Nous prenons en compte la Protection de la Santé Publique mais aussi des moyens pour la mettre en oeuvre

déclare Benjamin Grumbles, le chef du Bureau du Agence EPA de l'Eau.
Le Ministère de l'Environnement propose d'autoriser des taux plus élevés de polluants comme l'arsenic dans l'eau potable délivrée par les petites communes rurales, en réponse à leurs doléances : Elles estiment qu’elles n’ont pas les moyens financiers de respecter les normes récemment imposées.
Le Ministère de l'Environnement propose d'autoriser des taux plus élevés de polluants comme l'arsenic dans l'eau potable délivrée par les petites communes rurales, en réponse à leurs doléances : Elles estiment qu’elles n’ont pas les moyens financiers de respecter les normes récemment imposées.

Cette proposition ferait marche arrière par rapport à une loi entrée en vigueur, plus tôt cette année et autoriserait les réseaux hydrographiques desservant jusqu'à 10 000 résidants à contenir dans leur eau au maximum trois fois le niveau de polluants actuellement permis. Environ 50 millions de personnes seraient concernés par ce changement de normes qui est proposé.
Dans le cas de l'arsenic, les données du MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT les plus récentes suggèrent qu’au moins 10 millions d'Américains boivent une eau qui ne répond pas aux nouvelles normes fédérales. Benjamin H. Grumbles, l’assistant de l’Administrateur pour le Bureau Eau de l’EPA, explique que le bureau a essayé de satisfaire le Congrès, qui l'avait chargé, en 1996, de tenir compte du coût proportionnellement plus élevé pour des petites communes rurales à respecter les normes fédérales sur la potabilité de l’eau.
« Nous prenons en compte les critères de la Protection de la Santé Publique mais aussi de la faisabilité de sa mise en place", déclare M. Grumbles dans une interview cette semaine. "Souvent, nombre de petites communautés, ne peuvent pas observer les normes actuelles."
Mais Erik Olson, un avocat senior du groupe juridique du "Conseil de Défense des Ressources naturelles ", a surnommé ce "revirement" d'attaque monumentale de la Santé Publique ». « Il pourrait y avoir de sérieux impacts sur la santé des gens, et pas seulement dans l’Amérique provinciale, " a mit en garde Olson.
Dans le cas de l'arsenic, les données du MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT les plus récentes suggèrent qu’au moins 10 millions d'Américains boivent une eau qui ne répond pas aux nouvelles normes fédérales. Benjamin H. Grumbles, l’assistant de l’Administrateur pour le Bureau Eau de l’EPA, explique que le bureau a essayé de satisfaire le Congrès, qui l'avait chargé, en 1996, de tenir compte du coût proportionnellement plus élevé pour des petites communes rurales à respecter les normes fédérales sur la potabilité de l’eau.
« Nous prenons en compte les critères de la Protection de la Santé Publique mais aussi de la faisabilité de sa mise en place", déclare M. Grumbles dans une interview cette semaine. "Souvent, nombre de petites communautés, ne peuvent pas observer les normes actuelles."
Mais Erik Olson, un avocat senior du groupe juridique du "Conseil de Défense des Ressources naturelles ", a surnommé ce "revirement" d'attaque monumentale de la Santé Publique ». « Il pourrait y avoir de sérieux impacts sur la santé des gens, et pas seulement dans l’Amérique provinciale, " a mit en garde Olson.

Regional and State Links
La question de la façon de réglementer la qualité de l'eau à boire a troublé Washington pendant des années. Juste avant de quitter son poste, le Président Bill Clinton a imposé une norme plus rigoureuse pour l'arsenic, édictant que cette eau potable ne devait contenir pas plus que 10 particules de poison par milliard, ce qui est considéré pour ce produit cancérigène bien connu comme une quantité infime.
Le président Bush a suspendu l’application de cette norme peu après son entrée en fonction, mais le Congrès a voté son rétablissement et en 2001, l'Académie Nationale de Sciences a fait paraître les résultats d’une étude rappelant que l'arsenic était encore plus dangereuse que l’EPA ne l’avait estimé. La date butoir pour les réseaux d’eau potable concernés par ces nouvelles normes sur l’arsenic s’achevait en janvier de cette année.
