la Vallée de Salinas infestée par L' Escherichia Coli pathogène

La bactérie, qui a rendu malade une centaine de personnes à travers tout le pays, et a forcé les cultivateurs à détruire leur récolte d'épinards, est si présente dans la Vallée de Salinas que, pratiquement, chaque voie d'eau semble contaminée et dépasse les normes nationales.
"Je vous garantis que toutes les voies d'eau qui alimentent cours d'eau et rivières contiennent l'E. Coli générique," et plusieurs d'entre eux sont les vecteurs de l'E. Coli, la bactérie mortelle, responsable des intoxications alimentaires", explique Christopher Rose, environnementaliste, au bureau du Contrôle de la Qualité des Eaux de la Région de la Côte Centrale et en charge de la surveillance des cours d'eau de la région.
"Je vous garantis que toutes les voies d'eau qui alimentent cours d'eau et rivières contiennent l'E. Coli générique," et plusieurs d'entre eux sont les vecteurs de l'E. Coli, la bactérie mortelle, responsable des intoxications alimentaires", explique Christopher Rose, environnementaliste, au bureau du Contrôle de la Qualité des Eaux de la Région de la Côte Centrale et en charge de la surveillance des cours d'eau de la région.
Un sachet d'épinards testé positif à l'E. coli 0157:H7

Mercredi les agents fédéraux ont concentré leurs recherches sur neuf champs, dans les comtés de San Benito, de Santa Clara et de Monterrey, car ils pourraient être l'origine des épinards, contaminés par la bactérie qui a tué une femme et a fait hospitaliser dans 23 états, 145 autres.
Les enquêteurs ont aussi annoncé qu'un sachet d'épinards, trouvé dans le réfrigérateur d'un malade du Nouveau Mexique, avait été testé positif" à l'E. Coli 0157:H7", la bactérie pathogène, responsable de cette épidémie. Cette découverte a confirmé les soupçons portés sur les épinards infectés, cultivés sur la Côte Centrale de la Californie et empaquetés par la société "Natural Selection Foods" sous l'étiquette "Dole".
Les enquêteurs ont aussi annoncé qu'un sachet d'épinards, trouvé dans le réfrigérateur d'un malade du Nouveau Mexique, avait été testé positif" à l'E. Coli 0157:H7", la bactérie pathogène, responsable de cette épidémie. Cette découverte a confirmé les soupçons portés sur les épinards infectés, cultivés sur la Côte Centrale de la Californie et empaquetés par la société "Natural Selection Foods" sous l'étiquette "Dole".

Dans le Comté de Monterrey, La Vallée de Salinas, productrice principale de laitues et d'épinards pour tout le pays, est une des régions au monde les plus intensément cultivées. Cette épidémie d'intoxications alimentaires est la 20ème depuis 1995 dont l’origine reconnue est E. Coli pathogène et qui a pour vecteur la laitue ou l'épinard.
La source des agents pathogènes n'a pas encore été exactement définie, mais on considère que l'eau infectée est un "criminel" probable. Il y a beaucoup de ruisseaux et de cours d'eau près des champs d'épinards de la région, comme la Rivière Salinas, le Ruisseau Gabilan, le Ruisseau Towne, le Marécage Tembladero et le Vieil Estuaire de la Rivière Salinas, qui sont porteurs de la bactérie, E. Coli, impliquée dans ces intoxications alimentaires. Ingérée, elle provoque diarrhées, crampes douloureuses, et dans les cas sévères, une insuffisance rénale.
La source des agents pathogènes n'a pas encore été exactement définie, mais on considère que l'eau infectée est un "criminel" probable. Il y a beaucoup de ruisseaux et de cours d'eau près des champs d'épinards de la région, comme la Rivière Salinas, le Ruisseau Gabilan, le Ruisseau Towne, le Marécage Tembladero et le Vieil Estuaire de la Rivière Salinas, qui sont porteurs de la bactérie, E. Coli, impliquée dans ces intoxications alimentaires. Ingérée, elle provoque diarrhées, crampes douloureuses, et dans les cas sévères, une insuffisance rénale.
La source des pathogènes pas encore définie avec certitude

E. COLI
Bien que les cultivateurs ne puisent pas d'eau des ruisseaux alentours pour irriguer leurs champs, leur récolte pourrait être infectée par l'écoulement des eaux souillées par le bétail des fermes voisines ou par celles des zones urbaines alentours.
