Une fois n'est pas coutume, c'est l'absence de goutte d'eau qui a fait déborder le vase. En apprenant que de nouvelles coupures tournantes allait être mises en place pour pallier la pénurie souvent observée en cette période de sécheresse, l'association SOS environnement et l'union régionale des consommateurs ont décidé d'entamer une action en justice contre les gestionnaires de l'eau.
Ras-le-bol
Lorsqu'on expose les chiffres de l'alimentation en eau en Guadeloupe, il y a de quoi grincer des dents. En raison de la vétusté du réseau, 60% de la ressource prélevée est perdue dans le processus d'acheminement jusqu'aux robinets. Il est donc urgent d'opérer de profonds travaux sur le réseau mais, selon les associations qui ont déposé cette plainte, cette urgence était déjà citée parmi les recommandations présentées à la population durant les périodes de sécheresse du début des années 90. L'association SOS environnement et l'union régionale des consommateurs ont organisé une conférence de presse ce mercredi matin affirmant que notre département a 15 ans de retard par rapport à l'hexagone sur le renouvellement du réseau et pour dénoncer une situation inacceptable dont sont victimes les consommateurs.
Accusations de détournements de fonds
En plus des accusations de mauvaise gestion du réseau, les deux associations affirment que des détournements de l'argent versé par les consommateurs ont eu lieu en Guadeloupe. Harry Durimel représentera l'URC et SOS environnement devant la justice, selon lui "sur nos factures il y a des prélèvements qui sont opérés pour entretenir les réseaux, or cela fait 60 ans qu'on a pas remplacé les canalisations. Nous sommes révoltés de voir qu'on va demander aux usagers de payer à nouveau pour réparer les réseaux", l'avocat ajoute que "l'argent versé initialement a été détourné de sa destination et cela constitue un abus de confiance car il a servi à autre chose, notamment des assemblées générales à Marrakech (Maroc). Par ailleurs nous entendons nos édiles dire qu'ils vont payer plusieurs millions pour changer les canalisations. Nous ne voulons pas que l'argent public aille compenser les déficits du SIAEAG". Il était l'invité du grand direct avec Franck Aristide sur Guadeloupe 1è Radio:
Deux plaintes, une auprès du procureur de la république et une autre au tribunal administratif ont été déposées contre les acteurs publics et privés de la gestion de l'eau le 27 janvier pour les motifs suivants :
- Négligence à procéder à la réfection des canalisations ou réseau d'eau potable.
- Le gaspillage des deniers publics.
- Le détournement de l'argent des consommateurs guadeloupéens
Gestion de l'eau : le LKP est pour une régie directe
Les organisations syndicales qui composent le LKP demandent au président du conseil général, Jacques Gillot « de mettre en place une régie directe sur la Guadeloupe
Pointe-à-Pitre. Mercredi 22 octobre 2014. CCN. "la mafia an dlo la; ola lajan pasé ?". La récente poussée de chaleur autour de la question de l'eau à Capesterre Belle-Eau illustre bien les convoitises que suscite ce précieux liquide.
Ainsi, comme en décembre 2008 (autour du prix des carburants), on prend les mêmes et on recommence. En tête de distribution un adjoint au maire de Capesterre (comme en 2008) chargé d’allumer la mèche et en pompier sauveur Victorin LUREL qui débarque avec 22 millions d’argent public.
KA KI NI DEYE SA ?
Il s’agit surtout de faire rentrer ladyablès an jé la en réintroduisant la Générale des Eaux et le SIAEAG dans la danse afin de barrer la route à la régie directe et remettre en marche la machine a pwofitasyon.
En premier lieu, ils veulent faire du SIAEAG le syndicat unique de gestion de l’eau potable en Guadeloupe et mettre le château d’eau de la Guadeloupe (Capesterre) sous le contrôle de VEOLIA- Générales des Eaux et cela afin de préserver les profits de la multinationale et les intérêts financiers des élus.
Pénurie, coupure, restriction, qualité douteuse, prix exorbitant, réseau défaillant, prix différents, ... sont la conséquence de la pwofitasyon de trois multinationales (VEOLIA-Générales des eaux, BOUYGUES-CGSP et GELSENWASSER-Nantaise des Eaux) sur la production de l’eau en Guadeloupe et cela avec la bénédiction des élus qui tirent profit de ce système mafieux.
