Suez est un conglomérat global et une des plus grandes entreprises privées de services d’eau. Nous faisons appel à vous pour vous unir aux mouvements sociaux de Bolivie, Argentine, Uruguay, Ghana, Indonésie et des Philippines pour protester contre les projets et les politiques d’expansion de SUEZ dans le monde. SUEZ place le profit avant le droit humain à l’eau en haussant les tarifs de l’eau, en coupant la distribution de l’eau aux gens qui ne sont pas en mesure de payer, en refusant d’étendre les services aux populations pauvres et en menaçant de prendre des mesures légales en cas de rupture du contrat. Ceci sont quelques uns parmis beaucoup d’autres problèmes.
Protestations devant le bureau de Suez à Santiago, Chili, 13 mai 2005.
MOBILISEZ-VOUS: Dites à Suez "Ne touchez pas NOTRE eau!"
(Des représentants d’Argentine, de Chili, de Bolivie et des Philippines protestent devant le siège de Suez à Paris le 13 mai 2005). Le 13 mai 2005, à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de la multinationale de l’eau SUEZ à Paris, des représentants des mouvements sociaux dans le monde sont allés à Paris, en France, pour participer à des protestations et à d’autres actions autour de l’assemblée générale des actionnaires. Des actionnaires, en solidarité avec les populations affectées du monde entier, ont présenté une déclaration et des revendications devant l’assemblée générale des actionnaires de Suez à Paris, en France. Le 13 mai il y a eu aussi des marches et des protestations devant les bureaux de SUEZ dans nombreuses villes du monde y compris Paris, Buenos Aires, Quito, La Paz, Londres, Montevideo, Manille, Rome et d’autres encore.
En 2004, SUEZ a réalisé un gain net de 1.8 milliards d’euros (US 2.42 milliards $). Son revenu total s’est accru de 2.8% à 40.7 milliards d’euros. La part des bénéfices de SUEZ provenant de l’Amérique du Sud s’est accrue de 14.9% à 1.96 milliards d’euros dans cette période. Pendant que les actionnaires et la Direction SUEZ se réjouissent de cette performance financière, les projets et les politiques de SUEZ continuent à dénier à beaucoup de gens dans le monde l’accès à l ’eau potable à un coût abordable.
Argentine: A Buenos Aires et dans 13 autres villes dans la province de Santa Fe, les contrats des compagnies liées à SUEZ ont causé des révoltes sociales. A Buenos Aires, des groupes de citoyens ont demandé la fin du contrat, en raison du fait que Aguas Argentinas (principal actionnaire SUEZ) refuse de réaliser des travaux d’extension indispensables, tout en continuant à faire payer des tarifs exhorbitants et à couper le service aux citoyens ne pouvant pas payer. L’insuffisance notoire des travaux nécessaires a causé de graves problèmes de pollution d’eau. Dans la ville de Santa Fe, Aguas Provinciales de Santa Fe (principal actionnaire SUEZ) a refusé de respecter les termes du contrat, ainsi déniant à beaucoup de résidents l’accès à l’eau potable et aux services sanitaires. Des groupes de consommateurs estiment que Aguas Provinciales doit aux résidents 114.3 million de pesos en tant que travaux de maintenance pas réalisés pendant la 2ème, 3ème et 4ème année du contrat. Pendant les 8 ans de la concession, Aguas Provinciales n’a jamais respecté les paramètres minimaux de qualité de l’eau. Devant ce scénario, quand les citoyens demandent la fin des contrats, c’est SUEZ qui menace le gouvernement avec des actions judiciaires de millions de dollars devant la Cour Internationale de Règlement de Différends (CIRDI) de la Banque Mondiale.
(Lors des célébrations pour la Journée Mondiale de l’Eau, des citoyens argentins préoccupés et déçus protestent contre la privatisation de l’eau et la détérioration de la qualité des services d’eau depuis que la gestion a été prise en main par la filiale de Suez, Aguas Argentinas 3/31/2004.)
(Des citoyens boliviens préoccupés protestent contre Suez et ses politiques de privatisation à El Alto, Bolivie – 5 mai 2005.) Bolivie: Après 7 ans de contrat, les gens d’El Alto et de La Paz exercent une pression massive afin que le gouvernement mette fin au contrat avec Aguas de Illimani (principal actionnaire SUEZ) depuis Janvier 2005. Le contrat garantissait à Aguas de Illimani un taux de rendement de 13%, tout en laissant 200'000 personnes à El Alto sans accès à l’eau et en laissant une autre grande partie de la population dans l’impossibilité de payer la taxe de raccordement de US 435$ qui correspond à 8 fois le salaire minimal mensuel en Bolivie. Maintenant SUEZ menace de recourir à des actions judiciaires devant la CIRDI de la Banque Mondiale.
Les Philippines: Après 7 ans de gestion privée, des études ont démontré que 20% des résidents des zones à l’est et à l’ouest de la ville de Manille manquent de raccordements à l’eau et que la négligence de Maynilad (principal actionnaire SUEZ) a causé la multiplication de cas de choléra et de gastro-entérite qui ont causé la mort de 6 personnes et qui ont gravement nuit à la santé de 725 personnes dans le district de Manila Tondo (dès novembre 2003). Les autorités municipales ont déclaré que la contamination à la base des maladies était due au manque de chlore dans l’eau et à l’omission de maintenir une pression adéquate dans le système. 7 ans de gestion de l’eau de la part de Maynilad et Manila Water ont entraîné une hausse de 400% de la facture de l’eau pour les consommateurs de la zone ouest, tandis que dans la zone est aujourd’hui les consommateurs paient 700% plus cher par rapport à 1997. Des hausses de prix de l’eau, des obligations de service non respectées, des menaces aux systèmes d’eau déjà existant et gérés par les communautés, des conditions favorables pour les entreprises privées sont les résultats préoccupants de la politique de privatisation des services d’eau.