La révision proposée a été dévoilée, début de mars, au Registre Fédéral et est actuellement soumise au commentaire public jusqu'au 1 mai. Les représentants de l'Administration ont annoncé que le nombre de commentaires reçus, déterminera son entrée en vigueur. La nouvelle proposition de l’Agence de l’EPA permettrait à plusieurs régions d’avoir une eau potable conforme contenant jusqu’à 30 particules par milliard d’Arsenic. Cela concerne des Etats comme le Maryland et la Virginie, qui a lutté ces derniers mois pour bénéficier de cette nouvelle norme.
L'été dernier, le Département de la Santé de l'Etat de Virginie a comptabilisé 11 réseaux bien situés desservant 9500 personnes en Virginie du Nord qui ne pourront pas respecter la nouvelle norme concernant l'arsenic. Le Maryland a un taux d'arsenic naturel important et son Département de l'Environnement a évalué que 37 réseaux desservant plus de 26000 personnes outrepassent actuellement la limite légale de 10/Milliard. Ce qui inclut des systèmes desservant plusieurs villes, des captages individuels, des camping de mobiles home, des écoles et des sociétés au Dorchester, en Caroline, à Queen Anne's dans le Worcester, à Garrett, st. Marie et dans les comtés de Talbot.
Le Directeur Général George Hanson de la communauté de "Chesapeake" dans Lusby, Md., dessert 4000 résidants avec quatre puits. Trois d'entre eux doivent se conformer à la nouvelle norme en arsenic, puisqu’ils contiennent 14 / milliard d'arsenic. Le DG a évalué le coût de la mise aux normes entre 1 million de $ et 4 millions de $. "C'est l'eau la plus belle que j'ai jamais vue. L'arsenic est la seule chose qui entache tout système," se désole Hanson, ajoutant que d'autres fournisseurs d'eau de communauté de communes comme lui espèrent que la nouvelle proposition de l'Agence leur offrira une porte de sortie. "Ils attendent quelqu'un pour les aider."
Conformément aux Amendements de la Loi sur l'Eau potable de 1996 et en accord avec les normes fédérales sur l'eau potable, il ne faut pas que le coût de cette mise aux normes des réseaux dépasse plus de 2.5 % du revenu médian d'un ménage américain, qui en 2004 était de 44,684 $ par ménage desservi. Ce qui signifie que les normes actuelles, si on les appliquait, ne devraient pas coûter plus de 1,117 $ par ménage. Mais Si l'on applique les normes proposées par l'Agence, la mise en conformité aux normes de l'eau potable ne coûterait pas plus de 335 $ par ménage.
Plusieurs fonctionnaires et experts environnementaux ont expliqué qu'ils commençaient juste à étudier le projet de l'Agence, mais d'autres ont affiché leurs inquiétudes face à une menace aussi étendue d'exempter des villes de réglementations fédérales concernant le taux de polluant auxquels des villes plus importantes sont confrontées.
En plus de l'arsenic, d'autres polluants de l'eau incluant le radon et le plomb sont une menace pour la santé dans nombre de communes. James Taft, le directeur du groupement des administrateurs public des services d'Eau potable, a expliqué qu'il n'est pas le seul à penser qu'une norme moins rigoureuse "deviendra la règle, plutôt que l'exception" si d'autres communes plus importantes supportent leur revendication.
En revanche, Avner Vengosh, un géochimiste et un professeur d'hydrologie à l'École du "Duc University Nicholas" de l'Environnement et des Sciences de La terre, se dit étonné d’une telle proposition de l'Agence alors que les fonctionnaires de Caroline du Nord essayent d'obtenir des niveaux d'arsenic à 2 /par milliard.