LKP réaffirme que LA SEULE MISE EN PLACE D’UNE STRUCTURE UNIQUE DE PRODUCTION SANS METTRE EN REGIE DIRECTE LA GESTION DE L’EAU NE RESOUT PAS LA PWOFITASYON SUR L’EAU.
Bien entendu, ce dispositif entraînerait une unification du prix de l’eau et peut être une très légère baisse du prix moyen du mètre cube. Mais il ne s’attaque pas au cœur du problème à savoir la domination des trois multinationales sur notre eau et les profits exorbitants réalisés par ces derniers sur le dos des Guadeloupéens.
Créer un syndicat unique sans mettre en régie directe la gestion de notre eau revient à pérenniser un système mafieux qui profite aux actionnaires des multinationales et à certains élus véreux qui y trouvent des intérêts personnels.
Les multinationales gèrent l’eau pour leurs propres intérêts et ceux des élus et cela en contrepartie du financement d’une campagne électorale, de la construction d’un bâtiment, d’un voyage ou d’une caisse de champagne. Le prix payé par l’usager doit couvrir les frais liés à la production, à l’entretien, à la maintenance des réseaux, à l’investissement, à la distribution, à la qualité et à la rémunération des travailleurs et non à l’enrichissement des actionnaires ni aux petites magouilles des élus.
OLA LAJAN LA PASÉ ? La question gène et les élus refusent d’aborder ce sujet car beaucoup ont mangé et mangent encore dans la bassine et cela sur le dos des Guadeloupéens. Pis paka rété si chyen mò !
LKP REAFFIRME QUE REGLER LE PROBLEME DE LA GESTION DE L’EAU PASSE OBLIGATOIREMENT PAR LA MISE EN PLACE D’UNE GESTION EN REGIE DIRECTE.
Une eau de qualité, à un prix juste, accessible à tous, à tout moment, et préservant l’intérêt général, cela n’est possible que dans le cadre d’un établissement public de production et de distribution de l’eau sans délégation de service public confiée aux multinationales.
LKP dénonce le complot contre GWADLOUP organisé par la Région, le Département, la Préfecture, le SIAEAG, tous à la solde des multinationales, pou Gwadloupéyen.
LKP EXIGE :
- La mise en oeuvre d'un audit indépendant sur le service de l’eau dans toutes les communes de Guadeloupe ;
Ras-le-bol
Lorsqu'on expose les chiffres de l'alimentation en eau en Guadeloupe, il y a de quoi grincer des dents. En raison de la vétusté du réseau, 60% de la ressource prélevée est perdue dans le processus d'acheminement jusqu'aux robinets. Il est donc urgent d'opérer de profonds travaux sur le réseau mais, selon les associations qui ont déposé cette plainte, cette urgence était déjà citée parmi les recommandations présentées à la population durant les périodes de sécheresse du début des années 90. L'association SOS environnement et l'union régionale des consommateurs ont organisé une conférence de presse ce mercredi matin affirmant que notre département a 15 ans de retard par rapport à l'hexagone sur le renouvellement du réseau et pour dénoncer une situation inacceptable dont sont victimes les consommateurs.
Accusations de détournements de fonds
En plus des accusations de mauvaise gestion du réseau, les deux associations affirment que des détournements de l'argent versé par les consommateurs ont eu lieu en Guadeloupe. Harry Durimel représentera l'URC et SOS environnement devant la justice, selon lui "sur nos factures il y a des prélèvements qui sont opérés pour entretenir les réseaux, or cela fait 60 ans qu'on a pas remplacé les canalisations. Nous sommes révoltés de voir qu'on va demander aux usagers de payer à nouveau pour réparer les réseaux", l'avocat ajoute que "l'argent versé initialement a été détourné de sa destination et cela constitue un abus de confiance car il a servi à autre chose, notamment des assemblées générales à Marrakech (Maroc). Par ailleurs nous entendons nos édiles dire qu'ils vont payer plusieurs millions pour changer les canalisations. Nous ne voulons pas que l'argent public aille compenser les déficits du SIAEAG". Il était l'invité du grand direct avec Franck Aristide sur Guadeloupe 1è Radio:
Deux plaintes, une auprès du procureur de la république et une autre au tribunal administratif ont été déposées contre les acteurs publics et privés de la gestion de l'eau le 27 janvier pour les motifs suivants :
- Négligence à procéder à la réfection des canalisations ou réseau d'eau potable.
