
Les chercheurs ont mesuré dans les eaux vendues dans les bouteilles de PET (Polyétylène téréphtalate) des teneurs plus de cent fois supérieures au taux naturel. c'est pour eux la preuve non équivoque que l'antimoine des emballages migre dans l'eau. Sur cette substance, peu de données de toxicité chronique sont disponibles.
Le contact cutané entraîne des éruptions et l'ingestion (chez le rat, aucune donnée chez l'homme) engendre des modifications des paramètres sanguins. Fabricants de bouteilles en PET et industriels de l'eau minérale sont sereins. "La contamination maximale, mesurée par cette étude, est plus de cinquante fois plus faible que la limite fixée par la réglementation européenne," avance l'association professionnelle des fabricants de plastique européens (Petcore). " Nous voulions juste attirer l'attention du public sur le fait que l'eau en bouteille n'est pas exempte de substances chimiques. Certaines personnes ont l'impression qu'elle est au-dessus de tout soupçon, alors que l'eau du robinet est polluée. Nous voulions seulement rétablir l'équilibre" explique de son côté Florence Couraud, du Centre national d'information indépendante sur les déchets (CNIID) qui, avec Agir pour l'Environnement, a fait connaître cette étude.
Le prix très élevé de l'eau en bouteille n'est pas justifié par une qualité irréprochable, avance l'assocoiation, qui déplore surtout le gâchis engendré par cette nouvelle habitude de consommation. Selon le CNIID, sept milliards de bouteilles sont vendues chaque année, et, faute d'un recyclage optimal, la moitié d'entre elles sont incinérées.
N°437
Le contact cutané entraîne des éruptions et l'ingestion (chez le rat, aucune donnée chez l'homme) engendre des modifications des paramètres sanguins. Fabricants de bouteilles en PET et industriels de l'eau minérale sont sereins. "La contamination maximale, mesurée par cette étude, est plus de cinquante fois plus faible que la limite fixée par la réglementation européenne," avance l'association professionnelle des fabricants de plastique européens (Petcore). " Nous voulions juste attirer l'attention du public sur le fait que l'eau en bouteille n'est pas exempte de substances chimiques. Certaines personnes ont l'impression qu'elle est au-dessus de tout soupçon, alors que l'eau du robinet est polluée. Nous voulions seulement rétablir l'équilibre" explique de son côté Florence Couraud, du Centre national d'information indépendante sur les déchets (CNIID) qui, avec Agir pour l'Environnement, a fait connaître cette étude.
Le prix très élevé de l'eau en bouteille n'est pas justifié par une qualité irréprochable, avance l'assocoiation, qui déplore surtout le gâchis engendré par cette nouvelle habitude de consommation. Selon le CNIID, sept milliards de bouteilles sont vendues chaque année, et, faute d'un recyclage optimal, la moitié d'entre elles sont incinérées.
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