"Ce qui est ennuyeux avec ce bassin versant particulier, ce sont les terres utilisées pour la culture qui, sans relief, sont inondées certainement dans leurs parties basses. En cas de taux élevés d'E. Coli dans les eaux de surface, l’inondation des champs est certainement une source potentielle de contamination," explique M. Rose.
Seul, un cours d'eau, dans le bas du bassin versant de la rivière Salinas, ne dépasse pas les normes fédérales de E. Coli, il se trouve dans un parc appartenant à l'Etat, cerné par une bande de terre naturelle.
Quelques rivières sont si contaminées qu'elles contiennent jusqu'à 12 000 ou plus d'organismes par 100 millilitres d'eau soit 30 fois la norme du Ministère de l'Environnement. Ingérer juste quelques organismes peut rendre une personne malade.
E. Coli est omniprésent dans l'environnement parce qu'il colonise les intestins de chaque espèce d'animal à sang chaud. Partout où il y a des excréments, il y a E. Coli, autant chez l'oiseau, l'homme, la vache, ou le chien. "La présence d'E. Coli dans l'eau est une indication sure de vidanges récentes d'eaux usées ou d’une contamination fécale animale," affirme Dale Kemery, le porte-parole du Bureau du MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT de l'Eau.
Les empaqueteurs sont très attentifs à détruire toutes bactéries au moment du conditionnement des légumes verts, lavant laitues ou épinards dans des bains d'eau, de chlore et d'acide citrique avant de les sécher et de les empaqueter dans des sacs plastique.
L'E. Coli O157:H7 a déjà été reconnue comme la cause d'une épidémie en 1982, retrouvée dans des hamburgers de restauration rapide. Pourtant, dans la plupart des régions, sa fréquence est inconnue parce qu'il n'y a aucune exigence du MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT d'évaluer sa présence dans les rivières, les puits ou dans l'eau d'irrigation, indique Kemery.
A la suite de ces contaminations alimentaires, il y a plusieurs années, les fonctionnaires régionaux des services d'eau avaient augmenté les prélèvements d'échantillons, et en recherchant cette bactérie pathogène dans les eaux du bassin versant de Salinas, ils ont découvert ces bactéries dans plusieurs rivières que longent les élevages de bétail.
E. Coli est un problème national, mais il est particulièrement sérieux dans les milieux agricoles. Une seule vache peut perdre jusqu'à 100 milliards de bactéries fécales par jour. Les épidémies de contaminations alimentaires pourraient pousser les cultivateurs à s’opposer aux propriétaires de bétail, les deux moteurs économiques de l'Etat.
Les champs d'épinard du Comté de Monterrey sont en aval des Montagnes Gabilan, où les boeufs de boucherie, les vaches laitières et les chevaux pâturent. En chemin vers la Rivière Salinas, beaucoup de ses affluents s'écoulent à travers les prairies du bétail, se chargeant au passage de ces bactéries. L'eau s'écoule ensuite, à travers les champs dans la vallée plus bas, où les légumes sont cultivés.
Le bétail pâture près des ruisseaux, leurs déjections peuvent facilement contaminer l'eau avec des millions d'E. coli. "...
Le pourcentage de la contamination de l'eau de la région provenant du bétail est inconnu. "Ce qui est certain, c'est que ce bétail est une source d'E. Coli, y compris l’ E. Coli O157:H7," dans plusieurs ruisseaux qui rejoignent la Rivière Salinas, conclut le rapport du conseil . Il constate aussi que " la plus fréquence d’apparition d'E. Coli O157:H7 est remarquée dans les lieux de pâturages".
Pour compliquer le problème, les zones urbaines sont aussi des sources de contamination. Les écoulements des eaux pluviales du Comté de Monterrey véhiculent aussi des E. Coli, provenant en grande partie des défécations des chiens, des chats et d'autres animaux domestiques ou sauvages. A Salinas, l'eau pluviale, mesurée en juin, contenait 14,550 E. Coli par millilitre, soit 36 fois la norme du MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT.
Les bactéries ne menacent ni l'eau potable ni l'eau d'irrigation parce qu'elle est prélevée par forage, à plus de 33 mètres de profondeur et les bactéries sont aisément filtrées par le sol argileux de la région.
