Le décret de Monsieur Putin va à l'encontre de la décision controversée du gouvernement

le Président Putin
Le décret de Monsieur Putin va à l'encontre de la décision controversée du gouvernement qui avait pourtant donné l'autorisation au Monopole Russe des Pipelines, Transneft, de les faire passer à moins d'un kilomètre du lac Baïkal, la réserve la plus importante au monde d'eau douce.
Ce pipeline d'une valeur de 11,5 milliards de dollars doit couvrir à peu près 4000 kilomètres pour fournir le marché asiatique.
Ce pipeline d'une valeur de 11,5 milliards de dollars doit couvrir à peu près 4000 kilomètres pour fournir le marché asiatique.
Les manifestations de Greenpeace

Manifestant contre le projet Baïkal
Rares furent les protestations qui accompagnèrent l'approbation par Moscou du projet initial qui devait relier Moscou à Irkoutsk, cette région sibérienne, côtière du Lac Baïkal.
La manifestation n'était certes pas importante mais elle existait revendique Aleksandr Shuvalov, député et directeur de Greenpeace en Russie.
L'itinéraire du pipeline, si près du Lac Baikal, engendrait des risques dans cette région sismique active et les accidents même insignifiants pouvaient avoir des conséquences graves en déversant du pétrole dans le lac qui est la réserve de 20 % d'eau douce au monde et réunit des espèces très variées et uniques de faune et de flore.
Des groupes écologistes, mais aussi des scientifiques russes se sont opposés à l'itinéraire projeté par Transneft. Une commission de spécialistes de l'Académie russe de Sciences s'est initialement opposée à l'itinéraire pour des raisons environnementales. Sa recommandation fut rejetée et un nouvel examen fut commandé auprès de nouveaux spécialistes.
La manifestation n'était certes pas importante mais elle existait revendique Aleksandr Shuvalov, député et directeur de Greenpeace en Russie.
L'itinéraire du pipeline, si près du Lac Baikal, engendrait des risques dans cette région sismique active et les accidents même insignifiants pouvaient avoir des conséquences graves en déversant du pétrole dans le lac qui est la réserve de 20 % d'eau douce au monde et réunit des espèces très variées et uniques de faune et de flore.
Des groupes écologistes, mais aussi des scientifiques russes se sont opposés à l'itinéraire projeté par Transneft. Une commission de spécialistes de l'Académie russe de Sciences s'est initialement opposée à l'itinéraire pour des raisons environnementales. Sa recommandation fut rejetée et un nouvel examen fut commandé auprès de nouveaux spécialistes.
Un revirement inattendu

affiche de Greenpeace
La décision de M. Poutine, mercredi, fut un revirement inattendu et apparut orchestré pour la télévision d'Etat. En rencontrant les fonctionnaires fédéraux et régionaux à Tomsk, une ville sibérienne, il a publiquement réprimandé le directeur de Transneft, Semyon l M. Vainshtok, après lui avoir demandé s'il n'y avait pas une alternative à l'itinéraire contesté.
"Puisque vous hésitez, cela signifie qu'il y a une autre possibilité," M. Poutine a rétorqué à M. Vainshtok visiblement mal à l'aise. "S'il n'y avait pas eu une telle possibilité, vous auriez dit "Non" sans aucune hésitation."
M. Poutine a alors ordonné que l'itinéraire se rapproche plus près de celui qu'avait recommandé précédemment l'Académie des Sciences mais rejeté par l'agence régulatrice. Le nouvel itinéraire devrait se situer au moins à 40 kilomètres du Lac Baikal. Cela le mettrait à l'extérieur de la ligne de partage des eaux Baikal, d’après les groupes environnementaux. M. Shuvalov a appelé à "une victoire du bon sens."
"Puisque vous hésitez, cela signifie qu'il y a une autre possibilité," M. Poutine a rétorqué à M. Vainshtok visiblement mal à l'aise. "S'il n'y avait pas eu une telle possibilité, vous auriez dit "Non" sans aucune hésitation."
M. Poutine a alors ordonné que l'itinéraire se rapproche plus près de celui qu'avait recommandé précédemment l'Académie des Sciences mais rejeté par l'agence régulatrice. Le nouvel itinéraire devrait se situer au moins à 40 kilomètres du Lac Baikal. Cela le mettrait à l'extérieur de la ligne de partage des eaux Baikal, d’après les groupes environnementaux. M. Shuvalov a appelé à "une victoire du bon sens."
Une décision spectaculaire mais difficile à mettre en place !