(Des citoyens philippins préoccupés qui protestent contre la privatisation aux Philippines. Date pas connue. Photo mise à disposition par Freedom From Debt Coalition).
Protestations devant le bureau de Suez à Santiago, Chili, 13 mai 2005.
MOBILISEZ-VOUS: Dites à Suez "Ne touchez pas NOTRE eau!"
(Des représentants d’Argentine, de Chili, de Bolivie et des Philippines protestent devant le siège de Suez à Paris le 13 mai 2005). Le 13 mai 2005, à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de la multinationale de l’eau SUEZ à Paris, des représentants des mouvements sociaux dans le monde sont allés à Paris, en France, pour participer à des protestations et à d’autres actions autour de l’assemblée générale des actionnaires. Des actionnaires, en solidarité avec les populations affectées du monde entier, ont présenté une déclaration et des revendications devant l’assemblée générale des actionnaires de Suez à Paris, en France. Le 13 mai il y a eu aussi des marches et des protestations devant les bureaux de SUEZ dans nombreuses villes du monde y compris Paris, Buenos Aires, Quito, La Paz, Londres, Montevideo, Manille, Rome et d’autres encore.
En 2004, SUEZ a réalisé un gain net de 1.8 milliards d’euros (US 2.42 milliards $). Son revenu total s’est accru de 2.8% à 40.7 milliards d’euros. La part des bénéfices de SUEZ provenant de l’Amérique du Sud s’est accrue de 14.9% à 1.96 milliards d’euros dans cette période. Pendant que les actionnaires et la Direction SUEZ se réjouissent de cette performance financière, les projets et les politiques de SUEZ continuent à dénier à beaucoup de gens dans le monde l’accès à l ’eau potable à un coût abordable.
Argentine: A Buenos Aires et dans 13 autres villes dans la province de Santa Fe, les contrats des compagnies liées à SUEZ ont causé des révoltes sociales. A Buenos Aires, des groupes de citoyens ont demandé la fin du contrat, en raison du fait que Aguas Argentinas (principal actionnaire SUEZ) refuse de réaliser des travaux d’extension indispensables, tout en continuant à faire payer des tarifs exhorbitants et à couper le service aux citoyens ne pouvant pas payer. L’insuffisance notoire des travaux nécessaires a causé de graves problèmes de pollution d’eau. Dans la ville de Santa Fe, Aguas Provinciales de Santa Fe (principal actionnaire SUEZ) a refusé de respecter les termes du contrat, ainsi déniant à beaucoup de résidents l’accès à l’eau potable et aux services sanitaires. Des groupes de consommateurs estiment que Aguas Provinciales doit aux résidents 114.3 million de pesos en tant que travaux de maintenance pas réalisés pendant la 2ème, 3ème et 4ème année du contrat. Pendant les 8 ans de la concession, Aguas Provinciales n’a jamais respecté les paramètres minimaux de qualité de l’eau. Devant ce scénario, quand les citoyens demandent la fin des contrats, c’est SUEZ qui menace le gouvernement avec des actions judiciaires de millions de dollars devant la Cour Internationale de Règlement de Différends (CIRDI) de la Banque Mondiale.
(Lors des célébrations pour la Journée Mondiale de l’Eau, des citoyens argentins préoccupés et déçus protestent contre la privatisation de l’eau et la détérioration de la qualité des services d’eau depuis que la gestion a été prise en main par la filiale de Suez, Aguas Argentinas 3/31/2004.)
(Des citoyens boliviens préoccupés protestent contre Suez et ses politiques de privatisation à El Alto, Bolivie – 5 mai 2005.) Bolivie: Après 7 ans de contrat, les gens d’El Alto et de La Paz exercent une pression massive afin que le gouvernement mette fin au contrat avec Aguas de Illimani (principal actionnaire SUEZ) depuis Janvier 2005. Le contrat garantissait à Aguas de Illimani un taux de rendement de 13%, tout en laissant 200'000 personnes à El Alto sans accès à l’eau et en laissant une autre grande partie de la population dans l’impossibilité de payer la taxe de raccordement de US 435$ qui correspond à 8 fois le salaire minimal mensuel en Bolivie. Maintenant SUEZ menace de recourir à des actions judiciaires devant la CIRDI de la Banque Mondiale.
Les Philippines: Après 7 ans de gestion privée, des études ont démontré que 20% des résidents des zones à l’est et à l’ouest de la ville de Manille manquent de raccordements à l’eau et que la négligence de Maynilad (principal actionnaire SUEZ) a causé la multiplication de cas de choléra et de gastro-entérite qui ont causé la mort de 6 personnes et qui ont gravement nuit à la santé de 725 personnes dans le district de Manila Tondo (dès novembre 2003). Les autorités municipales ont déclaré que la contamination à la base des maladies était due au manque de chlore dans l’eau et à l’omission de maintenir une pression adéquate dans le système. 7 ans de gestion de l’eau de la part de Maynilad et Manila Water ont entraîné une hausse de 400% de la facture de l’eau pour les consommateurs de la zone ouest, tandis que dans la zone est aujourd’hui les consommateurs paient 700% plus cher par rapport à 1997. Des hausses de prix de l’eau, des obligations de service non respectées, des menaces aux systèmes d’eau déjà existant et gérés par les communautés, des conditions favorables pour les entreprises privées sont les résultats préoccupants de la politique de privatisation des services d’eau.
(Des citoyens philippins préoccupés qui protestent contre la privatisation aux Philippines. Date pas connue. Photo mise à disposition par Freedom From Debt Coalition).