Par conséquent, M. Rose pense que l'eau souterraine, utilisée par les cultivateurs de la Vallée de Salinas pour irriguer leurs champs, ne peut pas être responsable de cette épidémie. Même si les petits propriétaires de puits d'irrigation et de puits privés ne recherchent pas cette bactérie dans leur eau ou observent les normes d'eau potable du MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, les grands cultivateurs de Vallée de Salinas testent régulièrement leurs puits, conformément au cahier des charges des chaînes d'alimentation, préoccupées par la sécurité de l'alimentation explique-t-il.
"Ce qui est ennuyeux avec ce bassin versant particulier, ce sont les terres utilisées pour la culture qui, sans relief, sont inondées certainement dans leurs parties basses. En cas de taux élevés d'E. Coli dans les eaux de surface, l’inondation des champs est certainement une source potentielle de contamination," explique M. Rose.
Seul, un cours d'eau, dans le bas du bassin versant de la rivière Salinas, ne dépasse pas les normes fédérales de E. Coli, il se trouve dans un parc appartenant à l'Etat, cerné par une bande de terre naturelle.
Quelques rivières sont si contaminées qu'elles contiennent jusqu'à 12 000 ou plus d'organismes par 100 millilitres d'eau soit 30 fois la norme du Ministère de l'Environnement. Ingérer juste quelques organismes peut rendre une personne malade.
E. Coli est omniprésent dans l'environnement parce qu'il colonise les intestins de chaque espèce d'animal à sang chaud. Partout où il y a des excréments, il y a E. Coli, autant chez l'oiseau, l'homme, la vache, ou le chien. "La présence d'E. Coli dans l'eau est une indication sure de vidanges récentes d'eaux usées ou d’une contamination fécale animale," affirme Dale Kemery, le porte-parole du Bureau du MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT de l'Eau.
Les empaqueteurs sont très attentifs à détruire toutes bactéries au moment du conditionnement des légumes verts, lavant laitues ou épinards dans des bains d'eau, de chlore et d'acide citrique avant de les sécher et de les empaqueter dans des sacs plastique.
L'E. Coli O157:H7 a déjà été reconnue comme la cause d'une épidémie en 1982, retrouvée dans des hamburgers de restauration rapide. Pourtant, dans la plupart des régions, sa fréquence est inconnue parce qu'il n'y a aucune exigence du MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT d'évaluer sa présence dans les rivières, les puits ou dans l'eau d'irrigation, indique Kemery.
A la suite de ces contaminations alimentaires, il y a plusieurs années, les fonctionnaires régionaux des services d'eau avaient augmenté les prélèvements d'échantillons, et en recherchant cette bactérie pathogène dans les eaux du bassin versant de Salinas, ils ont découvert ces bactéries dans plusieurs rivières que longent les élevages de bétail.
E. Coli est un problème national, mais il est particulièrement sérieux dans les milieux agricoles. Une seule vache peut perdre jusqu'à 100 milliards de bactéries fécales par jour. Les épidémies de contaminations alimentaires pourraient pousser les cultivateurs à s’opposer aux propriétaires de bétail, les deux moteurs économiques de l'Etat.
Les champs d'épinard du Comté de Monterrey sont en aval des Montagnes Gabilan, où les boeufs de boucherie, les vaches laitières et les chevaux pâturent. En chemin vers la Rivière Salinas, beaucoup de ses affluents s'écoulent à travers les prairies du bétail, se chargeant au passage de ces bactéries. L'eau s'écoule ensuite, à travers les champs dans la vallée plus bas, où les légumes sont cultivés.
Le bétail pâture près des ruisseaux, leurs déjections peuvent facilement contaminer l'eau avec des millions d'E. coli. "...
Le pourcentage de la contamination de l'eau de la région provenant du bétail est inconnu. "Ce qui est certain, c'est que ce bétail est une source d'E. Coli, y compris l’ E. Coli O157:H7," dans plusieurs ruisseaux qui rejoignent la Rivière Salinas, conclut le rapport du conseil . Il constate aussi que " la plus fréquence d’apparition d'E. Coli O157:H7 est remarquée dans les lieux de pâturages".
Pour compliquer le problème, les zones urbaines sont aussi des sources de contamination. Les écoulements des eaux pluviales du Comté de Monterrey véhiculent aussi des E. Coli, provenant en grande partie des défécations des chiens, des chats et d'autres animaux domestiques ou sauvages. A Salinas, l'eau pluviale, mesurée en juin, contenait 14,550 E. Coli par millilitre, soit 36 fois la norme du MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT.
