Le contrat détenu par le groupe Suez pour l'approvisionnement en eau de la ville d'El Alto, dans la banlieue de La Paz, a été résilié mardi 11 janvier par le gouvernement bolivien. La population d'El Alto (800 000 habitants) s'était mise en grève lundi 10 janvier pour protester contre les tarifs élevés pratiqués par Aguas de Illimani, une filiale de Suez gestionnaire du
service, et demander le départ de la compagnie française, critiquée en Bolivie pour la mauvaise qualité de ses services.
El Alto, banlieue de La Paz. Depuis l'arrivée de Suez en 1997, l'état du réseau s'est détérioré, les effectifs des services techniques ont été réduits et le salaire mensuel des administrateurs d'Aguas de Illimani a été multiplié par cinq. Pendant ce temps, les frais d'accès au service ont augmenté de 50% et le prix de l'eau a été multiplié par six.
« Aujourd'hui, c'est un luxe d'avoir de l?eau dans la ville d'El Alto », explique un ancien
employé d'Aguas de Illimani.
Aujourd'hui, Suez parle de « rupture abusive » et négocie actuellement avec le gouvernement bolivien dans l'espoir d'aboutir à un règlement à l'amiable. En cas de procès, la rupture du contrat pourrait coûter, selon la presse bolivienne, 70 millions de dollars à l'Etat bolivien en frais d'indemnisation. Le contrat courait jusqu'en 2027.
Lundi 17 janvier, une dizaine de milliers d'habitants d'El Alto ont manifesté dans les rues de La Paz pour demander le départ de la compagnie espagnole d'électricité Iberdrola et de sa filiale Electropaz. En décembre 2000, Arnaud Bazire, le PDG français d'Aguas de Illimani, estimait que la population d'El Alto était « le pire client » de Suez et « le plus mauvais
consommateur du monde ».
Aguas Argentinas, filiale du groupe Suez, et Edenor, filiale d'EDF, se sont vus infliger une amende respective de 500 000 et 100 000 euros par le gouvernement argentin.
Dirigeants d'Edenor, filiale Argentine d'EDF : Julio de Vido, le ministre argentin de la Planification, a expliqué que les deux compagnies s'étaient dernièrement rendus coupables de coupures de service dans l'approvisionnement en eau et en électricité du pays. L'Argentine a privatisé la quasi-totalité de ses services publics sous la présidence de Carlos Menem.
Suez et EDF comptent parmi les compagnies étrangères ayant bénéficié des privatisations.
service, et demander le départ de la compagnie française, critiquée en Bolivie pour la mauvaise qualité de ses services.
El Alto, banlieue de La Paz. Depuis l'arrivée de Suez en 1997, l'état du réseau s'est détérioré, les effectifs des services techniques ont été réduits et le salaire mensuel des administrateurs d'Aguas de Illimani a été multiplié par cinq. Pendant ce temps, les frais d'accès au service ont augmenté de 50% et le prix de l'eau a été multiplié par six.
« Aujourd'hui, c'est un luxe d'avoir de l?eau dans la ville d'El Alto », explique un ancien
employé d'Aguas de Illimani.
Aujourd'hui, Suez parle de « rupture abusive » et négocie actuellement avec le gouvernement bolivien dans l'espoir d'aboutir à un règlement à l'amiable. En cas de procès, la rupture du contrat pourrait coûter, selon la presse bolivienne, 70 millions de dollars à l'Etat bolivien en frais d'indemnisation. Le contrat courait jusqu'en 2027.
Lundi 17 janvier, une dizaine de milliers d'habitants d'El Alto ont manifesté dans les rues de La Paz pour demander le départ de la compagnie espagnole d'électricité Iberdrola et de sa filiale Electropaz. En décembre 2000, Arnaud Bazire, le PDG français d'Aguas de Illimani, estimait que la population d'El Alto était « le pire client » de Suez et « le plus mauvais
consommateur du monde ».
Aguas Argentinas, filiale du groupe Suez, et Edenor, filiale d'EDF, se sont vus infliger une amende respective de 500 000 et 100 000 euros par le gouvernement argentin.
Dirigeants d'Edenor, filiale Argentine d'EDF : Julio de Vido, le ministre argentin de la Planification, a expliqué que les deux compagnies s'étaient dernièrement rendus coupables de coupures de service dans l'approvisionnement en eau et en électricité du pays. L'Argentine a privatisé la quasi-totalité de ses services publics sous la présidence de Carlos Menem.
Suez et EDF comptent parmi les compagnies étrangères ayant bénéficié des privatisations.