les zones concernées par cette eau sont Kaolack (situé à 192km de Dakar), Fatick (155km de Dakar) et Diourbel (146km de Dakar).
Les experts indiquent toutefois que la « manofiltration » pourrait constituer une solution économiquement et techniquement viable.
Selon eux, la manofiltration qui est utilisée dans la « quasi-totalité » des unités de dessalement « à travers le monde », peut « efficacement » diminuer la salinité et le fluor dans les eaux saumâtres du bassin arachidier au Sénégal.
Face au danger immédiat et latent, les universitaires ont initié la première Ecole Ouest-africaine sur les « Technologies à membranes, l’eau et la santé » qui se tiendra du 6 au 8 juin à Dakar.
Elle est co-organisée par le Laboratoire de chimie minérale et analytique de l’Univeristé Cheikh Anta Diop de Dakar, du nom du célèbre scientifique sénégalais, et la Chaire UNESCO sur les membranes.
L’école ouest-africaine aura pour objectif de sensibiliser, de former en vue d’une meilleure compréhension du système de traitement des eaux par membranes en Afrique de l’Ouest, dans le bassin arachidier (Kaolack, Fatick, Diourbel).
Il s’agit aussi pour cette école de « provoquer » un échange qui « associerait » des experts du Sud travaillant sur la question d’eau, des industriels européens en la matière, des experts sénégalais et des collectivités locales.
Au terme des travaux, l’Ecole parviendra à mettre sur pied un « réseau ouest-africain sur les membranes », indiquent ses initiateurs qui militent pour la consommation d’eau sans risque.
Source : Apanews