Les bactéries ne menacent ni l'eau potable ni l'eau d'irrigation parce qu'elle est prélevée par forage, à plus de 33 mètres de profondeur et les bactéries sont aisément filtrées par le sol argileux de la région.
Par conséquent, M. Rose pense que l'eau souterraine, utilisée par les cultivateurs de la Vallée de Salinas pour irriguer leurs champs, ne peut pas être responsable de cette épidémie. Même si les petits propriétaires de puits d'irrigation et de puits privés ne recherchent pas cette bactérie dans leur eau ou observent les normes d'eau potable du MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, les grands cultivateurs de Vallée de Salinas testent régulièrement leurs puits, conformément au cahier des charges des chaînes d'alimentation, préoccupées par la sécurité de l'alimentation explique-t-il.

"Ces analyses font apparaître que les produits alimentaires ont été contaminés avant la récolte. C'est un soupçon sérieux pour chacun. Les enquêteurs chercheront donc à savoir, si certains champs ont été inondés, quelle était la qualité de l'eau d'irrigation utilisée, quel est l'emplacement des fermes où les animaux peuvent pâturer non loin et quelle faune sauvage peut fréquenter certaines fermes," a déclaré Robert Mandrell, le chef de la sécurité des produits alimentaires et de l'unité de microbiologie au Service de recherches agricoles de l'USDA'S en Albany, en Californie.
Des responsables agricoles de l'Etat disent que si le bétail contamine la récolte des « feuilles vertes », ils travailleront ensemble parce que leur but est le même : l'Assurance de la sécurité de l'alimentation produite en Californie, principal fournisseur au niveau national depuis un demi-siècle.
D'un bout à l'autre de l'Etat, plusieurs centaines de propriétaires de ranch ont déjà installé des clôtures pour garder le bétail loin des sources d'eau, depuis la mise en place d'un programme commencé il y a une décennie, a rappelé Matt Byrne, le vice-président exécutif de "California Cattlemen's Assn".
"Vraiment nous voulons tous préserver la terre et l'eau qui sont si nécessaires à une alimentation sûre, aux populations dans le monde entier," rappelle Byrne.
En dehors de l'eau, une autre source probable de contamination de l'épinard peut provenir des animaux sauvages, en particulier des oiseaux. Les experts disent que des oiseaux migrants, qui ingèrent les bactéries et qui volent ensuite au-dessus les champs d'épinards, pourraient être responsables de l'empoisonnement de centaines de personnes.
M. Rose a achevé mercredi, les séries de prélèvement de l'eau de cette année, et maintenant, les microbiologistes du Département Américain d'Agriculture vont analyser les données afin de déterminer les causes de l'épidémie - ce qui prendra des semaines.
Des responsables agricoles de l'Etat disent que si le bétail contamine la récolte des « feuilles vertes », ils travailleront ensemble parce que leur but est le même : l'Assurance de la sécurité de l'alimentation produite en Californie, principal fournisseur au niveau national depuis un demi-siècle.
D'un bout à l'autre de l'Etat, plusieurs centaines de propriétaires de ranch ont déjà installé des clôtures pour garder le bétail loin des sources d'eau, depuis la mise en place d'un programme commencé il y a une décennie, a rappelé Matt Byrne, le vice-président exécutif de "California Cattlemen's Assn".
"Vraiment nous voulons tous préserver la terre et l'eau qui sont si nécessaires à une alimentation sûre, aux populations dans le monde entier," rappelle Byrne.
En dehors de l'eau, une autre source probable de contamination de l'épinard peut provenir des animaux sauvages, en particulier des oiseaux. Les experts disent que des oiseaux migrants, qui ingèrent les bactéries et qui volent ensuite au-dessus les champs d'épinards, pourraient être responsables de l'empoisonnement de centaines de personnes.
M. Rose a achevé mercredi, les séries de prélèvement de l'eau de cette année, et maintenant, les microbiologistes du Département Américain d'Agriculture vont analyser les données afin de déterminer les causes de l'épidémie - ce qui prendra des semaines.

D'après mon expérience et travaillant sur ces questions concernant les origines des agents pathogènes- je peux dire que rarement la source est identifiée. Pour M. Rose " Les sources sont multiples. Il y a tant de transporteurs d'O157:H7 et d'E. Coli générique qu'il est dur de les définir exactement, ".