"C'est un peu ironique, ce relâchement dans les norme de l'EPA alors que les autorités locales font tout pour être plus rigoureux," s’interroge Vengosh, ajoutant que beaucoup de résidants ruraux "n'ont aucune idée de ce que contient leur eau." Pour l'analyste Mike Keegan de l'Association Nationale de l'Eau Rurale, qui soutient cette proposition, les normes courantes sont fondée sur des niveaux de polluant économiquement et techniquement faisables, plutôt que sur ce qui est essentiel de préserver pour la santé publique.
L'Agence risque de rencontrer au sujet de cette proposition une forte opposition au Sénat. Le Républicain Henry A. Waxman (Californie), qui a aidé à rédiger la loi en 1996, rappelle que la proposition de l'Agence de l'EPA, "si elle est acceptée, permettra des normes d'eau potable moins strictes, pas seulement dans des secteurs ruraux, mais aussi pour la majorité des réseaux d’approvisionnement en eau potable aux Etats-Unis."
EPA Regional and State Links
© 2006 The Washington Post Company
de Juliette Eilperin Journaliste titulaire de "Washington Post" samedi, le 1 avril 2006; A04
Le président Bush a suspendu l’application de cette norme peu après son entrée en fonction, mais le Congrès a voté son rétablissement et en 2001, l'Académie Nationale de Sciences a fait paraître les résultats d’une étude rappelant que l'arsenic était encore plus dangereuse que l’EPA ne l’avait estimé. La date butoir pour les réseaux d’eau potable concernés par ces nouvelles normes sur l’arsenic s’achevait en janvier de cette année.
La révision proposée a été dévoilée, début de mars, au Registre Fédéral et est actuellement soumise au commentaire public jusqu'au 1 mai. Les représentants de l'Administration ont annoncé que le nombre de commentaires reçus, déterminera son entrée en vigueur. La nouvelle proposition de l’Agence de l’EPA permettrait à plusieurs régions d’avoir une eau potable conforme contenant jusqu’à 30 particules par milliard d’Arsenic. Cela concerne des Etats comme le Maryland et la Virginie, qui a lutté ces derniers mois pour bénéficier de cette nouvelle norme.
L'été dernier, le Département de la Santé de l'Etat de Virginie a comptabilisé 11 réseaux bien situés desservant 9500 personnes en Virginie du Nord qui ne pourront pas respecter la nouvelle norme concernant l'arsenic. Le Maryland a un taux d'arsenic naturel important et son Département de l'Environnement a évalué que 37 réseaux desservant plus de 26000 personnes outrepassent actuellement la limite légale de 10/Milliard. Ce qui inclut des systèmes desservant plusieurs villes, des captages individuels, des camping de mobiles home, des écoles et des sociétés au Dorchester, en Caroline, à Queen Anne's dans le Worcester, à Garrett, st. Marie et dans les comtés de Talbot.
Le Directeur Général George Hanson de la communauté de "Chesapeake" dans Lusby, Md., dessert 4000 résidants avec quatre puits. Trois d'entre eux doivent se conformer à la nouvelle norme en arsenic, puisqu’ils contiennent 14 / milliard d'arsenic. Le DG a évalué le coût de la mise aux normes entre 1 million de $ et 4 millions de $. "C'est l'eau la plus belle que j'ai jamais vue. L'arsenic est la seule chose qui entache tout système," se désole Hanson, ajoutant que d'autres fournisseurs d'eau de communauté de communes comme lui espèrent que la nouvelle proposition de l'Agence leur offrira une porte de sortie. "Ils attendent quelqu'un pour les aider."
Conformément aux Amendements de la Loi sur l'Eau potable de 1996 et en accord avec les normes fédérales sur l'eau potable, il ne faut pas que le coût de cette mise aux normes des réseaux dépasse plus de 2.5 % du revenu médian d'un ménage américain, qui en 2004 était de 44,684 $ par ménage desservi. Ce qui signifie que les normes actuelles, si on les appliquait, ne devraient pas coûter plus de 1,117 $ par ménage. Mais Si l'on applique les normes proposées par l'Agence, la mise en conformité aux normes de l'eau potable ne coûterait pas plus de 335 $ par ménage.
