
- SEINE LES PARIS DE L'EAU
Tout le monde se souvient de Jacques Chirac, alors maire de Paris, promettant de se baigner dans une Seine propre en l’an 2000. Si depuis, il n’a pas tenu sa promesse, qu’en est-il réellement aujourd’hui de la qualité de l’eau du fleuve parisien ?
Malgré les apparences – la cause aux limons et autres sédiments qu’elle transporte – l’eau de la Seine n’a jamais été aussi si propre. Témoins incontestés de ce rétablissement de la qualité des eaux du fleuve, les poissons. Première victime en cas de pollution, ils ont réinvestis en quantité et en qualité la Seine, tant et si bien qu’une compétition internationale de pêche s’est même déroulée en 2001 sur les berges de la capitale.
Mais à quel prix ?
Autrefois égout, voire poubelle des villes et villages traversés, réceptacle des pollutions agricoles, industrielles, etc, le fleuve est aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. Aménagement des berges, rationalisation des consommations, mise en place d’équipements de retraitement des eaux de plus en plus lourds, comment tout cela fonctionne-t-il ? Les investissements réalisés et à venir seront-ils suffisants pour atteindre les objectifs « de bon état écologique des eaux de surface » fixés par la Commission européenne pour 2015. De la source du fleuve – une grotte achetée sous Napoléon III par la ville de Paris dans le département de la Côte d’Or – à son embouchure, une remarquable enquête sur le cycle de l’eau et les défis de l’alimentation en eau de la ville de Paris.
- LA GUERRE DU NIL AURA-T-ELLE LIEU ?
Depuis l'Antiquité, l'Egypte a su tirer profit du Nil pour fertiliser ses terres et bâtir son économie. Mais aujourd'hui, les pays voisins ont, à leur tour, besoin d'eau pour assurer leur développement. Une situation qui crée de graves tensions dans la région.
L’Egypte est le dixième et dernier pays traversé par le Nil, l'un des deux plus longs fleuves du monde avec l'Amazone. Cette position géographique rend le pays éminemment tributaire des décisions de ses voisins situés plus en amont. Or, ceux-ci développant massivement leur agriculture, voient leurs besoins en eau exploser depuis plusieurs années. L'Egypte, quant à elle, connaît une forte croissance démographique entraînant également une hausse de la consommation du précieux liquide. Le manque de dialogue entre les différents pays est à l'origine de discordes qui pourraient, à terme, conduire à une guerre pour "l'or bleu". Emaillé de magnifiques images du Nil et de l'Afrique, enrichi par des témoignages de plusieurs spécialistes et responsables politiques concernés, ce reportage nous alerte sur le besoin crucial d'élaborer une politique commune autour des eaux du grand fleuve.
Depuis l'Antiquité, l'Egypte a su tirer profit du Nil pour fertiliser ses terres et bâtir son économie. Mais aujourd'hui, les pays voisins ont, à leur tour, besoin d'eau pour assurer leur développement. Une situation qui crée de graves tensions dans la région.
L’Egypte est le dixième et dernier pays traversé par le Nil, l'un des deux plus longs fleuves du monde avec l'Amazone. Cette position géographique rend le pays éminemment tributaire des décisions de ses voisins situés plus en amont. Or, ceux-ci développant massivement leur agriculture, voient leurs besoins en eau exploser depuis plusieurs années. L'Egypte, quant à elle, connaît une forte croissance démographique entraînant également une hausse de la consommation du précieux liquide. Le manque de dialogue entre les différents pays est à l'origine de discordes qui pourraient, à terme, conduire à une guerre pour "l'or bleu". Emaillé de magnifiques images du Nil et de l'Afrique, enrichi par des témoignages de plusieurs spécialistes et responsables politiques concernés, ce reportage nous alerte sur le besoin crucial d'élaborer une politique commune autour des eaux du grand fleuve.
- EAU : LE GRAND GASPILLAGE
Depuis plusieurs années, certaines régions françaises connaissent chaque été une pénurie d'eau. Enquête sur un épineux problème.
Selon les autorités, notre consommation quotidienne serait la cause de ce manque. Pourtant, il semblerait que la véritable responsabilité de cette crise de l'eau incomberait au monde agricole, et plus particulièrement à la culture du maïs. Et quand l'eau abonde, comme en Bretagne, les problèmes de pollution sont préoccupants. Les élévages de porcs déversent des nitrates dans les cours d'eau et le littoral, dont certaines parties sont recouvertes par une nauséabonde algue verte. Le maïs, qui a besoin de beaucoup d'eau pour pousser, recouvre la plupart des champs français. Si les agriculteurs en ont planté en grande quantité, c'est parce que l'Union européenne les y a encouragés en leur versant des primes considérables. Et, pour bénéficier d'aides, les agriculteurs doivent justifier de leur consommation d'eau, qu'ils payent moins cher que les autres consommateurs. Une situation absurde dénoncée aujourd'hui par certaines associations.