Le dépistage de l'origine de ce pathogène spécifique est difficile pour plusieurs raisons. Des analyses d'eau peuvent seulement détecter la présence de la bactérie, mais pas sa concentration. De plus, la bactérie peut facilement se déplacer et disparaître.
Vous pouvez la trouver dans un échantillon et 30 secondes plus tard ne plus la trouver dans le deuxième échantillon, exactement du même site, explique "Mandrell.
La Loi sur l'eau Propre exige que toutes les rivières américaines observent des normes de bactéries. De plus, la Californie s'est dotée d'une loi qui interdit tout rejet sans assainissement concernant le bétail - on ne permet aucun écoulement.
Cependant, les deux règlements sont difficiles à mettre en application.
Les dernières recommandations sur l'eau impliquent maintenant de nouvelles limites, appelées les » Rejets Maximum Quotidiens », afin de permettre au bassin versant de la Rivière Salinas de se mettre en conformité avec la loi fédérale. Cela pourrait impliquer des nouveaux contrôles coûteux dans l'industrie animale aussi bien que la responsabilité des villes à assainir leurs eaux pluviales et usées.
M. Rose de conclure : "Étant donné que les concentrations E. Coli sont plus hautes et considérant le fait qu’il y a maintenant cette épidémie, il apparaît évident que nous avons besoin de plus de règles" pour assainir les rivières de la région.
Bactérie E.coli dans des épinards: un mort, près de cent malades aux USA
Le dépistage de l'origine de ce pathogène spécifique est difficile pour plusieurs raisons. Des analyses d'eau peuvent seulement détecter la présence de la bactérie, mais pas sa concentration. De plus, la bactérie peut facilement se déplacer et disparaître.
Vous pouvez la trouver dans un échantillon et 30 secondes plus tard ne plus la trouver dans le deuxième échantillon, exactement du même site, explique "Mandrell.
La Loi sur l'eau Propre exige que toutes les rivières américaines observent des normes de bactéries. De plus, la Californie s'est dotée d'une loi qui interdit tout rejet sans assainissement concernant le bétail - on ne permet aucun écoulement.
Cependant, les deux règlements sont difficiles à mettre en application.
Les dernières recommandations sur l'eau impliquent maintenant de nouvelles limites, appelées les » Rejets Maximum Quotidiens », afin de permettre au bassin versant de la Rivière Salinas de se mettre en conformité avec la loi fédérale. Cela pourrait impliquer des nouveaux contrôles coûteux dans l'industrie animale aussi bien que la responsabilité des villes à assainir leurs eaux pluviales et usées.
M. Rose de conclure : "Étant donné que les concentrations E. Coli sont plus hautes et considérant le fait qu’il y a maintenant cette épidémie, il apparaît évident que nous avons besoin de plus de règles" pour assainir les rivières de la région.
Bactérie E.coli dans des épinards: un mort, près de cent malades aux USA
E. Coli Pervades Harvest Area
Salinas Valley waterways are known to carry the bacteria that poisoned at least 145 people and killed one who ate tainted spinach.By Marla Cone
The bacterium that has sickened people across the nation and forced growers to destroy spinach crops is so pervasive in the Salinas Valley that virtually every waterway there violates national standards.
"There are many sources of water coming into the watershed, and I guarantee you that they all have generic E. coli," and many carry the deadly E. coli strain linked to food poisonings, said Christopher Rose, an environmental scientist at the state's Central Coast Regional Water Quality Control Board, which tests the region's waterways.
Federal officials said Wednesday they are focusing on nine fields in San Benito, Santa Clara and Monterey counties as possible sources of the bacteria-contaminated spinach that killed one woman and sickened at least 145 others in 23 states.
Investigators also announced that spinach found in the refrigerator of a New Mexico resident who became ill tested positive for E. coli 0157:H7, the dangerous bacteria strain responsible for the outbreak. The finding confirmed suspicions that the tainted spinach originated from California's Central Coast, where it was packaged by Natural Selection Foods under the Dole label.
Monterey County's Salinas Valley is one of the world's most intensely farmed regions and a major supplier of lettuce and spinach to the nation. The current outbreak of food poisoning marks the 20th time since 1995 that the dangerous E. coli strain has been linked to lettuce or spinach.
The source of the pathogen has not yet been pinpointed, but tainted water is considered a likely culprit.
Many creeks and streams near the region's spinach fields, including the Salinas River, Gabilan Creek, Towne Creek, Tembladero Slough and Old Salinas River Estuary, are known to be carriers of the E. coli strain implicated in the food poisonings. When consumed, people experience cramping, diarrhea and, in severe cases, kidney failure.