Plusieurs fonctionnaires et experts environnementaux ont expliqué qu'ils commençaient juste à étudier le projet de l'Agence, mais d'autres ont affiché leurs inquiétudes face à une menace aussi étendue d'exempter des villes de réglementations fédérales concernant le taux de polluant auxquels des villes plus importantes sont confrontées.
En plus de l'arsenic, d'autres polluants de l'eau incluant le radon et le plomb sont une menace pour la santé dans nombre de communes. James Taft, le directeur du groupement des administrateurs public des services d'Eau potable, a expliqué qu'il n'est pas le seul à penser qu'une norme moins rigoureuse "deviendra la règle, plutôt que l'exception" si d'autres communes plus importantes supportent leur revendication.
En revanche, Avner Vengosh, un géochimiste et un professeur d'hydrologie à l'École du "Duc University Nicholas" de l'Environnement et des Sciences de La terre, se dit étonné d’une telle proposition de l'Agence alors que les fonctionnaires de Caroline du Nord essayent d'obtenir des niveaux d'arsenic à 2 /par milliard.
"C'est un peu ironique, ce relâchement dans les norme de l'EPA alors que les autorités locales font tout pour être plus rigoureux," s’interroge Vengosh, ajoutant que beaucoup de résidants ruraux "n'ont aucune idée de ce que contient leur eau." Pour l'analyste Mike Keegan de l'Association Nationale de l'Eau Rurale, qui soutient cette proposition, les normes courantes sont fondée sur des niveaux de polluant économiquement et techniquement faisables, plutôt que sur ce qui est essentiel de préserver pour la santé publique.
L'Agence risque de rencontrer au sujet de cette proposition une forte opposition au Sénat. Le Républicain Henry A. Waxman (Californie), qui a aidé à rédiger la loi en 1996, rappelle que la proposition de l'Agence de l'EPA, "si elle est acceptée, permettra des normes d'eau potable moins strictes, pas seulement dans des secteurs ruraux, mais aussi pour la majorité des réseaux d’approvisionnement en eau potable aux Etats-Unis."
EPA Regional and State Links
© 2006 The Washington Post Company
de Juliette Eilperin Journaliste titulaire de "Washington Post" samedi, le 1 avril 2006; A04
*EPA May Weaken Rule on Water Quality* Plan Would Affect Towns That Find Complying Costly
By Juliet Eilperin
Washington Post Staff Writer
Saturday, April 1, 2006; A04
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2006/03/31/
AR2006033101629.html
AR2006033101629.html
"We're taking the position both public health protection and affordability can be achieved together," said Benjamin Grumbles, head of the EPA's Office of Water. (By Lucian Perkins -- The Washington Post)
The Environmental Protection Agency is proposing to allow higher levels of contaminants such as arsenic in the drinking water used by small rural communities, in response to complaints that they cannot afford to comply with recently imposed limits.
The proposal would roll back a rule that went into effect earlier this year and make it permissible for water systems serving 10,000 or fewer residents to have three times the level of contaminants allowed under that regulation.
About 50 million people live in communities that would be affected by the proposed change. In the case of arsenic, the most recent EPA data suggest as many as 10 million Americans are drinking water that does not meet the new federal standards.
Benjamin H. Grumbles, assistant administrator for EPA's Office of Water, said the agency was trying to satisfy Congress, which instructed EPA in 1996 to take into account that it costs small rural towns proportionately more to meet federal drinking water standards.
"We're taking the position both public health protection and affordability can be achieved together," Grumbles said in an interview this week. "When you're looking at small communities, oftentimes they cannot comply with the [current] standard."
But Erik Olson, a senior lawyer for the advocacy group Natural Resources Defense Council, called the move a broad attack on public health.
"It could have serious impacts on people's health, not just in small-town America," Olson said. "It is like overturning the whole apple cart on this program."
The question of how to regulate drinking water quality has roiled Washington for years. Just before leaving office, President Bill Clinton imposed a more stringent standard for arsenic, dictating that drinking water should contain no more than 10 parts per billion of the poison, which in small amounts is a known carcinogen. President Bush suspended the standard after taking office, but Congress voted to reinstate it, and in 2001, the National Academy of Sciences issued a study saying arsenic was more dangerous than the EPA had previously believed. The deadline for water systems to comply with the arsenic rule was January of this year.