- Le gaspillage des deniers publics.
- Le détournement de l'argent des consommateurs guadeloupéens
Gestion de l'eau : le LKP est pour une régie directe
Les organisations syndicales qui composent le LKP demandent au président du conseil général, Jacques Gillot « de mettre en place une régie directe sur la Guadeloupe
Pointe-à-Pitre. Mercredi 22 octobre 2014. CCN. "la mafia an dlo la; ola lajan pasé ?". La récente poussée de chaleur autour de la question de l'eau à Capesterre Belle-Eau illustre bien les convoitises que suscite ce précieux liquide.
Ainsi, comme en décembre 2008 (autour du prix des carburants), on prend les mêmes et on recommence. En tête de distribution un adjoint au maire de Capesterre (comme en 2008) chargé d’allumer la mèche et en pompier sauveur Victorin LUREL qui débarque avec 22 millions d’argent public.
KA KI NI DEYE SA ?
Il s’agit surtout de faire rentrer ladyablès an jé la en réintroduisant la Générale des Eaux et le SIAEAG dans la danse afin de barrer la route à la régie directe et remettre en marche la machine a pwofitasyon.
En premier lieu, ils veulent faire du SIAEAG le syndicat unique de gestion de l’eau potable en Guadeloupe et mettre le château d’eau de la Guadeloupe (Capesterre) sous le contrôle de VEOLIA- Générales des Eaux et cela afin de préserver les profits de la multinationale et les intérêts financiers des élus.
Pénurie, coupure, restriction, qualité douteuse, prix exorbitant, réseau défaillant, prix différents, ... sont la conséquence de la pwofitasyon de trois multinationales (VEOLIA-Générales des eaux, BOUYGUES-CGSP et GELSENWASSER-Nantaise des Eaux) sur la production de l’eau en Guadeloupe et cela avec la bénédiction des élus qui tirent profit de ce système mafieux.
LKP réaffirme que LA SEULE MISE EN PLACE D’UNE STRUCTURE UNIQUE DE PRODUCTION SANS METTRE EN REGIE DIRECTE LA GESTION DE L’EAU NE RESOUT PAS LA PWOFITASYON SUR L’EAU.
Bien entendu, ce dispositif entraînerait une unification du prix de l’eau et peut être une très légère baisse du prix moyen du mètre cube. Mais il ne s’attaque pas au cœur du problème à savoir la domination des trois multinationales sur notre eau et les profits exorbitants réalisés par ces derniers sur le dos des Guadeloupéens.
Créer un syndicat unique sans mettre en régie directe la gestion de notre eau revient à pérenniser un système mafieux qui profite aux actionnaires des multinationales et à certains élus véreux qui y trouvent des intérêts personnels.
Les multinationales gèrent l’eau pour leurs propres intérêts et ceux des élus et cela en contrepartie du financement d’une campagne électorale, de la construction d’un bâtiment, d’un voyage ou d’une caisse de champagne. Le prix payé par l’usager doit couvrir les frais liés à la production, à l’entretien, à la maintenance des réseaux, à l’investissement, à la distribution, à la qualité et à la rémunération des travailleurs et non à l’enrichissement des actionnaires ni aux petites magouilles des élus.
OLA LAJAN LA PASÉ ? La question gène et les élus refusent d’aborder ce sujet car beaucoup ont mangé et mangent encore dans la bassine et cela sur le dos des Guadeloupéens. Pis paka rété si chyen mò !
LKP REAFFIRME QUE REGLER LE PROBLEME DE LA GESTION DE L’EAU PASSE OBLIGATOIREMENT PAR LA MISE EN PLACE D’UNE GESTION EN REGIE DIRECTE.
Une eau de qualité, à un prix juste, accessible à tous, à tout moment, et préservant l’intérêt général, cela n’est possible que dans le cadre d’un établissement public de production et de distribution de l’eau sans délégation de service public confiée aux multinationales.
LKP dénonce le complot contre GWADLOUP organisé par la Région, le Département, la Préfecture, le SIAEAG, tous à la solde des multinationales, pou Gwadloupéyen.
LKP EXIGE :
- La mise en oeuvre d'un audit indépendant sur le service de l’eau dans toutes les communes de Guadeloupe ;