Although the growers do not draw water from creeks to irrigate their fields, their crops could be tainted by runoff from nearby livestock operations or Central Coast urban areas.
"What is troublesome with this particular watershed is that it has low-lying land in agricultural production, and flooding certainly occurs in the lower portions. If we have high levels of E. coli in surface waters and they are flooded onto fields, that is certainly a potential source of contamination," Rose said.
Only one waterway in the lower Salinas River watershed does not violate federal E. coli standards, and it is in a state park, surrounded by natural land. Some waterways are so contaminated they contain 12,000 or more organisms per 100 milliliters of water — 30 times the Environmental Protection Agency's standard. Ingesting just a few organisms can make a person sick.
E. coli is ubiquitous in the environment because it is found in the intestines of every species of warm-blooded animal. Wherever there is feces, whether bird, human, cow, or dog, there is E. coli. "The presence of E. coli in water is a strong indication of recent sewage or animal waste contamination," said Dale Kemery, spokesman for the EPA's Office of Water.
Packagers take great care to destroy bacteria on greens, washing lettuce or spinach in baths of water, chlorine and citric acid before spinning it dry and sealing it in plastic bags.
The O157:H7 strain was first recognized as a cause of illness during a 1982 outbreak traced to fast food hamburgers. But its prevalence in most regions is unknown because there is no EPA requirement to test for it in waterways, wells or irrigation water, Kemery said.
After food poisoning outbreaks several years ago, regional water officials stepped up sampling and added analysis for the deadly strain in the Salinas watershed, finding the bacteria in several waterways next to areas where livestock graze.
E. coli is a national problem, but it is especially severe in livestock areas. A single cow can shed as much as 100 billion fecal bacteria per day. The food-poisoning outbreak could pit vegetable growers against livestock owners, both economic powerhouses in the state.
Monterey County's spinach fields are downstream of the Gabilan Mountains, where beef cattle, dairy cows and horses graze. En route to the Salinas River, many tributaries flow through the livestock areas, picking up bacteria. The water then flows through the low-lying valley where vegetables are grown.
Cattle and other livestock graze near the banks of the creeks, and their manure can easily contaminate the water with millions of E. coli organisms. "In some areas, grazing has resulted in manure lining the banks of channels of tributaries to the Salinas River," a June report by the Central Coast water board stated.
How much of the region's water contamination comes from cattle is unknown. "What is certain is that livestock are a source of E. coli, including E. coli O157:H7," in several creeks that flow into the Salinas River, the board's report concluded. It also found that "the most frequent occurrence of E. coli O157:H7 occurs at sites flanking areas used for grazing purposes."
Complicating matters, urban areas are sources as well. Runoff flowing from streets in Monterey County also carries E. coli, largely from dogs, cats and other domestic or wild animals. In Salinas, storm water, measured in June, contained 14,550 E. coli organisms per milliliter, 36 times the EPA standard.
Water used for drinking supplies and irrigation is not threatened by the bacteria because it is drawn from deep wells, more than 100 feet below the surface, and bacteria is readily filtered by the region's clay soil.
Consequently, Rose said the groundwater that Salinas Valley growers use to irrigate fields is probably not to blame for the outbreak. Owners of irrigation wells and private wells do not have to test for bacteria or comply with the EPA's drinking water standards, but large Salinas Valley growers test their wells anyway, at the request of grocery chains concerned about food safety, he said.
"These outbreaks make it appear that the produce was contaminated before harvest. It's a strong suspicion by everyone. So some of the things the investigators will look for is whether certain fields flooded and the quality of the irrigation water used, the location of farms near where animals may be grazing, and whether any wildlife may frequent certain farms," said Robert Mandrell, leader of the produce-safety and microbiology unit at the USDA's Agricultural Research Service in Albany, Calif.
State agricultural leaders say that if livestock are contaminating leafy green crops, they will work together because their aim is the same: Ensuring the safety of food produced in California, which has been the nation's leading supplier for over half a century.
Statewide, several hundred ranchers have already installed fencing to keep grazing cattle away from waterways in a program begun a decade ago, said Matt Byrne, executive vice president of the California Cattlemen's Assn.
"Truly we all have the same incentive to preserve the land and the water that is so critical to us in providing a safe food supply to people around the world," Byrne said.