The proposed revision was unveiled in early March in the Federal Register and is subject to public comment until May 1. Administration officials said the number of comments they receive will determine when it would take effect.
EPA's new proposal would permit drinking water to have arsenic levels of as much as 30 parts per billion in some communities. This would have a major effect on states such as Maryland and Virginia, which have struggled in recent months to meet the new arsenic rule.
Last summer, the Virginia Department of Health estimated that 11 well-based water systems serving 9,500 people in Northern Virginia might not meet the new standard for arsenic.
Maryland has a high level of naturally occurring arsenic in its water, and its Department of the Environment has estimated that 37 water systems serving more than 26,000 people now exceed the 10-parts-per-billion arsenic limit. These include systems serving several towns as well as individual developments, mobile home parks, schools and businesses in Dorchester, Caroline, Queen Anne's, Worcester, Garrett, St. Mary's and Talbot counties.
General Manager George Hanson's Chesapeake Water Association in Lusby, Md., serves 4,000 town residents with four wells. Three of them meet the new arsenic standard, but one well has 14 parts per billion in its water. He estimated that cleaning it up would cost between $1 million and $4 million.
"It's some of the most beautiful water I've ever seen. The arsenic is the only thing that fouls the entire system," Hanson said, adding that he and other community water suppliers are hoping the new EPA proposal will offer them a way out. "They're waiting for someone to help them."
Under the Safe Drinking Water Act Amendments of 1996, complying with federal drinking water standards is not supposed to cost water systems more than 2.5 percent of the median U.S. household income, which in 2004 was $44,684, per household served. That means meeting these standards should not cost more than $1,117 per household.
Under EPA's proposal, drinking water compliance could not cost more than
$335 per household.
Several public officials and environmental experts said they were just starting to review the administration's plan, but some said they worry that it could lead to broad exemptions from the current federal contaminant standards cities and larger towns must also meet. Besides arsenic, other water contaminants including radon and lead pose a health threat in some communities.
James Taft, executive director of the Association of State Drinking Water Administrators, said he and others are concerned that the less stringent standard will "become the rule, rather than the exception" if larger communities press for similar relief.
Avner Vengosh, a geochemistry and hydrology professor at Duke University's Nicholas School of the Environment and Earth Sciences, said he was surprised by the administration's proposal because North Carolina officials are trying to keep arsenic levels as low as 2 parts per billion.
"It's a bit ironic you have this loosening in the EPA standard when local authorities are making it more stringent," Vengosh said, adding that many rural residents "have no clue what they have in the water."
National Rural Water Association analyst Mike Keegan, who backs the administration's proposal, said the current rule is based on what contaminant levels are economically and technically feasible, rather than what is essential to preserve public health.
The administration may face a fight on Capitol Hill over the proposal. Rep. Henry A. Waxman (D-Calif.), who helped write the 1996 law, said EPA's proposal, "if finalized, would allow weakened drinking water standards, not just in rural areas, but in the majority of drinking water systems in the United States."
© 2006 The Washington Post Company
Washington Post Staff Writer
Saturday, April 1, 2006; A04
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2006/03/31/
AR2006033101629.html
AR2006033101629.html
"We're taking the position both public health protection and affordability can be achieved together," said Benjamin Grumbles, head of the EPA's Office of Water. (By Lucian Perkins -- The Washington Post)
The Environmental Protection Agency is proposing to allow higher levels of contaminants such as arsenic in the drinking water used by small rural communities, in response to complaints that they cannot afford to comply with recently imposed limits.
The proposal would roll back a rule that went into effect earlier this year and make it permissible for water systems serving 10,000 or fewer residents to have three times the level of contaminants allowed under that regulation.
About 50 million people live in communities that would be affected by the proposed change. In the case of arsenic, the most recent EPA data suggest as many as 10 million Americans are drinking water that does not meet the new federal standards.