Le Lac Baïkal
Le revirement de Poutine a mis en évidence son pouvoir fortement centralisé et son inclination pour des actions spectaculaires. Armé d’un stylo devant une carte surdimensionnée de la région Baikal, il a écarté les décisions de plusieurs agences gouvernementales et celles de Transneft qui avait mis en garde sur le coût prohibitif d'un autre itinéraire.
MM. Vainshtok et d'autres fonctionnaires de Transneft ne furent pas joignables pour faire un commentaire. Pour eux, l'itinéraire projeté était sans risque et tout déplacement du tracé coûterait en sus presque 1 milliard de dollars. Quand M. Vainshtok, lors d'un échange télévisé, a suggéré que le pipeline soit déplacé " beaucoup plus au nord," M. Poutine lui a répondu avec brusquerie. "S'il y a au moins un risque, même minuscule, de polluer le lac Baikal," a-t-il dit, nous devons, en pensant aux générations futures, tout faire, non pour réduire au minimum cette menace, mais pour l'exclure."
Natalya Podkovyrzina, leader d'un groupe environnemental à Irkoutsk qui a mené la vague de protestations contre le projet Baïkal, n'est pas sure que le nouveau tracé de M. Poutine puisse facilement être aménagé. "A quarante kilomètres au Nord, le secteur est très montagneux, avec de hauts sommets et la taïga est infranchissable."
M. Poutine a décidé de déplacer le pipeline au moment où la Russie, l'Ukraine et la Biélorussie, ont commémoré le 20ème anniversaire de l'accident nucléaire à Tchernobyl. Les autorités ont cassé une manifestation à Moscou contre l'énergie nucléaire, retenant brièvement une douzaine de protestataires de Greenpeace qui s'étaient enchaînés aux grilles de la Cathédrale St. Basile, sur la Place Rouge.
Traduction bénévole : SDT
MM. Vainshtok et d'autres fonctionnaires de Transneft ne furent pas joignables pour faire un commentaire. Pour eux, l'itinéraire projeté était sans risque et tout déplacement du tracé coûterait en sus presque 1 milliard de dollars. Quand M. Vainshtok, lors d'un échange télévisé, a suggéré que le pipeline soit déplacé " beaucoup plus au nord," M. Poutine lui a répondu avec brusquerie. "S'il y a au moins un risque, même minuscule, de polluer le lac Baikal," a-t-il dit, nous devons, en pensant aux générations futures, tout faire, non pour réduire au minimum cette menace, mais pour l'exclure."
Natalya Podkovyrzina, leader d'un groupe environnemental à Irkoutsk qui a mené la vague de protestations contre le projet Baïkal, n'est pas sure que le nouveau tracé de M. Poutine puisse facilement être aménagé. "A quarante kilomètres au Nord, le secteur est très montagneux, avec de hauts sommets et la taïga est infranchissable."
M. Poutine a décidé de déplacer le pipeline au moment où la Russie, l'Ukraine et la Biélorussie, ont commémoré le 20ème anniversaire de l'accident nucléaire à Tchernobyl. Les autorités ont cassé une manifestation à Moscou contre l'énergie nucléaire, retenant brièvement une douzaine de protestataires de Greenpeace qui s'étaient enchaînés aux grilles de la Cathédrale St. Basile, sur la Place Rouge.
Traduction bénévole : SDT
Putin Reroutes Oil Line to Avoid Landmark Lake

Manifestants
MOSCOW, April 26 — President Vladimir V. Putin ordered Wednesday that an oil pipeline being built across Siberia be rerouted away from the northern shore of Lake Baikal, one of the world's natural landmarks.
Mr. Putin's edict reversed a controversial government decision last month to allow Russia's pipeline monopoly, Transneft, to build the line within a half mile of Lake Baikal, the world's most voluminous body of fresh water.
The pipeline, a $11.5 billion, 2,500-mile project, will pump Russian oil to markets in Asia.
Mr. Putin's edict reversed a controversial government decision last month to allow Russia's pipeline monopoly, Transneft, to build the line within a half mile of Lake Baikal, the world's most voluminous body of fresh water.
The pipeline, a $11.5 billion, 2,500-mile project, will pump Russian oil to markets in Asia.
The pipeline's route...