Other than water, another likely source of the tainted spinach is wild animals, particularly birds. Experts say migrating birds, which digest the bacteria in manure and then fly over the spinach fields leaving droppings, could be responsible for poisoning hundreds of people.
Rose completed this year's water testing on Wednesday and now U.S. Department of Agriculture microbiologists are analyzing the data for clues to the origin of the outbreak — which will take weeks.
"From my experience working with pathogen-related issues, it is seldom the case where you can find 'the source.' The sources are multiple. There are so many carriers of O157:H7 as well as generic E. coli that it's hard to pin down," Rose said.
Tracking the origin of this specific pathogen is difficult for several reasons. Water tests can only detect the presence of the bacteria, not its concentration. In addition, it can easily move around and disappear. Ingesting just a few organisms can make a person sick.
"You may find it in a sample, and then 30 seconds later you may not find it in a second sample from the exact same site," Mandrell said.
The Clean Water Act requires all U.S. waterways to comply with bacteria standards. In addition, California has a "zero discharge" rule for livestock operations — no runoff is allowed.
Both mandates, however, are difficult to enforce.
The water board is now developing new limits, called Total Maximum Daily Loads, in an effort to bring the Salinas River watershed into compliance with the federal law. That could mean costly new controls on the livestock industry as well as cities responsible for cleaning up runoff.
"Given the fact that we have elevated concentrations in this area, and given the fact that we now have this outbreak, it seems apparent we need more regulation" to clean up the region's waterways, Rose said.
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marla.cone@latimes.com
The bacterium that has sickened people across the nation and forced growers to destroy spinach crops is so pervasive in the Salinas Valley that virtually every waterway there violates national standards.
"There are many sources of water coming into the watershed, and I guarantee you that they all have generic E. coli," and many carry the deadly E. coli strain linked to food poisonings, said Christopher Rose, an environmental scientist at the state's Central Coast Regional Water Quality Control Board, which tests the region's waterways.
Federal officials said Wednesday they are focusing on nine fields in San Benito, Santa Clara and Monterey counties as possible sources of the bacteria-contaminated spinach that killed one woman and sickened at least 145 others in 23 states.
Investigators also announced that spinach found in the refrigerator of a New Mexico resident who became ill tested positive for E. coli 0157:H7, the dangerous bacteria strain responsible for the outbreak. The finding confirmed suspicions that the tainted spinach originated from California's Central Coast, where it was packaged by Natural Selection Foods under the Dole label.
Monterey County's Salinas Valley is one of the world's most intensely farmed regions and a major supplier of lettuce and spinach to the nation. The current outbreak of food poisoning marks the 20th time since 1995 that the dangerous E. coli strain has been linked to lettuce or spinach.
The source of the pathogen has not yet been pinpointed, but tainted water is considered a likely culprit.
Many creeks and streams near the region's spinach fields, including the Salinas River, Gabilan Creek, Towne Creek, Tembladero Slough and Old Salinas River Estuary, are known to be carriers of the E. coli strain implicated in the food poisonings. When consumed, people experience cramping, diarrhea and, in severe cases, kidney failure.
Although the growers do not draw water from creeks to irrigate their fields, their crops could be tainted by runoff from nearby livestock operations or Central Coast urban areas.
"What is troublesome with this particular watershed is that it has low-lying land in agricultural production, and flooding certainly occurs in the lower portions. If we have high levels of E. coli in surface waters and they are flooded onto fields, that is certainly a potential source of contamination," Rose said.
Only one waterway in the lower Salinas River watershed does not violate federal E. coli standards, and it is in a state park, surrounded by natural land. Some waterways are so contaminated they contain 12,000 or more organisms per 100 milliliters of water — 30 times the Environmental Protection Agency's standard. Ingesting just a few organisms can make a person sick.
E. coli is ubiquitous in the environment because it is found in the intestines of every species of warm-blooded animal. Wherever there is feces, whether bird, human, cow, or dog, there is E. coli. "The presence of E. coli in water is a strong indication of recent sewage or animal waste contamination," said Dale Kemery, spokesman for the EPA's Office of Water.
Packagers take great care to destroy bacteria on greens, washing lettuce or spinach in baths of water, chlorine and citric acid before spinning it dry and sealing it in plastic bags.
The O157:H7 strain was first recognized as a cause of illness during a 1982 outbreak traced to fast food hamburgers. But its prevalence in most regions is unknown because there is no EPA requirement to test for it in waterways, wells or irrigation water, Kemery said.
