City Water, bien que reconnaissant les retards de réalisation du système d'adduction, réfute les allégations du gouvernement tanzanien en soulignant que la qualité et la quantité d'eau fournie se sont améliorées et que 10 000 nouveaux clients se s

Un projet d'assainissement de l'eau par l'installation d'un nouveau système d'adduction dans la capitale, Dar es-Salaam, et dans la région avoisinante, prévu sur cinq ans, avait été signé il y a deux ans par la société britannique Biwater, qui s'était engagée en partenariat avec une entreprise allemande sous le nom de City Water. Or "le schéma de financement de 140 millions de dollars par la Banque mondiale - une somme garantie par le gouvernement britannique - était censé servir de modèle aux pays les plus pauvres du monde afin de sortir de cette pauvreté et favoriser la réalisation des objectifs de développement du millénaire", note The Guardian.
"Du côté de City Water, bien que reconnaissant les retards de réalisation du système d'adduction, on réfute les allégations du gouvernement tanzanien en soulignant que la qualité et la quantité d'eau fournie se sont améliorées et que 10 000 nouveaux clients se sont abonnés au cours des deux derniers mois", rapporte le quotidien britannique.
Mais ce journal de gauche se fait l'écho des critiques de plusieurs organisations non gouvernementales pour le développement à l'égard de projets de privatisation du secteur vital de l'eau dans les pays du tiers-monde. Ainsi, pour le Mouvement pour le développement mondial (WDM), "la Tanzanie a été forcée de privatiser l'eau comme condition à l'allégement de sa dette", suivant les exigences du Fonds monétaire intenational. Pour sa part, "ActionAid a condamné la Banque mondiale et le gouvernement britannique".
Reste que "l'échec du projet tanzanien remet en question d'autres privatisations du secteur de l'eau à travers le monde, ainsi que l'implication du gouvernement britannique. Le ressentiment contre des monopoles privés sur l'eau va croissant, donnant lieu à des manifestations en Amérique du Sud, en Afrique, aux Caraïbes et en Asie", notamment en Bolivie ou au Ghana. Par ailleurs, The Guardian note dans un autre article que "les compagnies des eaux se méfient désormais des contrats avec les pays en voie de développement à cause des incertitudes politiques et du fait que les pays pauvres ont appris à négocier des accords qui leur sont plus avantageux".
"Du côté de City Water, bien que reconnaissant les retards de réalisation du système d'adduction, on réfute les allégations du gouvernement tanzanien en soulignant que la qualité et la quantité d'eau fournie se sont améliorées et que 10 000 nouveaux clients se sont abonnés au cours des deux derniers mois", rapporte le quotidien britannique.
Mais ce journal de gauche se fait l'écho des critiques de plusieurs organisations non gouvernementales pour le développement à l'égard de projets de privatisation du secteur vital de l'eau dans les pays du tiers-monde. Ainsi, pour le Mouvement pour le développement mondial (WDM), "la Tanzanie a été forcée de privatiser l'eau comme condition à l'allégement de sa dette", suivant les exigences du Fonds monétaire intenational. Pour sa part, "ActionAid a condamné la Banque mondiale et le gouvernement britannique".
Reste que "l'échec du projet tanzanien remet en question d'autres privatisations du secteur de l'eau à travers le monde, ainsi que l'implication du gouvernement britannique. Le ressentiment contre des monopoles privés sur l'eau va croissant, donnant lieu à des manifestations en Amérique du Sud, en Afrique, aux Caraïbes et en Asie", notamment en Bolivie ou au Ghana. Par ailleurs, The Guardian note dans un autre article que "les compagnies des eaux se méfient désormais des contrats avec les pays en voie de développement à cause des incertitudes politiques et du fait que les pays pauvres ont appris à négocier des accords qui leur sont plus avantageux".