Le nouveau maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, l’avait promis. Il va lancer un audit pour étudier dans quelles conditions la délégation de service public des eaux de sa ville, jusque là dévolue à Véolia, peut retourner dans le giron municipal. Mais la bataille sera longue et rien ne dit que Véolia, pour qui Toulouse est une pièce maîtresse dans sa politique de l’eau – la ville était surnommée « Vivendi city » du temps de Dominique Baudis – ne va pas se défendre. Y compris en mettant la pression sur le PS dont certains élus avaient visiblement apprécié le dîner offert par Véolia au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, durant le Congrès des maires de France en novembre 2007.
Pour l’heure, Cohen semble mouiller sa chemise. Dès avant son élection, il a été sérieusement asticoté sur la question de l’eau par l’association toulousaine « Eau secours 31 » animée par une poignée de militants altermondialistes et trotskistes, qui se sont fait remarquer par leurs critiques sur la gestion locale de l’eau et se sont même payés le luxe d’attaquer en justice la validité du contrat de délégation entre Toulouse et Véolia. L’affaire, passablement compliquée, devrait être prochainement évoquée devant la cour d’appel de Bordeaux.
D’ici la fin de l’été un cahier des charges sera établi pour déterminer les différents aspects, notamment juridiques et financiers que l’audit devra examiner. « On devrait y voir plus clair dans 18 mois », indique Patrick Dufau de la Motte, expert comptable et militant associatif bordelais qui conseille plusieurs villes de France sur la gestion de l’eau.
L’épisode toulousain intervient au moment où Paris vient de voter un budget supplémentaire afin de racheter les parts de la société d’économie mixte Eaux de paris, afin de la transformer en un Etablissement public d’où devraient être éjectés Véolia et le groupe Suez- Lyonnaise qui assuraient conjointement la distribution de l’eau parisienne. Une mesure qui a donné lieu à un échange téléphonique plutôt violent entre Bertrand Delanoë et le patron de Véolia Henri Proglio.
Pour l’heure, Cohen semble mouiller sa chemise. Dès avant son élection, il a été sérieusement asticoté sur la question de l’eau par l’association toulousaine « Eau secours 31 » animée par une poignée de militants altermondialistes et trotskistes, qui se sont fait remarquer par leurs critiques sur la gestion locale de l’eau et se sont même payés le luxe d’attaquer en justice la validité du contrat de délégation entre Toulouse et Véolia. L’affaire, passablement compliquée, devrait être prochainement évoquée devant la cour d’appel de Bordeaux.
D’ici la fin de l’été un cahier des charges sera établi pour déterminer les différents aspects, notamment juridiques et financiers que l’audit devra examiner. « On devrait y voir plus clair dans 18 mois », indique Patrick Dufau de la Motte, expert comptable et militant associatif bordelais qui conseille plusieurs villes de France sur la gestion de l’eau.
L’épisode toulousain intervient au moment où Paris vient de voter un budget supplémentaire afin de racheter les parts de la société d’économie mixte Eaux de paris, afin de la transformer en un Etablissement public d’où devraient être éjectés Véolia et le groupe Suez- Lyonnaise qui assuraient conjointement la distribution de l’eau parisienne. Une mesure qui a donné lieu à un échange téléphonique plutôt violent entre Bertrand Delanoë et le patron de Véolia Henri Proglio.