L'eau Baïkal ...
Rare public protests followed the approval in March of the initial route, with rallies from Moscow to Irkutsk, the Siberian region bordering the lake.
"It was not a huge wave," Aleksandr Shuvalov, deputy executive director of Greenpeace Russia, said of the protests, "but it was a wave."
The pipeline's route, so close to Lake Baikal, had raised concerns that any accident in a remote, seismically active region could send oil spilling into a lake holding more than 20 percent of the world's fresh water and an abundance of unique wildlife species. Not only environmental groups, but also Russian scientists opposed Transneft's planned route.
A commission of specialists from the Russian Academy of Sciences initially opposed the route on environmental grounds. Its recommendation was rejected and a new review ordered with new specialists.
Mr. Putin's decision on Wednesday was an unexpected reversal and appeared choreographed for state television networks. Meeting with federal and regional officials in Tomsk, a Siberian city, he publicly chided Transneft's director, Semyon M. Vainshtok, after asking if there was an alternative to the contested route.
"Since you hesitate, it means that there is such a possibility," Mr. Putin told a visibly uncomfortable Mr. Vainshtok. "If there had not been such a possibility, you would have said 'no' without any doubt."
Mr. Putin then ordered that the route hew more closely to one previously recommended by the Academy of Sciences but rejected by a regulatory agency. He said a new route should be charted at least 40 kilometers, or nearly 25 miles, from Lake Baikal. That would put it outside of Baikal's watershed, environmental groups said.
Mr. Shuvalov called it "a victory of common sense."
The reversal underscored Mr. Putin's highly centralized power and his penchant for dramatic gestures. Wielding a pen in front of an oversize map of the Baikal region, he swept aside decisions by several government agencies, as well as those by Transneft, which had warned that finding another route would be prohibitively expensive.
"It was not a huge wave," Aleksandr Shuvalov, deputy executive director of Greenpeace Russia, said of the protests, "but it was a wave."
The pipeline's route, so close to Lake Baikal, had raised concerns that any accident in a remote, seismically active region could send oil spilling into a lake holding more than 20 percent of the world's fresh water and an abundance of unique wildlife species. Not only environmental groups, but also Russian scientists opposed Transneft's planned route.
A commission of specialists from the Russian Academy of Sciences initially opposed the route on environmental grounds. Its recommendation was rejected and a new review ordered with new specialists.
Mr. Putin's decision on Wednesday was an unexpected reversal and appeared choreographed for state television networks. Meeting with federal and regional officials in Tomsk, a Siberian city, he publicly chided Transneft's director, Semyon M. Vainshtok, after asking if there was an alternative to the contested route.
"Since you hesitate, it means that there is such a possibility," Mr. Putin told a visibly uncomfortable Mr. Vainshtok. "If there had not been such a possibility, you would have said 'no' without any doubt."
Mr. Putin then ordered that the route hew more closely to one previously recommended by the Academy of Sciences but rejected by a regulatory agency. He said a new route should be charted at least 40 kilometers, or nearly 25 miles, from Lake Baikal. That would put it outside of Baikal's watershed, environmental groups said.
Mr. Shuvalov called it "a victory of common sense."
The reversal underscored Mr. Putin's highly centralized power and his penchant for dramatic gestures. Wielding a pen in front of an oversize map of the Baikal region, he swept aside decisions by several government agencies, as well as those by Transneft, which had warned that finding another route would be prohibitively expensive.

L'eau Baïkal ...
Mr. Vainshtok and other officials from Transneft could not be reached for comment. They had said that the planned route would be safe and that moving it could add nearly $1 billion to the cost of the pipeline. When Mr. Vainshtok, in the televised exchange, suggested that the pipeline would have to move "much farther north," Mr. Putin responded curtly.
"If there is at least a tiny chance of polluting Baikal," he said, "we, thinking of future generations, must do everything not only to minimize this threat, but to exclude it."
Natalya Podkovyrzina, a leader of Baikal Wave, an environmental group in Irkutsk, said it was not yet clear if the pipeline could easily be built where Mr. Putin said. "Forty kilometers to the north is a mountainous area, highlands and impassable taiga," she said. Mr. Putin decided to move the pipeline as Russia, with Ukraine and Belarus, commemorated the 20th anniversary of the nuclear accident at Chernobyl. The authorities broke up a protest against nuclear energy in Moscow, briefly detaining a dozen Greenpeace protesters who had chained themselves to a fence at St. Basil's Cathedral, in Red Square.
"If there is at least a tiny chance of polluting Baikal," he said, "we, thinking of future generations, must do everything not only to minimize this threat, but to exclude it."
Natalya Podkovyrzina, a leader of Baikal Wave, an environmental group in Irkutsk, said it was not yet clear if the pipeline could easily be built where Mr. Putin said. "Forty kilometers to the north is a mountainous area, highlands and impassable taiga," she said. Mr. Putin decided to move the pipeline as Russia, with Ukraine and Belarus, commemorated the 20th anniversary of the nuclear accident at Chernobyl. The authorities broke up a protest against nuclear energy in Moscow, briefly detaining a dozen Greenpeace protesters who had chained themselves to a fence at St. Basil's Cathedral, in Red Square.