Benjamin H. Grumbles, assistant administrator for EPA's Office of Water, said the agency was trying to satisfy Congress, which instructed EPA in 1996 to take into account that it costs small rural towns proportionately more to meet federal drinking water standards.
"We're taking the position both public health protection and affordability can be achieved together," Grumbles said in an interview this week. "When you're looking at small communities, oftentimes they cannot comply with the [current] standard."
But Erik Olson, a senior lawyer for the advocacy group Natural Resources Defense Council, called the move a broad attack on public health.
"It could have serious impacts on people's health, not just in small-town America," Olson said. "It is like overturning the whole apple cart on this program."
The question of how to regulate drinking water quality has roiled Washington for years. Just before leaving office, President Bill Clinton imposed a more stringent standard for arsenic, dictating that drinking water should contain no more than 10 parts per billion of the poison, which in small amounts is a known carcinogen. President Bush suspended the standard after taking office, but Congress voted to reinstate it, and in 2001, the National Academy of Sciences issued a study saying arsenic was more dangerous than the EPA had previously believed. The deadline for water systems to comply with the arsenic rule was January of this year.
The proposed revision was unveiled in early March in the Federal Register and is subject to public comment until May 1. Administration officials said the number of comments they receive will determine when it would take effect.
EPA's new proposal would permit drinking water to have arsenic levels of as much as 30 parts per billion in some communities. This would have a major effect on states such as Maryland and Virginia, which have struggled in recent months to meet the new arsenic rule.
Last summer, the Virginia Department of Health estimated that 11 well-based water systems serving 9,500 people in Northern Virginia might not meet the new standard for arsenic.
Maryland has a high level of naturally occurring arsenic in its water, and its Department of the Environment has estimated that 37 water systems serving more than 26,000 people now exceed the 10-parts-per-billion arsenic limit. These include systems serving several towns as well as individual developments, mobile home parks, schools and businesses in Dorchester, Caroline, Queen Anne's, Worcester, Garrett, St. Mary's and Talbot counties.
General Manager George Hanson's Chesapeake Water Association in Lusby, Md., serves 4,000 town residents with four wells. Three of them meet the new arsenic standard, but one well has 14 parts per billion in its water. He estimated that cleaning it up would cost between $1 million and $4 million.
"It's some of the most beautiful water I've ever seen. The arsenic is the only thing that fouls the entire system," Hanson said, adding that he and other community water suppliers are hoping the new EPA proposal will offer them a way out. "They're waiting for someone to help them."
Under the Safe Drinking Water Act Amendments of 1996, complying with federal drinking water standards is not supposed to cost water systems more than 2.5 percent of the median U.S. household income, which in 2004 was $44,684, per household served. That means meeting these standards should not cost more than $1,117 per household.
Under EPA's proposal, drinking water compliance could not cost more than
$335 per household.
Several public officials and environmental experts said they were just starting to review the administration's plan, but some said they worry that it could lead to broad exemptions from the current federal contaminant standards cities and larger towns must also meet. Besides arsenic, other water contaminants including radon and lead pose a health threat in some communities.
James Taft, executive director of the Association of State Drinking Water Administrators, said he and others are concerned that the less stringent standard will "become the rule, rather than the exception" if larger communities press for similar relief.
Avner Vengosh, a geochemistry and hydrology professor at Duke University's Nicholas School of the Environment and Earth Sciences, said he was surprised by the administration's proposal because North Carolina officials are trying to keep arsenic levels as low as 2 parts per billion.
"It's a bit ironic you have this loosening in the EPA standard when local authorities are making it more stringent," Vengosh said, adding that many rural residents "have no clue what they have in the water."
National Rural Water Association analyst Mike Keegan, who backs the administration's proposal, said the current rule is based on what contaminant levels are economically and technically feasible, rather than what is essential to preserve public health.
The administration may face a fight on Capitol Hill over the proposal. Rep. Henry A. Waxman (D-Calif.), who helped write the 1996 law, said EPA's proposal, "if finalized, would allow weakened drinking water standards, not just in rural areas, but in the majority of drinking water systems in the United States."
© 2006 The Washington Post Company