After food poisoning outbreaks several years ago, regional water officials stepped up sampling and added analysis for the deadly strain in the Salinas watershed, finding the bacteria in several waterways next to areas where livestock graze.
E. coli is a national problem, but it is especially severe in livestock areas. A single cow can shed as much as 100 billion fecal bacteria per day. The food-poisoning outbreak could pit vegetable growers against livestock owners, both economic powerhouses in the state.
Monterey County's spinach fields are downstream of the Gabilan Mountains, where beef cattle, dairy cows and horses graze. En route to the Salinas River, many tributaries flow through the livestock areas, picking up bacteria. The water then flows through the low-lying valley where vegetables are grown.
Cattle and other livestock graze near the banks of the creeks, and their manure can easily contaminate the water with millions of E. coli organisms. "In some areas, grazing has resulted in manure lining the banks of channels of tributaries to the Salinas River," a June report by the Central Coast water board stated.
How much of the region's water contamination comes from cattle is unknown. "What is certain is that livestock are a source of E. coli, including E. coli O157:H7," in several creeks that flow into the Salinas River, the board's report concluded. It also found that "the most frequent occurrence of E. coli O157:H7 occurs at sites flanking areas used for grazing purposes."
Complicating matters, urban areas are sources as well. Runoff flowing from streets in Monterey County also carries E. coli, largely from dogs, cats and other domestic or wild animals. In Salinas, storm water, measured in June, contained 14,550 E. coli organisms per milliliter, 36 times the EPA standard.
Water used for drinking supplies and irrigation is not threatened by the bacteria because it is drawn from deep wells, more than 100 feet below the surface, and bacteria is readily filtered by the region's clay soil.
Consequently, Rose said the groundwater that Salinas Valley growers use to irrigate fields is probably not to blame for the outbreak. Owners of irrigation wells and private wells do not have to test for bacteria or comply with the EPA's drinking water standards, but large Salinas Valley growers test their wells anyway, at the request of grocery chains concerned about food safety, he said.
"These outbreaks make it appear that the produce was contaminated before harvest. It's a strong suspicion by everyone. So some of the things the investigators will look for is whether certain fields flooded and the quality of the irrigation water used, the location of farms near where animals may be grazing, and whether any wildlife may frequent certain farms," said Robert Mandrell, leader of the produce-safety and microbiology unit at the USDA's Agricultural Research Service in Albany, Calif.
State agricultural leaders say that if livestock are contaminating leafy green crops, they will work together because their aim is the same: Ensuring the safety of food produced in California, which has been the nation's leading supplier for over half a century.
Statewide, several hundred ranchers have already installed fencing to keep grazing cattle away from waterways in a program begun a decade ago, said Matt Byrne, executive vice president of the California Cattlemen's Assn.
"Truly we all have the same incentive to preserve the land and the water that is so critical to us in providing a safe food supply to people around the world," Byrne said.
Other than water, another likely source of the tainted spinach is wild animals, particularly birds. Experts say migrating birds, which digest the bacteria in manure and then fly over the spinach fields leaving droppings, could be responsible for poisoning hundreds of people.
Rose completed this year's water testing on Wednesday and now U.S. Department of Agriculture microbiologists are analyzing the data for clues to the origin of the outbreak — which will take weeks.
"From my experience working with pathogen-related issues, it is seldom the case where you can find 'the source.' The sources are multiple. There are so many carriers of O157:H7 as well as generic E. coli that it's hard to pin down," Rose said.
Tracking the origin of this specific pathogen is difficult for several reasons. Water tests can only detect the presence of the bacteria, not its concentration. In addition, it can easily move around and disappear. Ingesting just a few organisms can make a person sick.
"You may find it in a sample, and then 30 seconds later you may not find it in a second sample from the exact same site," Mandrell said.
The Clean Water Act requires all U.S. waterways to comply with bacteria standards. In addition, California has a "zero discharge" rule for livestock operations — no runoff is allowed.
Both mandates, however, are difficult to enforce.
The water board is now developing new limits, called Total Maximum Daily Loads, in an effort to bring the Salinas River watershed into compliance with the federal law. That could mean costly new controls on the livestock industry as well as cities responsible for cleaning up runoff.
"Given the fact that we have elevated concentrations in this area, and given the fact that we now have this outbreak, it seems apparent we need more regulation" to clean up the region's waterways, Rose said.
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marla.cone@latimes.com